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Réseau d’études des politiques africaine de technologie : la section du Burkina a lancé ses activités

Publié le jeudi 4 août 2005 à 08h03min

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Le Réseau d’études des politiques africaines de technologie (EPAT) créé en 1993 est un réseau de chercheurs pluridisciplinaires émanant de plusieurs pays d’Afrique.

Sa mission est d’améliorer les capacités humaines et institutionnelles pour une meilleure formulation des politiques de développement technologique. La section du Burkina (EPAT/BF) a été officiellement lancée vendredi 29 juillet 2005, au Splendide hôtel.

EPAT est un réseau multidisciplinaire de chercheurs, de décideurs et d’autres utilisateurs en sciences et technologie qui stimulent la recherche en réseau et en collaboration, et qui partagent une vision commune de populariser la science et la technologie en Afrique. Le réseau a connu une évolution depuis sa création à Vienne en Autriche en 1979. De deux réseaux EATPS (Eastern Africa and southern Africa policy studies Network) et WATPS (West african technology policy studies Network), il est devenu autonome en octobre 2001 avec un secrétariat régional basé à Nairobi au Kenya.

Le réseau EPAT compte 17 pays anglophones et 5 pays francophones membres. Sa mission première est d’améliorer les capacités humaines et institutionnelles pour une meilleure formulation des politiques de développement technologique afin de faciliter leur implantation et aussi de promouvoir le dialogue entre les différents acteurs. L’atelier qui a donc réuni, vendredi 29 juillet 2005, la partie burkinabè consistait à asseoir la base de EPAT au niveau local. L’atelier a donné lieu à l’élaboration des textes constitutifs de la section EPAT/BF.

Les participants essentiellement composés de chercheurs, d’étudiants et d’acteurs de la société civile ont eu à suivre des communications sur trois thèmes : "la politique technologique et le développement au Burkina Faso, l’impact et les perspectives de la biotechnologie ; enfin, la vulnérabilité des eaux souterraines. Le ministre de l’enseignement technique et professionnel". M. Youma Zerbo qui présidait le lancement officiel des activités de la section EPAT/BF a relevé les enjeux de la technologie dans l’ère de la mondialisation. Pour lui, l’Afrique ne saurait aller nulle part sans la science et la technologie : "Nous avons besoin de la science et de la technologie dans la résolution de problèmes liés à l’éducation, à la santé, à l’environnement", a-t-il mentionné. Il a encouragé le réseau à poursuivre son œuvre de générateur de masse critique de connaissances sur les questions de politique technologique pour les disséminer auprès des décideurs, des parlementaires, des organisations du secteur privé, etc.

EPAT/BF dont le coordonnateur est le Dr Benoît Kabore, enseignant-chercheur à l’Université de Ouagadougou entend atteindre ses objectifs par l’octroi de bourses individuelles pour encourager la recherche, la conduite de formations annuelles et des recherches appliquées, l’organisation de séminaires et de tables rondes autour de la problématique du développement, l’organisation d’une conférence internationale tous les deux ans.

Ismaël BICABA (bicabai@yahoo.fr)
Aoua COULIBALY ((stagiaire)
Sidwaya

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