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Cadre sectoriel de dialogue « commerce et services marchands » : Une performance physique de 76,10% en 2018

Publié le lundi 18 mars 2019 à 17h10min

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Cadre sectoriel de dialogue « commerce et services marchands » : Une performance physique de 76,10% en 2018

Sous l’égide du ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Vincent Dabilgou, le Cadre sectoriel de dialogue « commerce et services marchands » a tenu le 18 mars dernier, à Ouagadougou, sa revue annuelle au titre de l’année 2019. Il s’est agi de présenter le rapport annuel de performance de l’année 2018 de la mise en œuvre des différents sous effets attendus au 31 décembre 2018, tout en mettant en exergue le niveau de réalisation des produits et des indicateurs, ainsi que la situation de mesures et actions proposées dans la matrice de réformes stratégiques et d’investissements structurants du PNDES. La cérémonie a regroupé des participants provenant des ministères membres du CSD, des partenaires techniques et financiers, des collectivités territoriales, de la société civile et du secteur privé.

Maillon essentiel du dispositif de suivi-évaluation du Plan national de développement économique et social, le Cadre sectoriel de dialogue (CSD) vise à promouvoir le commerce et à améliorer la compétitivité du secteur. Il est constitué de cinq ministères. Il s’agit en l’occurrence des ministères en charge des Transports ; du Commerce ; du Développement de l’économie numérique et des postes ; de la Communication et des relations avec le parlement et celui de l’Economie.

Conformément à la politique sectorielle « commerce et services marchands », ces structures membres ont, au cours de l’année 2018, mené des actions permettant la réalisation des produits qui contribuent à l’atteinte des sous effets. Ces produits se résument à la production des titres de transports modernes et sécurisés au Burkina Faso ; au renouvellement du parc automobile poids lourds ; à la tenue des consultations aéronautiques ; à l’amélioration de l’accès aux crédits de financement aux entreprises de presse privée, entre autres.

A la faveur de la revue annuelle 2019 du CSD, c’est un bilan positif avec un taux d’exécution physique moyen des produits de 76,10% que le ministre en charge des Transports a présenté à l’assistance. « Pour l’année 2018, 41 produits ont été programmés pour être réalisés. Au 31 décembre 2018, sur les 41 produits qui ont été programmés, 19 produits ont été entièrement réalisés, 13 ont un taux avoisinant les 100%, 6 produits sont en cours de réalisation et 3 produits n’ont pas connu de démarrage », a-t-il détaillé, soulignant que la performance de 76,10% est en nette progression comparativement à celle de l’année 2017 qui était de 68%. Visiblement satisfait des résultats atteints, le ministre Vincent Dabilgou a félicité l’ensemble des acteurs du cadre de dialogue ainsi que les ministères concernés pour leur prouesse.

Des acteurs invités à redoubler d’efforts…

Dans le même ordre d’idées, il a exprimé ses vifs remerciements aux partenaires techniques et financiers (PTF) pour leur disponibilité à accompagner le Burkina Faso. « Ils disent qu’ils vont continuer à nous accompagner pourvu que nous ayons des opportunités qui créent l’emploi, qui créent des partenariats gagnant-gagnant. Je crois que c’est ce que nous allons faire, parce que notre secteur est un secteur de service tertiaire et dans ce domaine, les activités sont nombreuses mais aussi, nous devons pouvoir les recentrer pour avoir des activités qui portent l’emploi et le structurel dans notre pays », a-t-il annoncé en sus.

Le premier responsable du département des Transports a cependant fait remarquer que des obstacles ont entravé la bonne exécution des activités programmées. Il s’agit notamment de la dégradation sécuritaire, de la raréfaction des financements, de la pression de la demande mais aussi de la pluralité des acteurs. Pour l’année en cours, d’énormes défis restent à relever, et ce, malgré un bilan jugé satisfaisant. Conscient de cela, le ministre a invité les acteurs à redoubler d’efforts afin de venir à bout des difficultés et à garantir une meilleure performance au cours des années à venir.

Des PTF réaffirment leur disponibilité à accompagner le Burkina Faso

De son côté le chef de file des PTF, Thierry Barbé, a fait des suggestions qui pourront orienter leur dialogue politique. Concernant l’application du règlement 14, relatif au contrôle de la charge à l’essieu des véhicules lourds, il pense qu’il serait important pour un dialogue continu dans le secteur, que le gouvernement puisse partager avec les différents partenaires du CSD, les statistiques de pesage. Ce qui permettra, selon lui, d’améliorer la gouvernance dans le secteur et d’assurer une saine concurrence entre les entreprises du secteur des transports.

Estimant qu’améliorer l’environnement des affaires et le rendre plus attractif, est une condition préalable au développement des entreprises, à l’investissement et à l’emploi, M. Barbé a confié que dans le cadre du CSD, les partenaires souhaitent développer un dialogue avec le gouvernement sur les mesures permettant l’amélioration du classement du pays au Doing business. Il s’agit d’un indicateur du cadre de résultat du PNDES. Le Burkina Faso ayant perdu trois places au classement 2018, se pointe à la 151e place sur 190 pays.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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