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Economie burkinabè : « Le secteur privé se porte bien » malgré la crise sécuritaire

Publié le jeudi 7 mars 2019 à 22h25min

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Economie burkinabè : « Le secteur privé se   porte bien » malgré la crise sécuritaire

Le 7 mars 2019 s’est ouverte à Ouagadougou, la première session de l’année 2019, du comité de pilotage du Cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue État/secteur privé (CODSP). Une rencontre à laquelle participaient le Premier ministre Christophe Marie Dabiré, plusieurs membres de son gouvernement et les représentants du secteur privé. Il est ressorti des échanges que le secteur privé, « poumon de l’économie », se porte bien.

A la primature, le comité de pilotage du Cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue État/secteur privé a pris quatre heures pour passer en revue les entraves à l’avancée du secteur privé. Au bout de cette concertation, les visages étaient détendus. Même le Premier ministre a plaisanté avec la presse en déclarant : « La prochaine fois, c’est moi qui vous photographie ». Mamady Sanoh, représentant du secteur privé, a campé le décor de la rencontre. Pour lui, une telle session à laquelle prenait part le chef de gouvernement a permis d’aborder tous les points relatifs au secteur privé.

Dans l’ensemble, dit-il, « le privé se porte bien », malgré le climat d’insécurité, avant d’ajouter que le gouvernement a pris des engagements en vue d’accompagner la promotion du secteur privé, qualifié de « poumon de l’économie ». Toutefois, il n’a pas manqué de relever la fraude, la contrefaçon et le manque d’infrastructures comme des entraves à l’essor continu du secteur privé. Mais, il s’est dit confiant en la volonté du gouvernement de relever les défis à travers les engagements pris d’accompagner le privé.

Tout comme le représentant du secteur privé, Harouna Kaboré, ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat, a rassuré les hommes de médias de l’engagement du gouvernement à œuvrer davantage pour l’éclosion du secteur privé et la promotion des productions locales. Le phénomène de la fraude et les crises dans le secteur du privé dans un passé proche n’ont pas été occultés dans ses propos.

En guise d’exemple, il a relaté les unités de sucreries de bobo et plusieurs secteurs du privé à travers le territoire national qui ont vécu des difficultés. A en croire ses dires, le gouvernement a tout mis en œuvre pour limiter les risques de détérioration des entreprises locales. Car soutient-il, « il s’agit de la sauvegarde des emplois, puisqu’ils sont des milliers à y travailler. Ces employés doivent nourrir leurs familles. Et le gouvernement devrait tout mettre en œuvre pour sauvegarder ces unités de production ».

Du reste, le patron du département du Commerce entend relancer l’économie nationale à travers la stimulation de la consommation des produits locaux ; la lutte contre la fraude et la contrefaçon ; la contribution des compagnies minières. Cela permettra de soutenir le secteur privé, « poumon de l’économie nationale ».

Edouard K. Samboé
samboeedouard@gmail.com
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 7 mars 2019 à 20:41, par Peuple Insurgé En réponse à : Economie burkinabè : « Le secteur privé se porte bien » malgré la crise sécuritaire

    S’agit il du même burkina ? Où les pmi peinent avec la mévente ? Pourquoi nous burkinabe aimons nous mentir à nous mêmes ?

  • Le 7 mars 2019 à 20:54, par RV En réponse à : Economie burkinabè : « Le secteur privé se porte bien » malgré la crise sécuritaire

    Franchement ?!
    Esperons que le secteur public se porte bien aussi.
    Pardon de ne pas confondre le secteur privé à l’enrichissement personnel illicite.
    Merci d’ajouter la Corruption comme le premier problème du privé comme du public.
    L’autosatisfaction est malsain dans le contexte actuel !
    Mais enfin ! Il y a le Faso du pouvoir et le Burkina des citoyens.

  • Le 8 mars 2019 à 01:29, par El_monstro En réponse à : Economie burkinabè : « Le secteur privé se porte bien » malgré la crise sécuritaire

    Vous êtes sérieux vous ? combien d’entreprises privées sont entrain de fermer et vous surfez sur de fausses informations. De grace, évitez ce niveau de contre vérité. ca ne rend service à personne.

  • Le 8 mars 2019 à 09:16, par verizon En réponse à : Economie burkinabè : « Le secteur privé se porte bien » malgré la crise sécuritaire

    Continuons à chatouiller nous même et à en rire ! C’est quel secteur privé qui se porte bien malgré "l’insécurité" ? ; soyons honnetes avec nous même, ce secteur là et tout le Burkina se portent mal et vous connaissez bien les causes profondes M. Harouna Kabore.

