Avec l’évolution constante que connaît le système de santé au Burkina, l’Ordre national des infirmiers et infirmières du Burkina Faso veut résoudre un certain nombre de préoccupations.

C’est ainsi que l’Ordre a décidé, à travers son deuxième congrès, de renforcer les capacités de ses membres pour répondre aux préoccupations actuelles liées à l’exercice de la profession infirmière au Burkina Faso. Ce congrès sera aussi l’occasion de renouveler les instances de la structure.

Le président de l’ordre des infirmiers et infirmières.Robert Ouédraogo

« Le mérite de la confiance ne peut se faire qu’à travers le sérieux au travail, le bannissement des pratiques alternatives et le respect des valeurs professionnelles, (…) car la confiance et la reconnaissance des populations envers nous ne se feront que grâce à ce que nous leur apportons comme soins de qualité », a déclaré le président national de l’Ordre des infirmiers et infirmières, Robert Ouédraogo.

Les participants

Durant trois jours, à travers des discussions, des travaux en sous-commissions suivis de plénières, les congressistes vont se pencher entre autres sur le rôle et la place de l’infirmier dans le système de santé du Burkina Faso, l’implication et les perspectives de l’application du système LMD dans la formation infirmière au Burkina Faso.

Le président du conseil national de l’ordre des infirmiers du Mali. Boubacar Sidiki Diabaté

Ainsi, les conclusions des travaux de ce congrès devraient favoriser le respect des valeurs cardinales du métier d’infirmier.
La députée Marie Isabelle Zongo, représentant le parrain Bala Alassane Sakandé, a encouragé les congressistes avant de les exhorter à mettre en pratique leur professionnalisme pour répondre aux attentes de la population.

Outre sa présence dans le cercle restreint des ordres professionnels du paysage de la santé dans notre pays, l’Ordre national des infirmiers et infirmières du Burkina a noué des partenariats avec d’autres ordres d’infirmiers dans la sous-région et a même contribué à leur mise en place. C’est ce qui justifie la présence, à ce congrès, du président du Conseil national de l’ordre des infirmiers du Mali, Boubacar Sidiki Diabaté.

Représentante du parrain Honorable Marie Isabelle Zongo

Créé en 2012, l’Ordre national des infirmiers compte environ 7 000 infirmiers toutes catégories et tous domaines d’exercice confondus. Son objectif est la protection de la santé des populations et de la profession par le contrôle et la régulation de la pratique infirmière.

Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net