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Grande muraille verte : Des journalistes outillés sur la gestion durable des terres

Publié le mardi 5 mars 2019 à 15h30min

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Grande muraille verte : Des journalistes  outillés sur  la gestion durable des terres

Du 5 et 6 mars 2019 se tient à Koudougou un atelier de formation d’une trentaine de journalistes burkinabè. Une initiative de la Grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel. Cette formation vise à outiller les hommes de médias sur les enjeux liés à la gestion durable des terres au Burkina Faso.

Ils sont 30 journalistes venus des différentes régions du Burkina Faso, à l’invitation de l’Initiative de la grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel. Un programme lancé par l’Union africaine en 2007 pour répondre aux défis posés par la désertification, la dégradation des terres, la sécheresse, le changement climatique et la perte de la biodiversité. Au Burkina, l’initiative est affiliée au ministère de l’Environnement.

L’objectif de cette formation est de mieux faire connaître aux journalistes l’Initiative de la grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel (IGMVSS) afin de susciter en eux l’intérêt de produire des contenus sur les thématiques de la gestion durable des terres. Désormais, les hommes de médias sont appelés à diffuser la bonne information liée aux défis posés par la désertification, la dégradation des terres, la sécheresse, le changement climatique et la perte de la biodiversité. Un combat que mène IGMVSS dans les régions du Plateau central, du Centre-Nord, du Sahel et de l’Est.

En 2018, le Burkina Faso adoptait un nouveau document d’orientation pour les cinq prochaines années, qui listait les actions de lutte contre la désertification. Il a été prévu de récupérer 18 122 ha de terres dégradées, de produire 14 600 000 plants et de reboiser 19 750 ha dont 115 ha de plantation de baobab, avec un taux moyen de reprise de 70 % des terres dégradables. Ce qui devrait permettre de réaliser 2 500 ha de Régénération naturelle assistée (RNA). Avec une vision à l’horizon 2063 de transformer « les vastes zones arides du Sahara et du Sahel en pôles ruraux de développement verdoyants, fertiles et propres, débarrassés de la famine et des crises humanitaires à répétitions ».

Selon le coordinateur, Adama Goulokoum, la Grande muraille mobilise des fonds pour lutter contre la désertification dans plusieurs provinces du Burkina Faso. Elle favorise l’octroi de matériels agricoles aux paysans des zones menacées de désertification, le reboisement, l’enrichissement des sols pauvres et les forages. C’est en cela que la communication joue un rôle important à travers le positionnement et l’image de la structure. Les journalistes seraient ainsi, selon les formateurs, « des vecteurs de vulgarisation des bonnes techniques de gestion durable des terres et de partage d’expériences réussies ».

A travers la collecte, le traitement et la diffusion de l’information, les médias relaieront les bonnes informations, de manière à forger une opinion nationale et internationale favorable à la défense de la cause pour laquelle l’organisation lutte. Les journalistes ainsi sensibilisés seront habilités à couvrir les activités de l’IGMVSS relatives à la promotion de la gestion durable de terres et la préservation des ressources naturelles.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Edouard K. Samboé
samboeedouard@gmail.com
Lefaso.net

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