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Situation nationale : La CODER et le Premier ministre parlent « réconciliation nationale »

Publié le mercredi 3 avril 2019 à 18h30min

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Situation nationale : La CODER et le Premier ministre parlent « réconciliation nationale »

Le Premier ministre a entamé, depuis quelques jours, des concertations avec les forces politiques du pays, en prélude au dialogue politique national entre le président du Faso et la classe politique. Ainsi, après avoir rendu visite dans la matinée dulundi 1er avril 2019 à l’opposition politique, regroupée au sein du Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF), Christophe Dabiré a reçu dans la soirée, la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER), regroupement dont certains des membres ne sont pas affiliés au CFOP-BF. Conduite par son président, Dr Ablassé Ouédraogo, la délégation a réitéré au chef du gouvernement, l’impératif d’aller à la réconciliation nationale pour permettre au pays de mobiliser toutes ses énergies autour des défis de l’heure.

« Nous sommes tous radieux. Nous n’avons pas été déçus de ce que nous avons pu entendre du Premier ministre. Cette séance de travail a été productive pour le Burkina Faso. Le Premier ministre nous a aussi confirmé que la réconciliation nationale était un impératif catégorique, si on veut construire la nation Burkina Faso. C’est bien ce que la CODER défend depuis plus de trois ans, et nous avons saisi cette excellente occasion pour lui remettre en mains proprse, le mémorandum pour la réconciliation nationale au Burkina Faso. Le même document avait été remis le mardi, 13 février 2018, au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré », s’est confié à l’issue de l’audience, le président tournant de ce regroupement politique, porte-parole de la délégation, Dr Ablassé Ouédraogo.

Dr Ablassé Ouédraogo (à gauche) et le Premier ministre, Christophe Dabiré

A l’en croire, le Premier ministre a promis à la délégation de lire le document et lui revenir, si des explications s’imposaient. La délégation s’est réjouie que le Premier ministre ait amorcé un dialogue sur instructions du président du Faso.

« Nous sommes convaincus, et le Premier ministre a dit que c’était son intime conviction, que d’ici à la fin de son mandat, le processus de la réconciliation nationale allait démarrer. Certains pays voisins sont dans cette logique. Le Mali a amorcé un dialogue de haut niveau. En Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara a envoyé des émissaires pour rencontrer l’ancien président Laurent Gbagbo. Au Burkina Faso (et nous le savons tous), il ne saurait y avoir de réconciliation nationale, si tout le monde n’est pas ensemble, si tout le monde n’est pas présent. C’est pourquoi, nous avons expliqué à son Excellence Christophe Dabiré, la nécessité de faciliter le retour de tous les exilés », jauge l’ancien patron de la diplomatie burkinabè, Dr Ablassé Ouédraogo, pour qui, la réconciliation nationale est donc l’affaire de tous les Burkinabè.

« Ensemble, nous lui avons souhaité bon vent, et que Dieu lui donne la santé, la force de mettre en œuvre son Discours de politique générale prononcé le 18 février 2019 à la Représentation nationale », a confié Ablassé Ouédraogo.

Crée en octobre 2016, la CODER se veut non seulement un cadre de dialogue, mais également un berceau de recherche de la cohésion sociale, de l’unité et de la réconciliation des Burkinabè. « Aujourd’hui, les Burkinabè ont besoin de paix, de sécurité, de démocratie et de réconciliation pour envisager un nouveau départ et assurer une justice équitable pour tous. A la CODER, nous voulons que les enfants du Burkina Faso ne se regardent pas en chiens de faïence, mais plutôt en sœurs et frères liés par le même destin », avait exprimé à sa création, Dr Ablassé Ouédraogo, premier président de l’organisation.

Depuis lors, la Coalition a entrepris plusieurs actions, dont des visites-échanges avec les personnes-ressources (responsables coutumiers et religieux, personnalités politiques…) autour de sa vision. Elle a également effectué des sorties dans plusieurs localités du pays et tenu des conférences publiques sur la réconciliation nationale.