  • Le 8 mars 2019 à 12:34, par L’ANGE DE LA MORT En réponse à : Economie burkinabè : « Le secteur privé se porte bien » malgré la crise sécuritaire

    # AH OUI HEIN LE SECTEUR PRIVE SE PORTE BIEN

    # POURTANT ON A JAMAIS VU DE CRÉATION DE VALEUR AJOUTÉE, NI D EMPLOIS CRÉES ! SOIT SE PORTER BIEN A PLUSIEURS SENS QUE NOUS IGNORONS PROBABLEMENT.

    # MÊME LES BLANCS PENDANT LA COLONISATION N AVAIENT PAS AUTANT DÉSAXÉ LA HAUTE VOLTA C EST DIRE QU ON EN VIENT A REGRETTER LA PÉRIODE COLONIALE
    C EST SUR QU AVEC LES BLANCS A LA TÊTE DE NOS ENTREPRISES CE NE SERAIT JAMAIS PAREIL !

  • Le 11 mars 2019 à 11:46, par KONE En réponse à : Economie burkinabè : « Le secteur privé se porte bien » malgré la crise sécuritaire

    Compétitivité d’entreprise : conseils pour rendre l’entreprise plus efficace
    Par admin | 10 DEC 2008
    Mots-clés : productivité, productivité au travail, entreprise efficace, entreprise compétitive, tâches de travail, organisation entreprise
    Une entreprise efficace et compétitive : on ne voit pas toujours l’intérêt de ce domaine lorsqu’on pilote une TPE ou PME. C’est pourtant un facteur de croissance pour l’entreprise, et parfois même de survie ! Comment rendre l’entreprise plus efficace ? Comment rendre l’organisation de l’entreprise plus compétitive ?
    La compétitivité de l’entreprise, ce n’est pas réservé qu’aux grandes structures.
    C’est aussi l’affaire des TPE et des PME !
    Pourquoi ? Parce que pour devenir une PME, une TPE doit être efficace et compétitive. Parce que pour devenir une grande entreprise, une PME doit être efficace et compétitive.
    Tête baissée dans le guidon, on traverse le temps pensant que les acquis de l’entreprise sont solides. Jusqu’à ce que la croissance du chiffre d’affaires soit difficile à accompagner. Ou tout l’inverse : jusqu’à ce que l’on éprouve des difficultés à se développer.
    Qu’est-ce qu’une entreprise efficace et compétitive, au juste ?
    • Dont les coûts sont plus faibles
    • Qui est plus réactive, active et proactive
    • Qui est capable de mieux anticiper et de surmonter tout type de crise
    • Qui peut envisager l’avenir sereinement
    • Dont l’équipe “roule” bien
    • Qui fait plus de bénéfices à la fin de l’année…
    Comment améliorer la compétitivité de votre entreprise, et ce faisant, la rendre plus efficace ?
    Je vous proposer un dossier complet pour bien débuter.
    Documenter les responsabilités de chacun
    Rien de tel que des attributions et responsabilités mal ficelées pour que chacun se marche dessus… et pour créer des tensions au sein de l’équipe.
    Lorsque ce n’est pas clair :
    • Des collaborateurs peuvent revendiquer un “territoire” ou un domaine qui ne leur appartient pas,
    • Certains de l’équipe peuvent passer entre les mailles et sous-traiter à d’autres ce qu’ils devraient faire eux-même,
    • Plusieurs personnes sont susceptibles de se marcher dessus (c’est à moi de le faire),
    • Plusieurs personnes sont susceptibles de ne rien faire du tout (c’est à elle/lui de le faire),
    • Les tâches de travail peuvent ne pas être exécutées d’une manière équivalente selon la personne qui s’en charge,
    • L’équipe se stresse parce qu’une tâche devait être finie avant hier ou pour des histoires de ciseaux qui ne sont pas à leur place (très révélateur de l’ambiance générale !),
    • On en vient à devoir faire du micro-management pour s’assurer que tout le monde fait son boulot à soi et pas celui des autres
    • Etc, etc.
    Le plus rigolo, c’est que l’on ne se rend généralement compte de tous ces soucis que lorsqu’il est trop tard. C’est à dire lorsque les ventes ou les profits baissent.
    Pour éviter toutes sortes de soucis, mieux vaut anticiper :
    1. Dire clairement qui fait quoi, comment
    2. Noter quelque part ce que fait chacun. Le plus approprié étant sans doute l’intranet ou une page web. Le principe est de pouvoir tout changer du jour au lendemain, et que l’information soit facile d’accès.
    3. Informer lorsqu’une attribution change de personne, même temporairement. Par exemple en remplacement d’une personne en congés.
    Standardiser formulaires et documents
