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Ministère en charge des Transports : Un taux d’exécution de 80,10% en 2018

Publié le mardi 5 mars 2019 à 15h59min

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Ministère en charge des Transports : Un taux d’exécution de 80,10% en 2018

« Développer une synergie d’actions pour la promotion de la mobilité urbaine et de la sécurité routière ». C’est sous ce thème que la cité du Cavalier rouge, Koudougou, abrite du 4 au 5 mars 2019 le 1er Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre Vincent Dabilgou ce lundi 4 mars 2019.

Analyser les performances du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière au cours de l’année 2018, y apporter des solutions et proposer des activités pour l’année 2019. Tel est l’objectif global de ce 1er Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière qui se tient du 4 au 5 mars 2019 dans le chef-lieu de la région du Centre-ouest, Koudougou. Le maire de la ville, Maurice Zongo, tout en souhaitant de bons travaux aux différents participants, a souligné que la mobilité urbaine et la sécurité routière sont au cœur des actions de son conseil municipal.

Le président du Comité d’organisation du CASEM, Dr Zakaria Soré, Secrétaire général du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, a félicité ses collaborateurs pour le travail abattu en 2018. Deux outils de travail seront soumis aux différents acteurs durant ces 48 heureux, à savoir le rapport d’activités de 2018 et le programme d’activités de l’année en cours. « Le CASEM est un moment d’arrêt pour observer et surtout pour analyser. C’est de cette analyse que l’on saura où on a failli et comment nous allons marcher pour ne pas faillir », a-t-il souligné.

L’année 2018 a permis d’avoir des résultats satisfaisants malgré un contexte national difficile. L’évaluation des performances montre que le ministère est à 80,10% de taux de réalisation de son programme d’activités. Le ministre Vincent Dabilgou a salué tous les acteurs qui ont contribué à l’atteinte de ce résultat. Avant d’énumérer les différents résultats par domaine, il a félicité un certain nombre de ces services.

Il s’agit de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) dont le professionnalisme et la rigueur ont été reconnus à Montréal à travers l’octroi du Certificat de l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI) ; de la Régie administrative chargée de la gestion de l’assistance en escale (RACGAE) qui a maintenu son prix ISAGO (sûreté des opérations au sol…) ; de la Délégation aux activités aéronautiques nationales (DAAN) qui se lance dans la certification de l’aéroport international de Ouagadougou.

Pour ce qui est des résultats, l’on peut retenir dans le domaine des transports terrestres et maritimes, la production des titres de transports sécurisés (permis de conduire) ; le suivi de la mise en œuvre de l’opération exceptionnelle d’importation de véhicules lourds de transports publics routiers ; la signature des accords aériens avec le Luxembourg, la Belgique, le Portugal, la Jamaïque, le Rwanda, l’Islande et le Kenya et des mémorandums d’entente signés avec la Confédération suisse, la Guyane, le Zimbabwe, le Sultanat d’Oman et le Mali ; l’acquisition de trois avions en ce qui concerne le transport aérien ; l’organisation des campagnes de sensibilisation sur la sécurité routière pour ce qui relève de ce domaine et de la mobilité urbaine.

En ce qui concerne ce dernier point, les études révèlent que toutes les 15 minutes, une personne meurt par accident de circulation. La cause de la majeure partie de ces accidents est le non-respect du code de la route. L’incivisme routier va grandissant malgré les efforts de sensibilisation et pour y remédier le ministre en charge de la Sécurité routière et de la mobilité urbaine a laissé entendre que la phase de sensibilisation est terminée.

L’Etat va entamer la phase répressive. « Je voudrais lancer un appel aux Burkinabè parce que nous aurons un plan d’actions 2019 beaucoup plus rigoureux. Nous avons suffisamment sensibilisé et il va falloir réprimer. Nous voulons dire au peuple burkinabè que nous devons apprendre à nous tolérer en circulation, à appliquer le code de la route », a-t-il conclu.

Marcus Kouaman
(kmagju@gmail.com)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 5 mars 2019 à 18:06, par KOBINABA En réponse à : Ministère en charge des Transports : Un taux d’exécution de 80,10% en 2018

    Rien que des paroles.Le tigre ne proclame pas sa tigritude....Pour reprimer on se leve un matin et on constate.A force de parler personne n a plus peur de vos Fatwa.Les gens ont raison quand ils vous traitent d incaple pcq vous ne faites mem pas peur a une mouche.

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