O.L
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 3 avril 2019 à 18:36, par sotigui de bobo En réponse à : Situation nationale : La CODER et le Premier ministre parlent « réconciliation nationale »

    Bonne chance pour l’œuvre de construction car, arranger n’est pas du tout une mince affaire. Mais, la réconciliation s’impose aux Burkinabè, ce n’est pas un débat.

  • Le 3 avril 2019 à 19:30, par lepaysvamieux En réponse à : Situation nationale : La CODER et le Premier ministre parlent « réconciliation nationale »

    Oui je suis d’avis avec la réconciliation mais forcément il faut qu’il y ait la justice d’abord. J’ai l’impression que ces faux types de la CORDE et de l’opposition veulent une chose et son contraire. Lorsqu’eux même sont impliqués dans une affaire, ils proposent d’aller toute de suite à la réconciliation. Mais lorsqu’ils ne sont pas impliqués, là il faut faire la lumière. Pourquoi ces mêmes gars exigent immediatement la justice dans le drame de Yirgou par exemple ? Soyons honnêtes. Nous tous égaux au Burkina Faso. La justice d’abord et le reste on peut se pardonner.

    • Le 3 avril 2019 à 21:45, par Mamy En réponse à : Situation nationale : La CODER et le Premier ministre parlent « réconciliation nationale »

      A l’internaute « lepaysvamieux », vous me faites très marrée. Rappelle-toi de cet adage qui dit que lorsque tu t’abaisses pour regarder le derrière de quelqu’un, sache que quelqu’un d’autre aussi regarde le tien. Je suis obligé de constater que vous faites le malhonnête aussi. Pourquoi ? Parce qu’on constate que lorsque vous parlez de justice, vous faites fixation sur les dossiers (crimes de sang et économiques), vous n’avez à l’idée que l’insurrection populaire et le putsch. Détrompez-vous, les crimes, c’est depuis au moins 1983. Ceux qui sont morts avant l’insurrection et le putsch ne sont pas moins Burkinabè, ils ont le même droit à la lumière et à la justice. Nous attendons, pied ferme. Donc, pas d’injustice en voulant faire la sélection (n’aggravez pas la révolte des familles qui depuis 83, et même avant, cherchent la vérité sur les crimes qui ont emporté leur membre). Aussi, même de l’insurrection, la justice sera rendue INTEGRALEMENT. De ceux qui ont poussé à l’insurrection à ces gens poussés pour aller brûler les domiciles (Dieu même sanctionnera sévèrement encore ces jeunes qui ont posé ces actes, attendons, ne soyons pas pressés). En résumé, je vous demande aussi d’être honnête et de bonne foi en parlant de JUSTICE POUR TOUS. Ça viendra. Personne ne va échapper. Je vous dis : personne. Inch’Allah.

  • Le 3 avril 2019 à 19:55, par SID PAWALEMDE En réponse à : Situation nationale : La CODER et le Premier ministre parlent « réconciliation nationale »

    Oui la réconciliation ! oui aller à la réconciliation avant la fin de l’année ! Oui que c’est bien dit et on fait phi de la justice. Mais avant toute chose, je propose :

    SANS JUSTICE

    1) Tous les membres des partis CDP et alliance pour la modification de l’article 37 et qui occupaient un mandat électif sont interdits de toute candidature par voie élective jusqu’à leur mort, sauf des nominations administratives. Une loi est promulguée à l’AN à cet effet. Ceux qui occupent présentement un mandat électif ont 3 mois pour rendre leur démission pour compter du 1er juin 2019.

    2) Le CDP et l’ADF-RDA, principaux acteurs déterminants dans la modification de l’article 37 sont dissouts définitivement.

