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Chambre consulaire du Burkina : Le bilan de 2018 jugé satisfaisant

Publié le mardi 12 mars 2019 à 21h30min

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Chambre consulaire du Burkina : Le bilan de 2018 jugé satisfaisant

Le bureau consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), au cours d’une conférence de presse animée ce mardi 12 mars 2019, a dressé le bilan de ses activités de l’année 2018. De ce bilan, il ressort un taux d’exécution physique moyen de 79,68%. Après deux ans de mandat, les élus consulaires se disent satisfaits de l’exécution globale du Plan stratégique de la mandature (PSM) de 80,88% pour 2017 et 2018.

Le bureau consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), dans un exercice de recevabilité, a fait le point de ses activités de 2018, ce mardi 12 mars devant la presse. Ce fut aussi l’occasion de présenter les perspectives de 2019. Le président du bureau consulaire, Mahamadi Savadogo, a déclaré que « sous l’impulsion du bureau consulaire, plusieurs chantiers s’inscrivant dans le cadre d’un vaste programme d’accompagnement à la transformation structurelle de l’économie du Burkina Faso ont été entamés.

Grâce à la détermination et à l’action concertée des milieux d’affaires et du gouvernement burkinabè, le bilan de la mise œuvre du Plan stratégique de la mandature (PSM) est satisfaisant, avec un taux d’exécution physique moyen de 79,68% ». Le même exercice avait été rendu le 16 février 2018 pour le bilan de la mise en œuvre du programme d’activités de 2017 de la CCI-BF. Investie de trois missions essentielles que sont les missions consultative, représentative et administrative, la CCI-BF a subdivisé son programme d’activités en axes stratégiques.

Pour le bureau consulaire, dont le mandat va de 2016 à 2021, le programme est subdivisé en cinq axes stratégiques sous l’appellation de PSM. La mise en œuvre de ce plan est constante et se veut rassurante au bénéfice du secteur privé burkinabè. Le premier axe du PSM 2016-2021, « Amélioration de la gouvernance et mobilisation de l’intelligence consulaire », a été mis en œuvre à 84,81% en 2018 contre 73% en 2017. « Développement du capital humain et facilitation de l’accès au financement du secteur privé » est le deuxième axe stratégique exécuté à 69,12% en 2018 et 62% en 2017 et le troisième axe est « Développement de l’intelligence économique et du portefeuille de services d’appui-conseil aux entreprises ». Il a été exécuté à 85,99% en 2018 et 77% en 2017.

Enfin, les quatrième et cinquième axes sont respectivement « Renforcement de l’accompagnement de proximité des entreprises dans les régions » (exécuté à 93,57% en 2018 et à 100% en 2017) et « Développement et renforcement de l’offre en infrastructures et équipements économiques », mis en œuvre à 65,33% en 2018 contre 59% en 2017. La capitalisation de ces activités fait ressortir un taux de mise en œuvre de 82,08% et celui du programme d’activités dans sa globalité (PSM et activités hors-PSM telles que les activités courantes) est estimé à 80,88%.

Dans sa présentation, le directeur général de la CCI-BF, Issaka Kargougou, a annoncé que le programme de 2019 mettra l’accent sur la réalisation des grands projets de la mandature tels que le port sec multimodal de Ouagadougou, l’extension de Boborinter, l’achèvement des travaux de construction du parking pour véhicules poids lourds à Akassato et la construction de quatre sièges régionaux.

D’autres projets seront également exécutés tels que l’appui à la compétitivité pour un montant de 5 milliards de F CFA et à la transformation industrielle et artisanale pour 70 millions de F CFA, le prêt d’honneur de 100 millions de F CFA, le soutien aux meilleures productions médiatiques de 50 millions de F CFA et la dotation d’associations féminines régionales en équipement pour un montant de 80 millions de F CFA.

Deux ans après son élection, le bureau consulaire a réussi à maintenir un cap appréciable de cohésion entre acteurs du monde des d’affaires, qui s’est renforcé malgré une situation de durs défis économiques. Des efforts restent à faire car même si le taux de croissance national est appréciable, il cache souvent beaucoup de disparités qui peuvent être défavorables à l’économie nationale.

Etienne Lankoandé (stagiaire)
Lefaso.net

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