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Miss universités Burkina : Nelly Dahani, la reine de la beauté de la 17e édition

Publié le samedi 2 mars 2019 à 22h28min

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Miss universités Burkina : Nelly Dahani, la reine de la beauté de la 17e édition

Depuis le 1er mars 2019, le nom de la miss universités Burkina a été dévoilé au public. Nelly Dahani puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est étudiante en deuxième année de finance-comptabilité à l’Institut africain de management (IAM). Elle succède à ce titre, à Aïda Ouédraogo, elle aussi étudiante à l’IAM.

La salle des fêtes de Ouaga 2000 a vibré au rythme de la finale de la 17e édition du concours miss universités Burkina, le 1er mars 2019 dans la soirée. Sur 20 candidates en lice pour la conquête de la couronne d’une valeur de 333 euros (soit 218 434,48 F CFA), 10 ont, par la suite, été retenues pour poursuivre la course. Du défilé en tenue de jeune fille, à la tenue traditionnelle en passant par le speech de 45 mn sur le thème central « Paix et cohésion nationale », chacune à fait montre de son talent caché. Mais au finish, c’est Mlle Nelly Dahani, étudiante en deuxième année de finance-comptabilité à l’Institut africain de management (IAM) qui a été retenue à l’issue de la délibération du jury présidé par Christelle Sanou.

Elle a obtenu une note de 76,33/100. En guise de récompense, l’ambassadrice de la beauté estudiantine a reçu un chèque de 3 000 000 F CFA, une couronne, une moto Yamaha et des lots Onatel. Dans un esprit de solidarité, l’artiste slameur Donsharp de Batoro lui a offert cinq tickets pour son concert prestige.

Des lauréates récompensées…

Dans son intervention, Mlle Dahani a exprimé sa joie d’être sacrée ambassadrice de la beauté estudiantine du Burkina Faso. « C’est vraiment une très grande joie et un très grand honneur », insiste-t-elle. A la question de savoir quel est son secret, elle a répondu qu’« il n’y a vraiment pas de secret à part être sociable avec tout le monde. Aider tant qu’on le peut les autres candidates mais aussi écouter les conseils lors des répétitions ».

A peine élue, la miss universités pense déjà à son plan d’action pendant son année de couronne. « Je vais mettre une partie de cet argent au profit des orphelins et des personnes défavorisées dans les centres d’accueil. L’autre partie servira à financer un projet qui me tient à cœur. C’est la création d’un restaurant, parce que je suis une passionnée de cuisine et surtout de pâtisserie », a-t-elle confié.

Ségolène Belémsobgo est la première dauphine avec un total de 74,5 points. Le trio de tête se referme avec Eve Coulibaly qui s’adjuge le troisième rang avec 73 points. Chacune a été récompensée pour son mérite. Ainsi, elles repartent respectivement avec un chèque de 1 000 000 F CFA plus des lots Onatel. Pour avoir mieux valorisé la tenue vestimentaire burkinabè, Fleur Batiana décroche la somme de 500 000 F CFA mise en jeu par le ministère de la Culture.

Magnifier la beauté africaine

Concours de beauté rime avec esthétique qui rime à son tour avec mode. Hôtesse de l’air, ancien mannequin au Burkina Faso et à l’international, aujourd’hui, Tina O. embrasse la carrière de styliste. Elle a présenté à l’assistance sortie nombreuse pour la circonstance, une collection en hommage à la femme. Cédric, DG Bassa, Miss Maya mais surtout Awa Boussim ont, pour leur part, mis le feu sur la scène. Il faut rappeler que le projet miss universités Burkina est chapeauté depuis 2003 par Honoré Bambara.