    3) Tous les exilés sont autorisés à regagner le pays des hommes intègres sans poursuites judiciaires. Alors ils sont amnistiés. (C’est une très grande et profonde douleur mais je prie les burkinabè de les accepter ainsi compte tenu des points 1 et 2).
    4) Tous les membres des partis formant le CFOP au 31 octobre 2014 et qui occupaient un mandat électif sont suspendus de mandat électif pendant 15 ans pour compter du 1er juin 2019 de toute candidature à un mandat électif et ceux qui en occupent aujourd’hui ont 3 mois pour compter du 1er juin 2019 pour rendre leur démission sauf l’actuel Président du Faso.

    5) Aucun membre des OSC au 31/10/2014 ne peut prétendre à un mandat électif pendant les 15 ans à venir pour compter du 1er juin 2019 et ceux qui en occupent aujourd’hui ont 3 mois pour compter du 1er juin 2019 pour rendre leur démission.
    FIN

    Ma proposition est très dur à avaler mais le jeux en vaut la chandelle car des hommes sont morts à cause de la classe politique tout bord confondu.
    Tout processus de réconciliation "SANS JUSTICE" qui occulte ces 5 points est voué à l’échec. J’invite quiconque à recopier mon texte et qu’on se donne rendez-vous au 31/12/2020.

  • Le 3 avril 2019 à 20:57, par Ka En réponse à : Situation nationale : La CODER et le Premier ministre parlent « réconciliation nationale »

    Ici je vais m’adresser à monsieur Ablassé Ouédraogo et Dicko de la CODER. L’effort que fait le PM est louable pour faire avancer ensemble le Burkina que nous aimons toutes et tous. Et comme je le dis toujours à nos dirigeants depuis le régime Compaoré a Roch Kaboré sur ce forum, ’’’un régime qui refuse d’entendre les critiques, et, pire, qui les fait taire par tous les moyens possibles et imaginables, n’a aucun avenir dans un Burkina dont le peuple est mûri par les crimes gratuits, la corruption à ciel ouvert, les tripatouillages des articles de loi pour s’éterniser au pouvoir.’’’ Et notre nouveau PM a compris que la politique de nos jours est d’observer, d’analyser, écouter ses adversaires, de les comprendre et d’interpréter les conditions, les tendances, les potentialités, les réactions et les réalités du terrain pour mieux avancer ensembles. Mais votre insistance d’imposer le peuple la réconciliation sans la justice est inadmissible.

    Car, la réconciliation est l’œuvre de toutes et de tous, elle n’est pas l’apanage ni l’exclusivité du microcosme politique, qu’il soit ou non représentatif. S’il y a une volonté ferme et clairement revendiquée du peuple à se réconcilier, la réconciliation s’imposera d’emblée aux décideurs et il leur suffira d’en prendre acte. Mais tant qu’il subsistera des foyers de haine profonde et viscérale comme on en voit encore au palais des banquets dont les criminels refusent de reconnaître leurs actes et soulager les familles des victimes, la réconciliation ne pourra avoir lieu, surtout si certains de ces abcès purulents sont au sein du microcosme politique et y fait la pluie et le beau temps.
    Si vous voulez une réconciliation solide et longue durée au Burkina, exécutez ce que le président Kaboré a promis à son peuple pour une réconciliation nationale. Voilà ce qu’il a dit : "Nous devons tout faire pour que la justice soit rendue dans toutes (les) affaires sensibles pour aider notre peuple à se réconcilier avec son histoire, pour ramener la paix des cœurs et créer les conditions propices à la contribution de tous les Burkinabè à l’œuvre de construction nationale", a déclaré M. Kaboré dans un discours radiotélévisé à la veille de la célébration du 57e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso.

    "La réconciliation nationale reste un enjeu majeur que nous devons réussir, dans l’intérêt supérieur de la nation", a-t-il dit.

    La justice militaire, une juridiction d’exception, doit solder une longue série de dossiers, dont principalement ceux du putsch manqué de septembre 2015 et de l’assassinat du "père de la révolution" Burkinabè, le capitaine Thomas Sankara, tué lors du coup d’Etat qui porta l’ex-président Blaise Compaoré au pouvoir en 1987.

