A cette occasion, la société Nestlé à travers sa marque Maggi a organisé une série d’activités. Pour l’apothéose de ces manifestations, un djandjoba a eu lieu à la mairie de Boulmigou en l’honneur de celles qui sont célébrées ce 8 mars. Une cérémonie qui a permis aux femmes, venues des différentes associations, des marchés et yaars d’esquisser des pas de danse au rythme des différentes sonorités. Au menu de cette soirée, plusieurs artistes de la scène musicale burkinabè dont Abibou Sawadogo, Awa Sissao, Dicko Fils, Imilo le Chanceux, Dez Altino.

« Chaque année, nous organisons un djandjoba pour l’apothéose des activités commémoratives du 8 Mars, parce que nous avons remarqué que les femmes sont attachées à notre marque et elles aiment se retrouver autour de Maggi pour faire la fête. Et sachant cela, nous avons voulu, au-delà de toutes les autres activités, organiser un djandjoba pour leur faire plaisir », a affirmé le DG de Nestlé, Bruno Karim El Karsi.

Bruno Karim El Karsi, DG de Nestlé

Car les femmes burkinabè sont merveilleuses, aimantes, protectrices et travailleuses et ce sont elles qui permettent à Maggi de vendre des centaines de millions de ses produits par jour dans les marchés, a-t-il reconnu. « Et nous sommes fiers de les avoir comme partenaires ; c’est pourquoi nous saisissons cette occasion pour les célébrer, les féliciter et les rendre heureuses à travers des actions comme celle-ci ».

Le djandjoba, un moyen de sensibilisation

Un événement comme le djandjoba pour célébrer le 8 Mars, même si elle est critiquée par certains détracteurs, est considérée comme une belle occasion pour sensibiliser les femmes. Car selon la marraine de cette cérémonie, Mariam Doumbia, les gens ne doivent pas voir seulement le côté festif ou le djandjoba. « Même s’il y a des conférences, panels ou autres activités de réflexion, il faut au moins organiser une petite fête, d’où le djandjoba pour apporter un plus à l’organisation du 8 Mars ».

Mariam Doumbia, Marraine de la cérémonie.

En plus de cela, elle a aussi précisé que les femmes se sentent enfermées. Dès lors, le djandjoba est considéré dans ce cas-ci comme un moyen pour les attirer afin de véhiculer des messages de paix. Parce qu’elles représentent plus de la moitié de la population, si elles sont sensibilisées sur cette question, c’est tout le Burkina qui gagne. Et à titre d’exemple, la marraine a montré que le djandjoba, tout comme le chant ou la poésie sont une technique qui est souvent utilisée par certains enseignants dans les salles de classe pour sensibiliser ou réveiller les élèves. Il n’y a pas de mal à organiser un djandjoba pendant la célébration du 8 Mars.

Awa Yaméogo, présidente de l’association féminine de Boulmigou

Maggi, un partenaire fiable des femmes

La présidente de l’Association des femmes de Boulmigou, Awa Yaméogo, a quant à elle remercié Maggi pour le soutien qu’elle leur apporte en faisant d’elles de vraies étoiles. Et selon elle, son association travaille depuis des années à la sensibilisation et au développement de la femme burkinabè afin de lui permettre d’assurer son rôle dans la société. Et Maggi est un partenaire fiable dans ce combat. Une mission rendue possible grâce à la collaboration avec Maggi qui a fait de l’épanouissement social et économique de la femme burkinabè, son cheval de bataille.

Yvette Zongo
Lefaso.net