« Je suis très satisfait de la présente édition au regard de la situation sécuritaire de mon pays. Quand je vois que 500 personnes peuvent se retrouver dans un cadre pour s’amuser, il faut dire que le Burkina marche bien, contrairement à ce que certaines diplomaties et ambassades veulent nous faire croire. Et que de façon tacite et inconsciente, le gouvernement suit ça », s’est-il exprimé. « Il y a des attentats tous les jours en France mais Paris n’est pas déclaré zone rouge. Pourquoi on traite plus de la moitié de notre territoire de zone rouge ? Ça veut dire qu’on n’a pas droit à l’amusement. Pourtant, on a un département des sports et loisirs. Pour moi c’est la preuve que le Burkina va bien et que des Burkinabè sortent et s’amusent. C’est ça ma fierté », a-t-il conclu.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 3 mars 2019 à 08:35, par Non au fc. En réponse à : Miss universités Burkina : Nelly Dahani, la reine de la beauté de la 17e édition

    Putain de merde.U père de famille qui met son enfant au monde et accepte cette exhibitionnisme.Ou sont les défendeurs des droits de l’homme de la femme,les activistes pour critiquer ces bêtises là.

    • Le 4 mars 2019 à 01:04, par Un Burkinabê En réponse à : Miss universités Burkina : Nelly Dahani, la reine de la beauté de la 17e édition

      "Non au fc" qu’appelez vous exhibitionnisme ? Vous êtes tout simplement un taré ! Etes vous déjá passer dans un scanner dans un aèroport ? Là-bas on voit même vos os ! Etes-vous déjà allé à la plage ? La-bas on vous voit à 95% nu. Etes vous déjà allé au carnaval de Rio de Janeiro (Brésil) ? Là bas ce sont des milliers de personnes qui sont exposées à des milliards de téléspectateurs.
      Je vous conseille de changer de mentalité car nous sommes au 21è siècle.

  • Le 3 mars 2019 à 09:25, par Dedegueba Sanon En réponse à : Miss universités Burkina : Nelly Dahani, la reine de la beauté de la 17e édition

    Bien dit mon frère Bambara, en 2011 lors des mutineries des " éternels éléments incontrôlés du RSP", l’ambassadeur de Belgique avait sorti un véritable pamphlet sur nous, qui fit croire à son pays que nous violons les femmes blanches à chaque coin de rue. Normal, ces faux types de " mutins" lui avaient confisqué son véhicule pour leur mouvement " d’humeur ". Conséquence tous ceux qui voulaient venir chez nous, y compris des amis à moi, ont dû y renoncer.
    Récemment un ami occidental m’a opposé cette carte colorée publiée par l’ambassade de France, lorsque je lui suggerais d’aller quelque part, malheureusement étiqueté zone rouge. Je lui ai gentiment répondu qu’on annule le projet, mais que ça pouvait " péter " avec ces "gens là", même chez lui et que ça même péter chez lui avant chez nous... Donc même rester chez soi n’est pas une garantie de sécurité absolue.
    Sans doute mourir en Afrique est plus "con", que " sauter" chez soi ???

  • Le 4 mars 2019 à 01:20, par Un Burkinabê En réponse à : Miss universités Burkina : Nelly Dahani, la reine de la beauté de la 17e édition

    Il ne faut pas dramatiser le fait que la carte du Burkina soit peinte en rouge, orange et vert. Le rouge veut dire que la probabilité de rencontrer des terroristes est très élevée comparée aux zones vertes. Comprenez aussi que cette perception n’est pas faite par rapport aux autres pays mais par rapport à notre pays. En 1980 la même carte existait et était toute verte. Notre problème en tant qu’Africain est que nous refusons de voir les choses en face. Sinon tout le monde sait que le taux de criminalité est très élevé aux USA. Mais dans leur contexte ce n’est pas allarmant. Chez nous c’est allarmant car un phénomène nouveau. Sinon que le paludisme tue beaucoup plus de gens ici au Burkina.
    La bonne chose est que nos FDS ont eu le médicament de ces terroristes depuis le début de cette année 2019.

  • Le 4 mars 2019 à 12:55, par TANGA En réponse à : Miss universités Burkina : Nelly Dahani, la reine de la beauté de la 17e édition

    On utilise l’argent et autres moyens pour que nos enfants s’exhibent presque nues. Pendant ce temps, les FDS manquent de beaucoup. Pouvons nous comprendre ?
    C’est ce que l’on appel ’’opérations sam-toum sam-ligdi’’.
    Croyez vous qu’un bon philanthrope peut voir ça et puis accepter vous donner de l’argent ?

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