    C’est possible de deux façons :
    L’identification et l’archivage de document-types : avoir des documents et formulaires standards, c’est bien… encore faut-il que l’équipe le sache ! Le premier point est donc de placer et de mettre à jour toutes les communications standardisées à un seul endroit accessible à tous. Afin que chacun puisse retrouver les documents facilement.
    L’identité visuelle : cela consiste à conserver une même présentation, les mêmes couleurs, les mêmes graphismes d’un document à l’autre. Autrement dit, avoir une identité visuelle qui soit reproduite dans toutes vos communications.
    Utiliser la technologie autant que possible
    Ce n’est bien évidemment pas possible dans tous les secteurs et dans toutes les entreprises.
    Cela dit, développer par exemple l’utilisation des communications et transactions électroniques a plusieurs avantages :
    • La standardisation est plus facile et plus poussée
    • Moins de papier, donc moins de coûts. Et vous sauvez la planète (c’est tendance de sauver la planète. Donc vous pouvez y aller gaiement pour le communiquer à la terre entière)
    • Le processus est immédiat
    • La réponse est généralement immédiate.
    • Les délais sont raccourcis
    Les communications et transactions électroniques, ce sont notamment : les emails, le paiement des salaires, la transmission d’informations récurrentes comme les documents comptables, l’archivage des documents de travail.
    Utiliser des procédures communes
    Vous connaissez peut-être mon combat pour le développement de la procédure au sein de la petite entreprise ?
    Le point de ce conseil est de s’assurer que tout le monde utilise les mêmes procédures. A priori c’est évident :
    • Sauf lorsqu’on se rend compte qu’une procédure a été mise à jour et que tout le monde n’est pas au courant.
    • Sauf lorsqu’on remarque une variation importante de qualité lorsqu’on passe d’une procédure à l’autre : la qualité de certaines procédures est excellente, tandis que pour d’autres, elle est bien mauvaise. Comme si la procédure avait été rédigée un dimanche après midi, après un repas de fête.
    Demander l’avis des employés, fournisseurs et clients
    On peut se sentir aussi efficaces que des légionnaires romains sans se rendre compte que vue de l’extérieur… l’entreprise ressemble à une chambre d’adolescent mal rangée.
    La meilleure façon de s’assurer qu’il n’existe pas de grande différence entre ce que l’on perçoit et ce qui est perçu à l’extérieur, c’est de demander l’avis à chacun ! Collaborateurs de l’équipe, fournisseurs, clients.
    Sachant que le poids de l’avis des clients est bien supérieur à celui de tous les autres.
    Ce feedback est une aide précieuse pour savoir ce qui peut être amélioré au sein de l’entreprise.
    Encourager la prise de risque calculée
    A petits risques, petites récompenses ! C’est aussi valable lorsqu’on parle d’efficacité et de compétitivité d’entreprise.
    Pour améliorer l’efficacité, on peut créer une culture de prises de risques calculés. Cela consiste à laisser la liberté à l’équipe de faire des erreurs… et d’en apprendre. Car sans essayer, on ne peut pas savoir si on prend de bonnes ou de mauvaises orientations.
    Il est possible d’encourager cette liberté d’initiative et d’en apprendre tout en limitant les risques.
    Cela consiste à cloisonner l’initiative du reste de la structure. Comme si on créait un petit hameau au sein d’un village. En fonction des résultats, cela laisse la possibilité soit d’abandonner, soit d’intégrer le hameau au village.
    Répéter tous ces conseils indéfiniment
    Améliorer l’efficacité, c’est un processus perpétuel.
    Le marché est changeant. Les attentes des clients et de l’équipe, aussi.
    Une entreprise peut être efficace et compétitive un jour J, et ne plus l’être quelques mois plus tard. Pour éviter cet écueil, la meilleure approche consiste à instaurer l’efficacité comme une culture d’entreprise.
    Des habitudes aussi naturelles que gagner de nouveaux clients !
    Connaissez-vous des façons complémentaires d’améliorer l’efficacité et la compétitivité d’une entreprise ?

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