L’organisation pour la 1ère fois de cette manifestation à Bobo a pour objectif, selon le président national de l’UPF, Edouard Ouédraogo, de mieux faire connaître l’Union aux confrères de Bobo et de tisser des liens de confraternité entre journalistes bobolais et ouagalais. Pour la circonstance, M. Ouédraogo a fait un bref historique de l’UPF qui est née en 1950 sur l’initiative d’un journaliste irlando-canadien.

A l’origine c’était l’Union internationale des journalistes et de la presse de langue française (UIJPLF) et elle fut la 1ère organisation francophone. Le siège du bureau international est à Paris et est dirigé par Hervé Bourges. Ensuite il a fait le bilan des activités 2004 qui, selon ses propos, se sont surtout articulées autour de la préparation des 36è assises de la presse francophone à Ouagadougou et de la préparation des journalistes à la couverture médiatique du 10è Sommet de la Francophonie. M. Ouédraogo a positivement apprécié le déroulement de ces 36è assises et la ouverture médiatique du sommet.

En somme, le bilan de l’année écoulée est positif. Comme perspectives, l’UPF prévoit d’organiser en 2006, si les moyens financiers suivent, un séminaire international sur l’évaluation de l’appui de la Francophonie aux médias du Sud et un autre national qui regroupera les journalistes et les parlementaires. Il y a également les préparatifs des 37è assises de l’UPF qui auront lieu du 1er au 6 novembre 2005 à Lomé.

Le président de l’UPF a également donné des explications sur des sujets tels que la dépénalisation du délit de presse, la convention collective et les modes d’octroi de subventions aux médias par la Francophonie. A ce propos, le SG de la Francophonie, Paul I. Ouédraogo qui était aux côtés du président a donné de plus amples informations.

Cette 10è AGO a permis aux journalistes de Bobo de mieux s’informer sur l’UPF. Pour être membre de l’UPF, il leur a été dit qu’il fallait être un journaliste exerçant activement dans un organe de presse entièrement ou partiellement francophone. Les cotisations s’élèvent à 10 000 F par an donnant droit à une carte de membre. La création d’une sous-section de l’UPF à Bobo sera très souhaitable, de l’avis de M. Ouédraogo, pour donner encore plus de visibilité à la section nationale qui est déjà l’une des plus actives de l’UPF. D’autres grandes manifestations pourraient être organisées à Bobo dans les temps à venir.

Clarisse HEMA
Sidwaya