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Sécurité, paix et développement : Le consortium Solidar Suisse-UFC Dori s’engage dans la région du Sahel

Publié le vendredi 1er mars 2019 à 10h00min

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Sécurité, paix et développement : Le consortium Solidar Suisse-UFC Dori  s’engage  dans la région du Sahel

La question sécuritaire dans la région du sahel est préoccupante du fait des attaques terroristes. Dans le but d’apporter sa pierre à l’avènement de la sécurité, le consortium Solidar Suisse-Union Fraternelle de Dori a lancé ce 28 février 2019, à Dori, le projet « Dialogue inclusif pour un mieux vivre ensemble » pour la paix et la sécurité dans la région du Sahel. Le projet a une durée de 30 mois et couvre 12 communes de la région.

Dans le domaine sécuritaire au Burkina Faso, des décisions fortes sont prises par le gouvernement et ses partenaires pour réduire les conséquences du terrorisme et renforcer la résilience des communautés. Par ailleurs, plusieurs acteurs de développement locaux travaillent à la sauvegarde du tissu social à travers la sensibilisation des communautés.

Le consortium constitué de Solidar Suisse et de l’Union fraternelle des croyants de Dori apporte ainsi sa contribution à la consolidation de cette paix sociale en lançant le projet « Dialogue inclusif pour un mieux vivre ensemble pour la paix dans la région du Sahel »

Pour le chef de file du consortium, Dieudoné Zaongo, le projet s’inscrit dans la dynamique globale de construction d’un environnement sécurisé notamment dans la région du Sahel qui favorise le mieux vivre ensemble. Dieudonné Zaongo affirme que le projet concerne 12 communes de la région du Sahel que sont Gorom-Gorom et Markoye dans l’Oudalan ; Dori ,Falangountou, Bani Gorgadji, Sampelga et Seytenga dans le Séno ; Djibo et Arbinda dans le Soum ; Sebba et Titabé dans le Yagha . Il note également que le projet concernera les communautés religieuses et coutumières ainsi que les associations de jeunes et les associations de femmes pour le développement.

Outre le consortium, trois autres associations vont recevoir directement des fonds du projet pour développer des activités qui vont concourir à l’atteinte des objectifs du projet. Cette approche participative, selon Dieudonné Zaongo, vise à contribuer à un changement qualitatif durable des rapports intercommunautaires, intra et interreligieux et avec l’Etat pour une cohésion sociale dans la région du Sahel.

Pour le coordonnateur de l’Union fraternelle des croyants de Dori, Paul François Remde, cette vision sera concrétisée sur le terrain par l’amélioration des pratiques de dialogue inter-communauté et inter-religion. De même, les valeurs de paix et de tolérance au sein des jeunes et leur accès à des opportunités d’emploi seront abordés au cours des différentes activités. L’évolution concernera également les décisions relatives au fait social et au fait économique engageant les institutions centrales. Le projet porté par le consortium Solidar Suisse et l’UFC Dori débute le 1er mars 2019 et est financé par l’Union européenne à hauteur de 740 000 euros.

Daoula BAGNON
Lefaso.net

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