LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Centenaire du Burkina : « C’est le peuple qui écrit son histoire, ce ne sont pas quelques universitaires », estime Soumane Touré du PITJ

Publié le dimanche 31 mars 2019 à 23h30min

PARTAGER :                          
Centenaire du Burkina : « C’est le peuple qui écrit son histoire, ce ne sont pas quelques universitaires »,  estime Soumane Touré du PITJ

C’est dans un contexte de commémoration du centenaire du Burkina, que le Parti de l’indépendance, du travail et de la justice (PITJ) a effectué sa 13ème rentrée politique, ce samedi, 30 mars 2019 à Ouagadougou. Du centenaire, le parti en a toujours évoqué ces dernières années, surtout à la faveur de ses rentrées politiques, pour inviter à une véritable introspection aux fins de mieux avancer.

« Il faut s’arrêter, il faut marquer une halte, avoir le courage de se regarder dans les yeux, de se dire la vérité. Qu’importe l’ordre dans lequel le triptyque vérité-justice-réconciliation va être mis en œuvre, il faut réunir toutes les forces vives de la nation pour un débat de centenaire franc, sincère et patriotique, mettre à nu les problèmes, les insuffisances, liquider les lourds contentieux de crimes politiques, de crimes de sang et de crimes économiques, pour se donner des chances d’aborder le prochain centenaire avec quelques espoirs de réussite. C’est la seule méthode pour passer la main à la cinquième génération et construire la cinquième république », campe le premier responsable du PITJ, Soumane Touré.

Il dit constater que la situation nationale ne s’améliore pas, « elle ne fait que s’empirer ». C’est pourquoi, pense-t-il, la commémoration du centenaire doit interpeller tout le monde à prendre des initiatives dans le débat. « C’est suffisamment sérieux », insiste M. Touré, soutenant dans ce sens qu’aujourd’hui, « le Burkina Faso menace de disparaître et les populations menacent de s’affronter ». Pour le PITJ, dans un regard sur la commémoration telle qu’organisée par le gouvernement, « c’est le peuple qui écrit son histoire, ce ne sont pas quelques universitaires ».

De l’avis des responsables du PITJ, il y a « des choses » dans le pays et il faut avoir le courage de s’assoir pour en parler car, elles peuvent déraper. « Vous le savez très bien comme moi, que tout le monde est en train de s’armer. Où va-t-on ? N’est-il pas suffisamment sérieux pour qu’on se retrouve tous, toutes les force vives de la nation, pour parler de nos problèmes et envisager l’avenir ; un avenir de paix et d’unité ? C’est pourquoi nous disons que tout le monde doit prendre des initiatives. Prenez des initiatives, commencez à en parler. Si vous n’en parlez pas, eux (dirigeants, ndlr) ne diront rien ; parce que ça ne les arrange pas d’ouvrir ces débats-là. Les usurpateurs du MPP ne veulent pas. Même la classe politique, elle ne veut pas ; parce qu’elle est compromise. (…). Vous voyez comment ils sont pitoyables, les gens du CDP ! On les a battus par une insurrection, et puis après, ce sont eux qui supplient pour entrer dans les choses anti-constitutionnelles ; ils sont au CNT (Conseil national de la transition), ils veulent entrer au gouvernement, on va jusqu’à prendre un nouveau code électoral contre eux, ils vont à Abuja (siège de la Cour de justice de la CEDEAO, ndlr), mais ils reviennent et se soumettent à ça. C’est sur ces gens-là vous comptez ? », s’insurge Soumane Touré.

Un contexte national délétère !

Soumane Touré ne fonde pas d’espoir sur 2020 (élection présidentielle) avec la classe politique actuelle. Pour lui, des gens doivent d’ailleurs être traduits à la CPI (Coup pénale internationale), référence faite au drame de Yirgou. « On ne peut, face au génocide de Yirgou, passer son temps à discuter du nombre de morts. Crime de guerre : on va réveiller des gens, on leur met des balles dans la tête. C’est quoi ça ? Où on va ? Vous sentez-vous en sécurité ? Moi je veux vivre dans un pays en paix, où tout le monde s’aime... C’est cela la vie ensemble. Mais comment on va réaliser cela ? On ne peut attendre ça de la classe politique actuelle… (…). Nous avons dit : n’obligez pas les gens, autres que ceux que vous voyez là, à prendre des armes pour instaurer la démocratie, ça peut venir. Les gens vont prendre les armes pour se défendre ; ils en achètent, nos autorités sont au courant, ce n’est pas un secret. (…). Dans les pays où il y a eu de grandes crises (et jusqu’à présent on n’a même pas encore trouvé de solutions), les raisons sont l’accaparement du pouvoir par une ethnie, la question foncière, le déséquilibre dans le développement des régions et le détonateur, ce sont ces institutions frauduleuses et mal organisées. Vous avez réuni tout le kit dans le Burkina…. Si vous ne faites pas attention, cette fameuse élection de 2020 que vous voulez là, c’est le détonateur de l’explosion et c’est cela que nous ne voulons pas », déballe-t-il sur un ton d’avertissement sur la gravité de la situation.