    Également en instance, le dossier du journaliste d’investigation Norbert Zongo, tué en 1998 avec trois compagnons, a connu une évolution avec la mise sous contrôle judiciaire de François Compaoré, frère du président déchu Blaise Compaoré, poursuivi pour "incitation à assassinats". Messieurs les responsables de la CODER, quand les criminels seront sanctionnés à la hauteur de leurs crimes, la réconciliation se fera toute seule sans des manipulateurs nés.

  • Le 3 avril 2019 à 21:53, par ACHILLE De TAPSOBA En réponse à : Situation nationale : La CODER et le Premier ministre parlent « réconciliation nationale »

    Hommage aux MARTYRS du 30,31 Octobre 2014 et du 16,17 Septembre 2015

    Les petits calculs des politiciens sont très dangereux ça divise plus que ça ne rassemble. Cessons les compromissions . Le BURKINA appartient à tous les BURKINABÈS et non à une galaxie de Super BURKINABÈS. Le mossi mulsuman du plateau Mr Ablasse a divisé les BURKINABÈS par ethnie, par religion et par région du BURKINA avec sa langue en 2015. Aujourd’hui il veut nous donner des leçons morales. Mr Ablasse connait tout sur terre.
    Je refuse de militer dans un parti politique tout est potentiellement faux. Quand un politicien dit qu’il ferai ça un jour il ne va pas le faire et ce qu’il ne dit pas il le fera. On tue les enfants des autres avec les armes du pays nous voulons aller à la réconciliation et passer sous silence sur Justice. Dans quel bonne démocratie on a vu ça ? Pourquoi la journée du pardon de Blaise Kouassi Compaoré l’indispensable a été un véritable fiasco ? Il a eu du faux(absence de justice). Les personnes tuées par abus de pouvoir sont des BURKINABÈS entiers au même titre que nos criminels. Ils avaient droit à la vie. Nous n’enjamberons pas des cadavres pour nous projeter directement dans la réconciliation.

    Aucun BURKINABÈ n’a chassé un autre du BURKINA. Ceux qui ont fui on ne va pas s’apitoyer sur le sort. Le BURKINA a d’autres préoccupations.Luc Adolphe TIAHO est venu d’exil sans problème pour affronter courageusement la justice les autres peuvent le faire. Nous n’irons pas supplier des gens qui ont bêtement le pouvoir en voulant s’éterniser au pouvoir. Nous combattrons l’impunité. Tolérance zéro pour l’impunité. Nous ne soutiendrons pas des BURKINABÈS dans les crimes ou le faux. Personne ne nourrit une haine contre personne mais des actes criminels posés par certains les condamner.
    Rendons Justice aux victimes après nous parlerons de pardon. Le schéma classique d’une vraie paix est Vérité - Justice - Réconciliation. Nous resterons sur cette ligne.

    Justice pour THOMAS SANKARA
    Justice pour NORBERT ZONGO
    Justice pour DAVID OUEDRAOGO
    Justice pour BOUKARY DABO
    Justice pour SALIFOU NEBIE

    Un jour la vérité triomphera sur le mensonge ou l’impunité

    Que le SEIGNEUR bénisse le BURKINA que nous aimons. Amen
    Paix et succès à tous les BURKINABÈS. Amen

    ACHILLE De TAPSOBA le Bobolais (pur produit de THOM SANK et NORBERT ZONGO)

    • Le 4 avril 2019 à 06:34, par Mafoi En réponse à : Situation nationale : La CODER et le Premier ministre parlent « réconciliation nationale »

      Bravo @ACHILLE De TAPSOBA,je suis de ton avis à 1000% et il est maintenant temps d’arrêter cette fumisterie appelée "réconciliation nationale".Au Burkina Faso en tant que nation,ses filles et ses fils de tout bord politique,de toute religion,de toute ethnie peuvent le traverser d’Est en Ouest,du Nord au Sud ou sortir,ou rentrer sans être inquiétés.Donc dans leur vuvuzela indescriptible,je ne sais pas ce que ces mal intentionnés veulent au juste ou alors,il faudra pousser leur raisonnement à l’absurde en ouvrant grand toutes les prisons où très souvent y croupissent de petits voleurs de poulets qui sont aussi des Burkinabè et pas des sous-hommes car jusqu’à preuve du contraire,nous sommes tous égaux devant la loi.Point,barre !

