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Emploi des femmes dans les sociétés minières : « Tout part de la formation », selon Tidiane Barry de la Chambre des mines

Publié le jeudi 28 mars 2019 à 23h00min

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Emploi des femmes dans les sociétés minières : « Tout part de la formation », selon Tidiane Barry de la Chambre des mines

L’Association des femmes dans le secteur minier du Burkina (AFEMIB), en partenariat avec l’ambassade du Canada au Burkina, a organisé un atelier de réflexion sur la place de la femme dans le secteur minier au pays des hommes intègres. Ce 28 mars 2019 à Ouagadougou, les travaux ont porté sur les pistes de solutions pour entraîner les femmes dans la chaîne de valeur des mines.

Renforcer la présence des femmes dans le secteur minier pour passer de 10% à 30%. Voilà l’un des objectifs de l’atelier de réflexion initié par l’Association des femmes dans le secteur minier du Burkina (AFEMIB). Le projet de l’AFEMIB s’appuie sur la politique féministe du Canada qui œuvre à mettre l’accent sur la femme dans le secteur minier. Au Burkina Faso, c’est un projet qui entend travailler pour une meilleure prise en compte des femmes dans le secteur. Il s’agit donc de parvenir à intégrer les femmes dans tous les métiers du secteur des mines et aussi dans la chaîne de valeur, en tant que fournisseurs de biens et services au profit des sociétés minières.

A cet effet, représentants de sociétés minières et organisations de la société civile partagent des idées pour résoudre les obstacles à l’inscription des femmes dans un secteur traditionnellement masculin. En plus de l’expertise féminine qui doit être au service de ce secteur, ils entendent faire bénéficier aux femmes les impacts socioéconomiques de l’exploitation minière.

Et Maimouna Guembré, vice-présidente de l’AFEMIB, d’espérer que les femmes détiendront désormais des permis d’exploitation sur les sites d’orpaillage ou d’exploitation minière industrielle à l’issue des conclusions de cette rencontre.

En effet, les 10% de femmes qui exercent dans le secteur minier sont presque toutes du personnel d’appui. Elles sont des secrétaires et des nettoyeuses, aux dires de Maimouna Guembré. Et pour inverser la tendance, « tout part de la formation », selon Tidiane Barry, président de la Chambre des mines du Burkina. « Il faut que les femmes puissent être formées aux métiers des mines et à tous les métiers supports qui encadrent le secteur minier, parce que c’est en ce moment qu’on va se retrouver avec un réservoir suffisant de compétences qui vont intégrer ce secteur », a-t-il- suggéré.

Même si certaines compagnies minières sont engagées à augmenter leur personnel féminin, cela devra s’accompagner d’une politique volontariste pour arriver à améliorer les chiffres, a-t-il conclu.

Mariam Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 29 mars 2019 à 08:26, par Un Burkinabê En réponse à : Emploi des femmes dans les sociétés minières : « Tout part de la formation », selon Tidiane Barry de la Chambre des mines

    Mr Barry arrêtez de nous distraire ! Les stages sont une étape très importante de la formation. Dites moi combien de stages les sociétés minières et d’exploration ainsi que les sociétés de forages miniers ont ils donné ces 5 dernières années ? Pensez-vous que cela soit possible dans des pays comme le Canada, les USA, le Ghana, etc...? Je vous défi et défi la Chambre des Mines du Burkina de rendre publique la liste détaillée des stages octroyés les dernières 5 années et vous serez ahuris. Sortez la liste par compagnie, nombre de stages octroyés par an et profils du stage, et vous verrez la vérité. Le stage est l’équivalent des évaluations à l’école. Sans stages c’est une formation baclée. Et comme notre ministère des mines est très faible à l’image du premier responsable du ministère ! Sinon pourquoi il n’ya toujours pas un service de suivi des stages dans le ministère ? Dans les cahiers de charge des compagnies la formation devrait figurer et être contrôlé rigoureusement car c’est ce qui restera lorsque la compagnie quittera le pays. Même dans la Responsabilité Sociale des compagnies elles mêmes la contribution à la formation des locaux (université, jeunesse, formation des locaux par les expats. qui laissent leur position aux nationaux au fur et à mesure, etc...) y est inscrit. Ça fait mal au coeur ! Et J’y reviendrai plus tard !

  • Le 29 mars 2019 à 11:13, par Un Burkinabê En réponse à : Emploi des femmes dans les sociétés minières : « Tout part de la formation », selon Tidiane Barry de la Chambre des mines

    Chères femmes, à ce que je sache au niveau de biens et services il n’ya pas de genre. Les entreprises n’ont pas de sexe. Une entreprise est une entreprise. On doit plutôt rendre la concurrence saine. Pourquoi vouloir imposer une chose aux compagnies étrangères alors que votre propre gouvernement ne le fait pas ? Est ce qu’il ya 30% de femmes dans le gouvernement de CJM Dabiré ?

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