Le cadre de dialogue inter-partis est une jeune structure qui est financée par le Danemark et facilitée par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD). Elle est organisée en deux instances qui sont le comité exécutif dirigé par Djédjouma Sanou du parti de la majorité et le conseil d’administration, présidé par Me Gilbert Noël Ouédraogo, président de l’ADF/RDA.

Le président du conseil d’administration du cadre, maitre Gilbert Noël Ouédraogo

Selon le secrétaire national adjoint chargé de la formation politique et civique au sein du MPP, par ailleurs secrétaire exécutif du cadre de dialogue inter-partis, Djédjouma Sanou, ledit cadre regroupe les partis de la majorité présidentielle, c’est-à-dire, ceux qui soutiennent le programme du président du Faso et les partis de l’opposition, regroupés à travers le chef de file de l’opposition.

« Il n’y a pas de cadre qui regroupe les partis politiques, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition et c’est ce cadre que nous venons de créer pour nous permettre de nous retrouver entre partis politiques, acteurs que nous sommes, engagés dans la vie publique, afin de lutter pour l’intérêt général, pour les politiques durables, pour la paix et la réconciliation nationale », a-t-il laissé entendre.

Aussi, il a noté que « le tout ce n’est pas de s’entendre forcément, mais de dessiner les contours et s’entendre sur les désaccords pour le bien de la Nation ». Selon lui, cette structure n’est pas créée pour empêcher le débat politique. Mais plutôt pour permettre à ses membres, de poser les bases durables des politiques générales. C’est pourquoi, il a souhaité que ce cadre soit un instrument d’éducation pour tous.

Monseigneur émerite Anselme Titiama Sanon

Ainsi, le sujet clé de ce premier dialogue politique du cadre était la réconciliation nationale. Pour animer le débat, le cadre a fait appelle à des personnes ressources notamment, monseigneur émérite Anselme Titiama Sanon. Pour lui, la création de ce cadre est une autre manière de faire de la politique pour le bien commun et non pour celui d’un parti ou de certaines personnes.

C’est pourquoi, il a salué et félicité les initiateurs mais aussi prononcé des bénédictions pour la structure afin que ceux qui la portent et qui veulent un « Burkina nouveau », puissent entrainer tout le monde. « Je n’ai jamais vu une structure qui regroupe tous les partis politiques. Ce dialogue politique est un chemin en or qui est ouvert et chacun doit appuyer cet effort. C’est un chemin nouveau pour ce pays », a dit Anselme Titiama Sanon.

Le secrétaire exécutif du cadre de dialogue inter-parti, Djédjouma Sanou,

Toutefois, il a indiqué que le dialogue est la source de la consolidation d’une famille. Il invite cependant les Burkinabè au dialogue, à la paix et à la réconciliation nationale. Au cours de la rencontre, il a demandé à chacun de saluer l’autre au delà des divergences qui peuvent exister.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net