  • Le 3 avril 2019 à 22:51, par Juste En réponse à : Situation nationale : La CODER et le Premier ministre parlent « réconciliation nationale »

    Ablassé est dans son terrain ; il aime les situations où on n’a pas de précision sur la trajectoire et lui il se transforme en donneur de leçon et expert en organisation. Oui pour la réconciliation mais le passage par la justice est obligatoire autrement, c’est encore nos maigres ressources qu’on va utiliser pour une autre journée nationale du pardon mais les problèmes seront toujours là. Comment on peut panser les plaies sans faire un peu mal ?

  • Le 4 avril 2019 à 00:29, par Un Burkinabê En réponse à : Situation nationale : La CODER et le Premier ministre parlent « réconciliation nationale »

    Les partisans de la Réconciliation Nationale ne sont pas sérieux. Je conseille au 1er Ministre que si Réconciliation il doit y avoir il faut au moins suivre la démarche suivante.
    1- Evaluer la journée du pardon du 30mars 2001. A t-elle été bien fait ? Ce que nous vivons aujourd’hui n’est il pas la conséquence de cette journée ? Au moment où des burkinabê avaient proposé cette journée du pardon, pourquoi n’avaient ils pas choisi la triptique Vérité-Justice-Réconciliation ? Avaient-ils identifié la deliquescence de notre Etat comme risque au cas où la trilogie n’est pas suivi ?
    2- Prévoir et mettre des mécanismes pereins de suivi des pratiques source de menace contre la cohésion nationale.

  • Le 4 avril 2019 à 07:30, par Mamy En réponse à : Situation nationale : La CODER et le Premier ministre parlent « réconciliation nationale »

    Internaute Burkinavê, vous avez vous même donner la réponse à ma place en demandant d’évaluer la journée de réconciliation de 2001. Je le dis et le répète, il y a des gens qui évoquent la journée de réconciliation de 2001 quand ça les arrangent et les même se plaisent à dire aussi que ce n’est pas une réconciliation. C’est clair, il faut rendre justice aux dossiers, il n’est pas question qu’on privilegie un mort par rapport à un autre. Sinon, vous verrez. Tous ceux qui ont été à la base de l’insurrection, du putsch, ceux qui ont brûlé les maisons, ceux qui ont pillé le pays dans les gouvernements Compaoré, ces gens qui sont en train de piller ( ministres, DG, etc.), ne nous pressons pas, tout sera réglé et chacun aura pour son compte. On est là, on voit, on vit... Inch’Allah !

    • Le 4 avril 2019 à 12:54, par Mafoi En réponse à : Situation nationale : La CODER et le Premier ministre parlent « réconciliation nationale »

      @Mamy au risque de t’offenser,tu as un problème de sémantique car je commence à comprendre ce que tu entends par "réconciliation nationale" qui pourrait être "justice" alors que pour les autres comme les membres de cette fameuse coder,"réconciliation nationale" équivaut à balayer tous ces crimes odieux du revers de la main et surtout à dérouler le tapis rouge à leurs auteurs sans aucune forme de discussion comme la case "justice".Donc une fois de plus et si je t’ai bien compris,tu aurais pu éviter d’embrouiller ton monde en parlant plutôt de justice,réparation au lieu d’emprunter les éléments de langage de ces voyous avec leur réconciliation nationale

  • Le 4 avril 2019 à 13:08, par Konkona En réponse à : Situation nationale : La CODER et le Premier ministre parlent « réconciliation nationale »