Selon Soumane Touré, celui qui n’est pas capable d’anticiper et prévoir les problèmes sur deux ans au moins, ne mérite pas de diriger le pays. Il appelle à l’émergence d’une nouvelle classe politique, « plus responsable, plus démocratique ».

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 31 mars 2019 à 09:00, par NZ En réponse à : Centenaire du Burkina : « C’est le peuple qui écrit son histoire, ce ne sont pas quelques universitaires », estime Soumane Touré du PITJ

    L’émergence d’une nouvelle classe politique ne concerne pas que les autres partis. Il faut commencer par donner l’exemple au lieu de le dire. Pour votre prochaine conférence de presse, on aimerait voir des jeunes du PITJ à votre place. Toi et tous ceux qui sont autour de toi devriez laisser la place aux jeunes. L’avenir appartient à la jeunesse et non à ceux qui ont fini leur jeunesse.

  • Le 31 mars 2019 à 10:10, par Sidketa En réponse à : Centenaire du Burkina : « C’est le peuple qui écrit son histoire, ce ne sont pas quelques universitaires », estime Soumane Touré du PITJ

    Je prends toujours du plaisir à lire ce tonton.
    Puisse Dieu vous garder longtemps parmi nous.
    On viendra encore dire des mots durs en votre encontre quand bien même vos propos sont d’une certaine clarté.

    Cordialement

  • Le 31 mars 2019 à 10:52, par Kabre benjamin En réponse à : Centenaire du Burkina : « C’est le peuple qui écrit son histoire, ce ne sont pas quelques universitaires », estime Soumane Touré du PITJ

    Merci au vieux pour son éclairage sur la situation. Malheureusement son égoïsme lui rend aveugle à tel point qu’il pense que le verbe aimer existe en politique ni en matière de gestion d’un pays. Il parle que les gens sont entrain de s’armer. Il faut être, un vieux malade mental pour souhaiter de tel comportement à son peuple. Toute façon même les peuples dits saints comme Israel, Arabi saoudite et autres ont toujours vecus des crises. Et toutes ces crises dans le monde ne rien d’autre que l’hegemonie des grandes puissances sur les petits pays en quête de survivance. Au lieu d’appeler les politiciens au bon sens du vivre ensemble , il se permet de poser lui ses conditions pour une paix durable. En quoi les burkinabè ont-ils des problèmes entre eux en matière de vivre ensemble. Le cas de Yirgou constitue une situation à part. Je n’ai pas besoin de trop developper pour vous faire comprendre. Et justement c’est des gens comme vous autres qui allumiez le feu pour créer la panique mais Dieu en Grand.

    Pour moi, quand on est moribond on doit faciliter le vivre ensemble au lieu de vouloir créer une situation où tout le sera dans votre situation de personne deseperée. Que Dieu benisse le Faso.

  • Le 31 mars 2019 à 10:59, par WCFZ En réponse à : Centenaire du Burkina : « C’est le peuple qui écrit son histoire, ce ne sont pas quelques universitaires », estime Soumane Touré du PITJ

    Je connais un autre incapable qui echoua et publiquement et poliquement et vous et moi on reconnait qu’en meme cela.

  • Le 31 mars 2019 à 15:09, par Tounsida En réponse à : Centenaire du Burkina : « C’est le peuple qui écrit son histoire, ce ne sont pas quelques universitaires », estime Soumane Touré du PITJ

    Les propos du genre : "l’accaparement du pouvoir par une ethnie", "genocide" me laissent perplexe quant aux intentions réelles de certaines personnes. A la fin on a l’impression que quand on tente vainement de conquérir le pouvoir on fini par attribuer son échec aux causes ethniques. Sinon, regardez la configuration actuelle du gouvernement et dites moi en quoi cela est constitue intentionnellement une domination d"une ethnie au Burkina. Ceux qui sont sorti chasser Blaise Comparé étaient en majorité des gens de la même ethnie que lui. Arrêtez de mettre de l’huile sur du feu. Je n’ai confiance en aucun politicien. Pour ce qui est du cas deplorable et condamnable de Yirgou, nous attendons que les coupables soient condamnés à la hauteur de leur forfait. Mais avant d’utiliser le mot "genocide" monsieur donnez nous la definition de ce mot. Prouvez nous qu’une ethnie a planifié d’éliminer une autre ethnie sur tout l’étendue du territoire Burkinabè.

