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Miss universités 2019 : Qui succédera à Aïda Ouédraogo ?

Publié le jeudi 28 février 2019 à 10h30min

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Miss universités 2019 : Qui succédera à Aïda Ouédraogo ?

« Paix et cohésion nationale », tel est le thème retenu pour la 17e édition de Miss universités Burkina qui se déroulera le vendredi 1er mars, à la salle des fêtes de Ouaga 2000 à partir de 20h30mn. Pour décliner l’ossature de l’évènement, le promoteur Honoré Bambara a animé une conférence de presse le 27 février 2019 dans la soirée, à Ouagadougou.

Elles étaient 165 filles venues de Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Koudougou, Ouahigouya et Kaya, à prendre part au casting suite à l’appel à candidature du concours Miss universités. A l’issue de cette étape, la demi-finale a eu lieu le 2 février dernier au CENASA où 30 candidates se sont confrontées pour les 20 places en finale. L’apothéose du concours est prévue le vendredi 1er mars à la salle des fêtes de Ouaga 2000 sur le coup de 20h30 mn. A l’occasion, les 10 meilleures candidates vont s’exprimer sur le thème central de la 17e édition, « Paix et cohésion nationale ». Et ce sera au jury de désigner « la perle rare » digne de porter la couronne.

La cérémonie sera également ponctuée par un défilé de mode conduite par Tina O, une étoile montante de la mode burkinabè. Le plateau musical sera assuré par Cédric, un jeune artiste qui fait partie de l’écurie de Malika la slamazone, Djéli Karim, Miss Maya et DG Bassa. Cependant, compte tenu de la situation économique et l’étroitesse des capacités financières, l’édition 2019 ne connaitra pas la participation d’artistes étrangers, a laissé entendre le promoteur. L’accès à la soirée est fixé à 25 000 F CFA.

3 000 000 de F CFA pour Miss universités 2019

La Miss universités gagne une bourse de 3 000 000 de F CFA offerte par Onatel avec une contribution de 2 000 000 FCFA et SODIBO à travers Beaufort avec une contribution de 1 000 000 F CFA. Elle aura en outre une moto Yamaha, offerte par CFAO. La miss du public, quant à elle, repartira avec 1 000 000 F CFA. « Onatel met en place un jury pour choisir parmi les trois filles celle qui a le plus grand nombre de SMS », a signifié M. Bambara. Le ministère de la Culture, de son côté, offre 500 000 F CFA à la miss qui valorisera le mieux la tenue vestimentaire burkinabè.

L’activité ne risque-telle pas d’être noyée par le Fespaco qui bat son plein dans la capitale ? A cette question, M. Bambara répond : « Pour nous, le Fespaco est une opportunité. Beaucoup de journalistes qui sont là à la faveur du Fespaco, nous appellent pour savoir comment avoir des accréditations pour pouvoir couvrir notre manifestation ».

Bilan du mandat de la Miss université 2018

Présente à la conférence de presse, la Miss universités 2018, Aïda Ouédraogo, a fait le point de son année de couronne. « Durant mon mandat, j’ai effectué pas mal de choses. Durant notre séjour à Bobo Dioulasso avec le comité d’organisation, la première dauphine et moi avons remis un don à la maternité Guimbi Ouattara. Ensuite, nous sommes allées voir le chef de Bobo ou j’ai également fait un don avec ma 2e dauphine. Après, nous sommes allés voir une dame qui confectionne les pagnes kôkôdonda. Nous lui avons également fait un don. De retour à Ouaga, j’ai apporté un soutien à l’orphelinat de Loumbila (…). », a confié l’étudiante en 2e année de communication à l’Institut africain de management (IAM). Outre ses actions, l’image de la Miss 2018 est utilisée par le partenaire officiel, Onatel, pour faire des visuels.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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