    Franchement, Mr le Premier Ministre, notre pays a beaucoup souffert et n a vraiment plus besoin de vos semblants de jeux. Les populations sont fatiguées de vos jeux politiques. Quand je pense à votre âge et à celui de Mr OUEDRAOGO, j ai des larmes aux yeux. Si à vos âges vous continuez de jouer ainsi, que voulez vous que les plus jeunes deviennent. Tous les jours que Dieu fait, ce sont des rencontres , des images à tromper les populations meurtries. SVP, Dieu vous a donné la chance de profiter de la vie et de travailler. Laisser la chance aux autres. Ayez pitié de ce peuple que SANKARA a voulu sauver et qui, malheureusement a été tué. Pour trouver du travail pour les Burkinabé, on n a véritablement pas besoin de ce que vous faites, pour partager équitablement les richesses de ce pays, on n a véritablement pas besoin de faire le cinéma que vous faites ? Savez vous combien de degré il fait actuellement au Burkina ? Pardon arrêtez ça et occupez vous du peuple. Vous êtes payé pour cette mission. Je ne voulais pas le dire mais prenez l exemple du Ghana ou du Sénégal. Le gouvernement du Ghana avec son brave Président, vient de prendre une importante decision sur les importations ppur bouster l economie du pays. Avez vous suivi la cérémonie d investiture du président Macky ? Mr OUEDRAOGO Ablassé , n est ce pas un honneur pour vous de quitter et laisser la place aux autres ? Le peuple a beaucoup trop souffert SVP. Avez vous suivi les derniers développements de la situation en Algérie ? Un vrai combattant qui a voulu abuser du peuple et voyez vous, il a fini par demander PARDON et sortir par la petite porte. Regardez comment souffrent les fonctionnaires pour recolter des miettes à la fin du mois. Ces fonctionnaires qui sont sans possibilités de soin adéquats, sans possibilités d éducation adéquate pour leurs enfants, ces fonctionnaires qui souffrent énormément comme s’ils vivaient hors de leur pays, regardez comment souffrent nos commerçants, nos braves Burkinabé entrepreneur, regardez comment souffrent les élèves de parents pauvres, regardez comment souffrent les militaires, policiers, gendarmes, eaux et forêts, regardez devant vous dans quelle misère sont pour la plupart des burkinabé, Bref...tôt ou tard, Dieu sauvera ce peuple. Malheur à ceux qui baillonnent leur peuple.

  • Le 4 avril 2019 à 22:06, par Dibi En réponse à : Situation nationale : La CODER et le Premier ministre parlent « réconciliation nationale »

    Soyons sérieux ! Le Burkina faso ne mérite ce type de politicien débile aux jambes molles et à la main gauche lâche. On aimerait savoir qu’il n’ait pas été atteint d’hémiplégie cérébrale.
    Oui à la réconciliation ! Mais non à l’impunité comme le souligne à juste titre nombre de nos concitoyens sur le forum du fasonet.
    Oui à la réconciliation ! Et non à l’injustice !
    Non aux crimes d’Etat ! Non aux crimes de masse en vue de son maintien arrogant et autistique au pouvoir !
    Non aux crimes économiques qui a fait du Burkina-Faso, un pays exportateur de diamants, de café et d’armes de guerre contre l’Afrique ; ce régime maffieux et honni qu’a été le pouvoir du satrape Compaoré devenu Kouassi Blaise. Et qu’en interne, d’aucun voudrait, toute honte bue, revienne aux affaires ! Bref, ils voudraient remettre dans le poulailler le renard porteur de la gale et de la peste.
    Non ! Nous ne voulons pas d’un deuxième assassinat de la fine fleur de notre jeunesse massacrée par ce régime de malheur et de trahison de notre peuple, lors du soulèvement populaire qui a vu avec ravissement son exfiltration et celle de toute sa bande de criminels par la France néocolonisatrice ; cette France opposée à ses propres principes et toujours soutenue chez nous, en Afrique, par toute une vermine débilitée. Comme ici cet entremetteur putasse en mission de médiation pour médiation sans conditions.
    Pauvre bonhomme porteur de bons sentiments et préoccupé par la nation qu’il piétinerait le premier par accointance idéologique avec l’ancien régime et par intérêts bien calculés.
    Qu’Ablassé qui est loin d’être blasé, nous dise qui le missionne dans cette affaire ?
    Est ce son bon flair politique d’acquis à la réaction néocoloniale par atavisme idéologico-culturel ? Ou s’agit-il des martyrs, tombés en 2014 et 2015, de notre peuple qui lui demandent de faire mission-de-bons offices en passant par perte et profit leur sang versé. Ce qui a permis de déculotter un régime honni.
    Cette victoire là, n’en déplaise à des politiciens aux petits calculs de carrière néocoloniale, ne peut-être recouverte par le mépris et le déni.
    Oui à la médiation ! Mais à condition que les criminels en fuite, bien protégés à l’extérieur et encore soutenus en interne par la vermine françafricaine qui nous étouffe, viennent répondre de leurs crimes et à la demande de justice de notre peuple, avant et Avant Tout d’Abord !
    Na an lara, an sara !
    La Patrie ou la mort !

  • Le 5 avril 2019 à 05:31, par AMADOU En réponse à : Situation nationale : La CODER et le Premier ministre parlent « réconciliation nationale »

    Bien dit Dibi. Ablassé est un plaisantin . Il cherche des sous ou une renommée avec Blaise. Hier il a fustigé le premier ministre. Le président c’est tous les jours. Même l’opposition à été fustigé. Son parti n’existe que par le bureau.

  • Le 5 avril 2019 à 07:55, par taali woto ti wind bef poorin En réponse à : Situation nationale : La CODER et le Premier ministre parlent « réconciliation nationale »

    Quand j’écoute tous ceux qui veulent aller à l’encontre de la Reconcialiation, ce sont des gens qui ne peuvent construire, sauf que de détruire. La Reconcialiation est un acte noble, spirituel, c’est un outil de l’amour de Dieu qui ne fait pas table rase sur les erreurs, les crimes de sang et économiques mais qui propose une voie non rigide. Le sentier de la justice classique est si étroite, incertain, parfois inapproprié et meme utopique de pouvoir tout les résoudre, rendre justice, et d’ailleurs de quelle justice parfois truffée de mensonge, de faux et d’injustuce avant de se réconcilier. Le Rwanda et l’Afrique Sud ont vite compris cela, car leurs autorités, leurs politiques ont compris que la justice classique n’est pas toujours un chemin ou le sentier idéal pour faire avancer un pays où tout le monde semble être mouillé, impliqué et responsable de tout le tohu bohu enregistré. Pour notre pays, ce sont les mêmes acteurs de plus de 30 ans qui sont toujours là et il est facile et myope de camper et de s’attaquer uniquement à certaines erreurs de la période de l’article 37, de l’insurrection, du coup d’État et juger quelques uns et occulter les autres "casseurs, pilleurs, brûleurs d’édifices et de domiciles, detereurs de cadavres pour recherche d’une justice inexistante". Le malheur du Faso, ce sont toujours les autres qui sont mauvais pas nous "enlevons la poutre qui est dans notre oeil avant d’enlever celle des autres". Dans certains pays, les caciques du CDP mus en MPP sont traités avec la même rigueur que les autres car c’est même pipe, même tabac, ceux qui se sont dedouanne’s, des erreurs du CDP en se réfugiant dans le MPP, sont ceux-là qui portent aujourd’hui la lourde responsabilité de décès macabres, de l’hécatombe des burkinabés. Jamais de mémoire d’hommes, aucun régime n’a enregistré autant de pleurs, de cris et d’amertune de veuves, de veufs, d’orphelins, de parents et d’amis. Quel label et quel palmarès macabre ? Surtout des jeunes sont tombés à la fleur de l’âge et l’avenir de ces familles est sombre. Le PNDES tant prôné est-il fait pour des defunts ou pour des vivants ? Cette période sombre restera gravée par du sang d’innocents, de jeunes. Mais qui peut nous dire si certains caciques du pouvoir n’ont pas dégusté du champagne, du vin du caviar afin de tenter d’oublier le malheur du Burkina Faso. Ils se sont cachés leur visage pour ne pas voir les larmes des parents et amis des burkinabés massacrés et abandonnés. Ils ont géré le pouvoir en promotionnaires, malheureusement il y avait parmi eux des personnes peu humbles, orgueulleuses, suffisantes, bombant leur poitrine, alors que c’est celles des jeunes burkinabes qui etaient exposées, des paisibles populations exposées aux terroristes. Malheureusement il y a également des burkinabés assoiffés de sang. Il faut avoir le courage de le reconnaître, qu’il existe des vampires parmi les burkinabés qui sont aussi pires que les terrotistes venus d’ailleurs, c’est ceux qui ne souhaitent pas voir revenir la paix, la quiétude et la Reconcialiation véritable pour un mieux vivre-ensemble entre tous les burkinabés

    • Le 5 avril 2019 à 13:15, par Mafoi En réponse à : Situation nationale : La CODER et le Premier ministre parlent « réconciliation nationale »

      @taali woto ti wind bef poorin,tu es quand même très gonflé car pour justifier cette mascarade dite "réconciliation nationale",tu oses prendre des exemples extrêmes avec le Rwanda avec son génocide des Tutsis de 94 ayant entraîné plus de 900 000 morts et l’Afrique du Sud avec sa politique d’apartheid où de 48-94 il y avait une ligne de front entre Noirs et Blancs vivant sur le même territoire.Alors maintenant prenons le cas du Burkina:où tu mets le curseur comparativement à tes 2 exemples ?En plus comme tu es de très mauvaise foi,tu pars chercher des exemples lointains pour amuser la galerie car pourquoi tu ne prends pas le cas de la CI qui est tellement proche de nous à tel point que celui (bilaise kouassi né compaoré) que tu veux que tout le Burkina se courbe pour lui dérouler le tapis rouge et svp sous des acclamations nourries,avait aidé son frère allassane dramane ouattara à devenir président de la CI en entretenant une rébellion sur notre sol et ensuite en massacrant plus de 3000 Ivoiriens en 2010 ?De 2011 à ce jour,peux-tu nous donner un bref cours pédagogique sur la réconciliation nationale ivoirienne ?
      Ce qui est certain,si vous cherchez à ajouter des problèmes à d’autres,je prie que votre rêve puisse se réaliser avec tous ces criminels (bilaise kouassi né compaoré et compagnie) rentrant triomphalement sur le sol burkinabè sans passer par la case prison et c’est là que nous profiterons pour accomplir l’ultime geste salvateur en nettoyant très proprement notre chère patrie.Tiens-toi le pour dit.A bon entendeur,salut !

    • Le 5 avril 2019 à 20:31, par lepaysvamieux En réponse à : Situation nationale : La CODER et le Premier ministre parlent « réconciliation nationale »

      Personne n’est contre la réconciliation. Seulement la bienséance voudrait que chacun soit situé sur sa responsabilité dans la survenue de ce qui nécessite la réconciliation. C’est à dire la vérité, la justice et enfin la réconciliation.

  • Le 5 avril 2019 à 18:39, par caca En réponse à : Situation nationale : La CODER et le Premier ministre parlent « réconciliation nationale »

    Dans les évangiles Jésus disait ceci : Comme Jésus connaissait leurs pensées, il leur dit : Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister. Mt 12:25
    La suite de la pensée de Jésus : 26 Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même ; comment donc son royaume subsistera-t-il ? 27 Et si moi, je chasse les démons par Béelzébul, vos fils, par qui les chassent-ils ? C’est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges. 28 Mais, si c’est par l’Esprit de Dieu que je chasse les démons, le royaume de Dieu est donc venu vers vous. 29 Ou, comment quelqu’un peut-il entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, sans avoir auparavant lié cet homme fort ? Alors seulement il pillera sa maison. 30 Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse.
    Qu’il y a réconciliation nationale ou pas, pour l’instant ce qui est vrai au Faso, "l’homme fort qui dite sa loi est bien le terrorisme".

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