    • Le 31 mars 2019 à 22:19, par TOUSSIDA En réponse à : Centenaire du Burkina : « C’est le peuple qui écrit son histoire, ce ne sont pas quelques universitaires », estime Soumane Touré du PITJ

      Et pourtant Tounsida ! Bien de gens honnêtes, avec peut-être vous-même, pensent bas ce que Mr Soumane Touré dit haut. Ne vois-tu pas que la distribution des postes ministériels et des postes dans les grandes institutions à sous ne reflète pas du tout la configuration géo-culturelle de notre pays ? D’ailleurs on dirait que les institutions à sous comme SOFITEX, DG-Douane, etc......sont des chasses-gardés de certains depuis l’accession de Blaise au pouvoir ! En observant la répartition des postes importants on en vient à se demander si le Burkina est vraiment multiculturel. On ne voit même plus la trace de certaines ethnies à partir d’un certain niveau de hierarchie. J’aurai appris qu’il y a des ethnies qui haissent d’autres sans pour autant en donner les raisons. Mais c’est peine perdue car à quoi sert la haine gratuite des humains si Dieu vous a béni et vous a donné les moyens de vivre sans faire le clown, sans devoir ramper devant n’importe quel guignol ? Voyez comment les bissa sont fiers et progressent malgré tout...

      • Le 1er avril 2019 à 04:42, par Hess En réponse à : Centenaire du Burkina : « C’est le peuple qui écrit son histoire, ce ne sont pas quelques universitaires », estime Soumane Touré du PITJ

        Faisons attention avec les amalgames.
        Il y a combien de Mossis au Burkina (6 ou 7 millions) ? Combien sont des fonctionnaires au Burkina (300 mille au max) ? Combien sont des militants politiques (100 000 au max) ? Combien ont des hautes fonctions (5000) ?
        Faisons attention et soyons responsables dans les propos. Est-ce que le fait que nous ayons une administration et un système politique dysfonctionnels sont le fait des millions de Mossis ? Résumé la vie du pays à la fonction publique et à la politique est simplement irresponsable.

        S’il vous plaît soyons sages dans nos déclarations publiques. L’anonymat ne doit pas nous rendre bêtes.
        Améliorons la fonction publique et la vie politique sans créer des problèmes.

  • Le 31 mars 2019 à 22:34, par Bebeto En réponse à : Centenaire du Burkina : « C’est le peuple qui écrit son histoire, ce ne sont pas quelques universitaires », estime Soumane Touré du PITJ

    Papi Touré, vous parlez trop. Prouvez au Burkinabè ce que vous valliez en 2020. SVP Papi ayez au moins un petit conseiller municipal au BF, au moins on pourra vous prendre un peu au sérieux. Sinon tout votre bruit là, ce n’est que du vent.
    Vivement que 2020 arrive, nous saurons qui vaut quoi.
    En attendant Le Président Rock n’organisera aucun "djandjoba" politique genre CCRP a la Blaise pour que des dégénérés politiques viennent s’asseoir autour de la table. Cette époque des "djadjoba" politiques de l’ex dicrateur Blaise Compaoré s’est terminée. Papi Touré chaque fois que vous allez rater le Traun en gare, il vous faudra attendre 5 ans. Donc organisez vous bien pour 2020, autrement le prochain RDV ce sera en 2025. L’insurrection populaire n’autorise plus les "djandjoba" politiques au frais du contribuable. C’est fini !!!
    Les règles du jeu ce sont les élections et la périodicité c’est chaque 5 ans. On saura qui est qui et qui vaut quoi. La grande gueule des politiciens n’intéresse plus les Burkinabé.

  • Le 1er avril 2019 à 10:08, par questionnement En réponse à : Centenaire du Burkina : « C’est le peuple qui écrit son histoire, ce ne sont pas quelques universitaires », estime Soumane Touré du PITJ

    @Pigeon vert. Avant même que les mossis n’aient réagi, vous aviez su qu’ils le feraient. Belle anticipation, même si on comprend que face à toute action, il se produit une réaction. Par contre le fait de prédire leur haine viscérale contre Monsieur Soumane Touré est quelque peu troublante. Cette prédiction ne trouverait-elle pas sa justification dans les termes même de votre intervention, à savoir « grand ouest », « empire mandingue » ? L’autre question est de savoir si on peut plaider pour le grand- ouest et pour l’autonomie des dignes héritiers de l’empire mandingue sans pour autant détester, je ne dirai pas avoir une haine viscérale contre, les mossis ? Quelle est alors la part de subjectivité ou d’objectivité dans votre anticipation et votre prédiction ? A ce jeu, ne risque -t-on pas, si ce n’est dessein, de reproduire le schéma à l’ivoirienne pour justifier une rébellion et diviser le pays en deux ? Cette dernière question vaut également pour @TOUSSIDA (bien en majuscule) qui semble argumenter en faveur de la division. Quelle différence fait-on entre un DG d’une institution (tout court) et un DG d’une institution à sous ? Dans une République où l’orthodoxie financière est de mise et où l’Autorité Supérieure de Contrôle de l’Etat et de la Lutte contre la Corruption (ASCE-LC) produit régulièrement des rapports, l’analyse peut-être mal comprise. Pour finir, la question hautement politique des postes ministériels ne relève - t-elle pas du jeu démocratique ? Autrement dit, ne doit-on pas donner toute la latitude au souverain de décider seul du choix des personnes pour mettre en œuvre le programme pour lequel il a été élu ?

  • Le 1er avril 2019 à 10:58, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Centenaire du Burkina : « C’est le peuple qui écrit son histoire, ce ne sont pas quelques universitaires », estime Soumane Touré du PITJ

    ’’Prenez des initiatives, commencez à en parler. Si vous n’en parlez pas, eux (dirigeants, ndlr) ne diront rien ; parce que ça ne les arrange pas d’ouvrir ces débats-là’’.

    - Mr Touré vous avez totalement raison. Il faut qu’on en parle et clairement sans obscurité. Mais voyez par exemple le massacre peul, si on en parle, il y a des gens qui crient au loup alors que c’est la réalité. On traque les peuls et ils sont maltraités. Au Mali des gens responsables ont dissous les milices d’autodéfense. Chez nous ces milices criminelles et génocidaires (Interamew) escortent les autorités avec leurs armes (obtenues comment ?) alors que les unités d’élite de l’Armée sont là pour ce travail !!! Et on ne veut pas qu’on en parle. Si tu cries aussi aus mossis, on te dit yeyeyeyeyeyeeee....sujet sensible ! Pourtant on ne peut pas se taire éternellement sur ces questions qui pourraient tuer notre pays !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 1er avril 2019 à 11:06, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Centenaire du Burkina : « C’est le peuple qui écrit son histoire, ce ne sont pas quelques universitaires », estime Soumane Touré du PITJ

    - Observez chers internautes ! Toute la vérité que Soumane Touré claque s’exprime ici sur les réactions des internautes. Voyez ! Il n’y a que les mossis à l’image de Kabré et autres qui insultent le vieux Touré et le dévalorisent parce qu’il dit la vérité que eux-mêmes savent mais contestent ! Où se trouve alors l’honnêteté ? C’est une preuve que le mossi refuse de s’améliorer, est ethniciste et se croit tout permis !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 1er avril 2019 à 11:12, par artel En réponse à : Centenaire du Burkina : « C’est le peuple qui écrit son histoire, ce ne sont pas quelques universitaires », estime Soumane Touré du PITJ

    si il est vrai que les gens sont entrain de s’armer il faut que les gouvernants prennent les mesures pour éviter le ko

  • Le 1er avril 2019 à 12:16, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Centenaire du Burkina : « C’est le peuple qui écrit son histoire, ce ne sont pas quelques universitaires », estime Soumane Touré du PITJ

    - Lu pour vous, tous les mossis incrédules qui insultent ici, dans lefasonet.bf du 15 septembre 2017 : ‘’La grande résistance au colonisateur encore appelée la Guerre de Bani-Volta est une grande révolte de la Boucle de la Volta Noire 1915-1916. Les révoltes auraient éclaté dès 1914, d’abord chez les Toussian, puis par embrasement chez les Tiéfo, Turka, Karaboro, Samba et Gouin dans l’Ouest du pays. Au nord, ce sont les Touaregs qui rompent l’équilibre de la paix coloniale à travers de violentes manifestations. Une année plus tard, en 1915 et jusqu’en 1916, les abus du colonisateur français dans la conscription des bras valides pour la grande guerre qui se déroulaient en Europe provoqua dans le village marka de Bouna la révolte. Comme par une traînée de poudre, l’étincelle de la révolte embrasa entièrement toute la Boucle de la Volta noire. Ainsi Marka, Bwa, Sanan, Léla, Nouni secouèrent le joug colonial en exprimant leur ras-le-bol à propos des exactions qui frisaient pour les Africains le non-droit et le déni total de leur liberté’’.

    On ne parle pas des mossis ! En plus dans le livre ‘’Roug-benga’’ de Norbert Zongo, il est dit que cette révolte a été écrasée par le colon aux environ de Thiou (Boulkiemdé) par suite de trahison de chefs mossis que les leaders de la rébellion ont voulu mobiliser pour la cause. Ces chefs se sont rendus nuitamment et à pas feutrés de chevaux (je suppose) pour tout dire au colon.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 1er avril 2019 à 14:53, par Dedegueba Sanon En réponse à : Centenaire du Burkina : « C’est le peuple qui écrit son histoire, ce ne sont pas quelques universitaires », estime Soumane Touré du PITJ

    Vous ne voyez pas qu’il y a " glissement " sur le terrain de l’ethnicité ? Toute chose qui arrange les ennemis sans visage, qui nous attaquent ? Attention attention ? Après les peuls, les mossis ?
    Moi j’aime tellement blaguer avec les mossis que souvent on me prend pour un samo.
    Je dis pour les taquiner, que lorsqu’on est les plus nombreux, le "bon" aussi devient " nombreux", mais le " mauvais" aussi. Mais de nos jours, quelle famille peut se vanter de ne pas être " infiltrer" par une autre ethnie ? S’il vous plaît ne plaisantins pas avec ça.
    Je n’ai aucun complexe à ce qu’un DG de la douane ou un directeur de la Lonab, soit un Sawadogo ou Lompo, ou Agh si le seul critère de sa nomination est la compétence. C’est en cela que nos politiciens ont une lourde responsabilité dans la cohésion à long terme de notre pays. Lorsqu’un leader politique malheureusement, déclare qu’il peut être un président élu parce qu’il est musulman, mossi et du plateau central, c’est un très mauvais message politique pour la cohésion nationale. Et on devrait le poursuivre pour atteinte à notre cohésion nationale.
    Ou on est une Nation ou on ne l’est pas. C’est pourquoi je suis fier de Bobo, qui aurait dû être une capitale sous régionale, du fait que togolais, béninois, sénégalais, maliens, nigériens , nigérians et mauritaniens y soient assimilés. Sans qu’on évoque leur origines. Les autres villes devraient suivre cet exemple, et Ouagadougou la première.... pour donner l’exemple. Sortez nous un maire central Diallo, Sirima, Sanou ou Kambou etc etc...et plus personne ne va surfer sur ces thèses régionalistes ou ethniques.

  • Le 1er avril 2019 à 15:36, par Bigbalè En réponse à : Centenaire du Burkina : « C’est le peuple qui écrit son histoire, ce ne sont pas quelques universitaires », estime Soumane Touré du PITJ

    Je crois que ce Monsieur doit plus s’occuper de son parti pour au moins avoir un demi-conseiller municipal faute de député à l’Assemblée Nationale. Ce n’est pas avec une rentrée politique à domicile avec une quinzaine de personnes que ce voyage vers la victoire électorale va se concrétiser d’ici là. Quant aux autres considérations, le Papy Touré Soumane doit se garder de faire des amalgames avec son ethnicisme et son communautarisme mal déguisés qui n’ont d’égal que le nombre des ses années déjà passées sur terre ! Attention car ce feux pourrait le brûler de son vivant, lui et ses arrières !

  • Le 2 avril 2019 à 11:45, par warrior En réponse à : Centenaire du Burkina : « C’est le peuple qui écrit son histoire, ce ne sont pas quelques universitaires », estime Soumane Touré du PITJ

    Merci à Soumane .Vous dites la vérité. Les hypocrites et surnois vous traitent de fou. Même les fous ne disent toujours pas des propos insensés. Lorsqu’il n’y aura plus de fous pour lancer les alertes soyez sur que nous irons tout droit dans le mur. On dira alors que le fou avait raison. Tirons donc leçon car le dicours de Soumane ne varie pas : un discours constant dans la vérité. Sachons utiliser notre intelligence

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique