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Opposition politique : « Si les Burkinabè ne sont pas réconciliés avec eux-mêmes, que ce soit aujourd’hui ou demain, la nation ne pourra pas avancer », Dr Aristide Ouédraogo

Publié le mardi 26 février 2019 à 20h19min

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Opposition politique : « Si les Burkinabè ne sont pas réconciliés avec eux-mêmes, que ce soit aujourd’hui ou demain, la nation ne pourra pas avancer », Dr Aristide Ouédraogo

L’interview accordée par le président du Faso, Roch Kaboré, à la chaine allemande Deutsche Welle, en marge de sa visite en Allemagne (20 et 21 février 2019), a été passée au peigne fin par l’opposition politique au cours de sa conférence de presse hebdomadaire, ce mardi, 26 février 2019 à Ouagadougou. Cette sortie a aussi abordé des sujets relatifs à la crise sécuritaire, à la fermeture des écoles et au cinquantenaire du FESPACO.

Cette semaine, la charge est revenue au président de l’Union pour la renaissance démocratique/Mouvement sankariste (URD/MS), Alphonse-Marie Ouédraogo et au premier responsable du Front patriotique pour le renouveau (FPR), Dr Aristide Ouédraogo, de scruter les préoccupations arrêtées par l’opposition politique, regroupée au sein du Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF).

Le point sur l’interview du président du Faso à la chaine allemande, Deutsche Welle, a été le plus sollicité de ce rendez-vous. Les conférenciers sont partis d’extraits de l’interview, par lesquels ils ont bâti leur analyse. « Le Burkina Faso a bénéficié de la paix sociale pendant des années parce que, quelque part, nous avions un deal qui était là », ont-ils relevé de ladite interview du président Roch Kaboré.

Les conférenciers ont ensuite noté que le président du Faso a affirmé (au cours de la même sortie) que des leaders terroristes sont venus chez lui pour réclamer des voitures qu’ils avaient commandées à l’ex-président. Qualifiant ces informations de « graves », les représentants du CFOP-BF ont émis des questionnements.

« D’abord, quand le régime de Blaise Compaoré pactisait avec les terroristes, quel rôle exact a-t-il joué, lui, à l’époque président du parti au pouvoir (le CDP), président de l’Assemblée nationale ou Premier ministre ? A défaut d’une réponse clairement assortie de preuves, nous nous demandons si le président Kaboré n’était pas complice des terroristes à l’époque des faits, au même titre que ceux qu’il accuse. Ensuite, quand le Président du Faso confirme que des terroristes sont venus le voir, discuter et repartir paisiblement, c’est absurde et révoltant. En effet, au nom de quel deal le Président Kaboré a pu permettre à des terroristes qui ont massacré des Burkinabè et des Africains de venir à Kosyam (palais présidentiel, ndlr) et de repartir sans être arrêtés ? Enfin, cette déclaration à l’étranger ne sonne-t-elle pas comme un aveu d’impuissance et une violation de la souveraineté nationale ? Imaginons-nous Angela Merkel (chancelière allemande) venir déballer des informations sensibles de l’Allemagne au détour d’une interview à la RTB (Radio-télévision nationale du Burkina, ndlr) ? », ont se sont interrogé les conférenciers à travers la déclaration liminaire. L’opposition dit attendre des réponses du président du Faso sur ces préoccupations. « Déjà, nous disons que si le Président Kaboré sait qui nous attaque, qu’il envoie le chercher, le juger, le condamner, pour que les attaques cessent », ont-ils suggéré.

Des propos en contradiction avec l’appel à la cohésion sociale du Premier ministre ?

A la question de savoir, si cette sortie contraste d’avec l’appel à l’unité, à la cohésion sociale et à la réconciliation prônées par le Premier ministre, les animateurs de la conférence estiment que la question de la réconciliation doit dépasser le cadre des individus et ne doit pas être reléguée au second point.

« Même si la déclaration du président du Faso, dans son interview, semble être aux antipodes de ce que le Premier ministre a eu également à lancer lors de sa Déclaration de politique générale, sur le point précis de la réconciliation nationale, pour nous, opposition politique, nous y croyons toujours. Nous pensons qu’il est vraiment important de pouvoir effectivement permettre au pays d’avancer dans ce sens. Mais, il est également important de souligner que la question de la réconciliation nationale ne tourne pas (ou du moins, ne va pas tourner) autour de la personne du président Blaise Compaoré. C’est une question éminemment nationale qui dépasse les questions individuelles ; ce n’est pas intimement lié à la question du président Blaise Compaoré », a réagi le président du FPR, Dr Aristide Ouédraogo.

Alphonse-Marie Ouédraogo (au micro.), principal animateur de la conférence et Dr Aristide Ouédraogo

De l’avis de ce dernier, le Burkina doit avancer sur la logique de fonctionner de ses institutions. « Il sera extrêmement difficile qu’un certain nombre de citoyens passent le temps à pointer du doigt d’autres citoyens, en voulant exprimer à tout moment que ce sont eux qui ont fait ceci ou cela. Par contre, si ceux qui pointent du doigt estiment qu’ils n’ont pratiquement rien à se reprocher, c’est assez difficile. Il faudrait que chacun puisse assumer ses responsabilités. Et au-delà de cela, il est extrêmement important de savoir dans ce pays, lorsque le président du Faso estime que c’est le président Compaoré qui semble être fortement derrière ce qui se passe, quelles sont les actions qui ont été menées par les institutions, sur la base de l’impulsion de l’exécutif, pour permettre à ceux qui sont mis en cause de pouvoir venir répondre ? L’opposition politique estime également qu’à ce niveau, il y a matière à redire. C’est facile de passer le temps à pointer du doigt les autres, en voulant se dédouaner ou se laver, en estimant qu’on n’a absolument rien à se reprocher. Nous, nous demandons de ne pas manipuler psychologiquement le peuple ; parce que si cela ne relève pas d’une tentative psychologique du peuple, on se pose également des questions. Il est important qu’on puisse s’assumer, permettre aux institutions de fonctionner correctement. C’est cela qui permettra au Burkina Faso de devenir un grand pays. Si les Burkinabè ne sont pas réconciliés avec eux-mêmes, que ce soit aujourd’hui ou demain, la nation ne pourra pas avancer », s’est appesanti Aristide Ouédraogo.

Alphonse-Marie Ouédraogo, lui, précise également que pour l’opposition, la réconciliation nationale ne se fait pas en occultant la question de la vérité et de la justice. « On est d’accord pour la réconciliation, il y a des actes que les gens posent aussi de façon sélective. Or, il fallait simplement dire : ce que nous savons de cette affaire doit nécessairement faire l’objet de justice. Si justice il y a, la réconciliation est totalement possible. Maintenant, si c’est juste pour informer les gens de la vérité ; la vérité aussi, il y a beaucoup de dossiers sur lesquels on attend et on ne sait absolument pas ce qui se passe », a soulevé le président de l’URD/MS.

L’opposition se félicite !

L’actualité relative à l’annonce de la réouverture des écoles dans les zones menacées par l’insécurité a été saluée par l’opposition. « Nous nous en félicitons, car notre cri du cœur a été entendu. En effet, il vous souviendra qu’au point de presse du 22 janvier 2019, nous disions ceci : le gouvernement, les collectivités territoriales et l’association des parents d’élèves doivent se concerter et trouver au plus vite une solution pour arrêter l’hémorragie. Nous pensons que ces entités peuvent trouver des solutions endogènes et durables, qui correspondent à la réalité de chaque localité concernée », ont rappelé les conférenciers.

En plus de ce qu’elle dit avoir proposé, l’opposition suggère une « restauration de l’Etat » (beaucoup d’élus locaux et d’autorités administratives ayant été contraints d’abandonner des localités), un « retour des populations déplacées » (il ne servira pas à grand-chose de reconstruire une école incendiée si les élèves et leurs parents ont fui la localité) et un « dialogue » avec tous les acteurs de chaque localité.

L’actualité de la 26ème édition du FESPACO n’a pas échappé aux projecteurs du CFOP-BF. « La culture, l’art et le tourisme sont très utiles, surtout dans la situation que traverse notre pays. Non seulement, ils servent à éveiller les consciences, à sensibiliser et à rassembler, mais ils sont aussi des boucliers permettant d’assurer la résilience du peuple », ont exprimé les conférenciers, qui saluent par la même occasion, les trois films burkinabè à la compétition pour l’Etalon d’or de Yennega (Desrances de Apolline Traoré ; Duga les charognards de Hervé Eric Lengani ; Hakilitan de Issiaka Konaté).

Tout en rendant hommage aux pionniers et au comité d’organisation, le CFOP-BF a souhaité que cette édition, qui coïncide avec le cinquantenaire du festival, serve également de cadre de projection du FESPACO et du cinéma burkinabè vers l’avenir.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 26 février 2019 à 21:32, par Ilbtend En réponse à : Opposition politique : « Si les Burkinabè ne sont pas réconciliés avec eux-mêmes, que ce soit aujourd’hui ou demain, la nation ne pourra pas avancer », Dr Aristide Ouédraogo

    L’opposition burkinabé doit cesser ses critiques honteuses et soutenir le PF dans sa lutte. Je ne suis pas politique mais je remarque qu’elle cherche des pous sur une tête rasée à chaque acte du PF. Donc vous voulez dire que le Président du Faso. n’a rien de bon tout ce qu’il fait ? Personne n’aurait fait mieux à sa place. Le bois dont l’homme est fait est si noueux qu’on ne peut y tailler de poutre bien droit, d’après H B. Vive le PF.

    • Le 27 février 2019 à 09:11, par Yéri Mina En réponse à : Opposition politique : « Si les Burkinabè ne sont pas réconciliés avec eux-mêmes, que ce soit aujourd’hui ou demain, la nation ne pourra pas avancer », Dr Aristide Ouédraogo

      Mr Kabore justifie son échec par une accusation simpliste et peu responsable voire même irréfléchi ,ignorant au passage qu’il est aussi comptable du bilan du président Compaore 27 ans-6 mois . D’abord comme ministre puis 1er ministre et president de l’assemblée. A mon avis le règlement de comptes en politique n’intéresse pas notre pays et de toutes les façons cette interview contraste avec le discours du nouveau PM. Donc la réconciliation n’est pas pour demain.

      • Le 28 février 2019 à 10:10, par RAWA En réponse à : Opposition politique : « Si les Burkinabè ne sont pas réconciliés avec eux-mêmes, que ce soit aujourd’hui ou demain, la nation ne pourra pas avancer », Dr Aristide Ouédraogo

        Moi Burkinabè, je ne suis en bagarre avec personne. Je n’ai donc pas besoin de réconciliation. Que celui qui a des problèmes avec les autres burkinabè reconnaisse ses erreurs, qu’il accepte d’être jugé s’il doit l’être et qu’il soit condamné à la hauteur de ses faits. Enfin, il pourra demander pardon et on le comprendra. Mais que des gens soient complices de tueries massives de burkinabè et demandent une réconciliation, en continuant de tuer, ce n’est pas possible. Sans ces gens, le burkina vie et vivra. Et puis, arrêtez votre chansson ridicule pour dire que tout le monde est comptable des bêtises des compaoré. Tout le monde sait que ces gens faisaient ce qu’ils voulaient et ont tué tous ceux qui ont cherché à les barrer.

    • Le 27 février 2019 à 11:48, par OUEDRAOGO Nobila Bernard En réponse à : Opposition politique : « Si les Burkinabè ne sont pas réconciliés avec eux-mêmes, que ce soit aujourd’hui ou demain, la nation ne pourra pas avancer », Dr Aristide Ouédraogo

      Bonjour très cher internaute !
      Vous dites ne pas être politique, je vous le concède. Cependant je voudrais que vous soyez réaliste et objectif . Réaliste parce qu’il y va de la viabilité de l’État de droit dans notre cher pays. La majorité gouverne et l’opposition critique. Nulle part au monde vous ne verrez une opposition soutenir sans réserve le pouvoir en place. Je dirais même ce c’est un non sens. Cela est normal car tous, nous sommes des humains donc faillibles. Les critiques de l’opposition en même temps qu’elles lui permettent d’espérer accéder au pouvoir sont aussi une sorte de boussole pour pour le pouvoir en place.Je vous demande d’être objectif parce que je sais que l’opposition reconnaît des fois les prouesses du gouvernement. Rien que dans cet article les conférenciers ont marqué leur satisfaction pour la réouverture programmée de certaines écoles fermées. Acceptons donc que chacun joue son rôle. Cela nous évitera d’être partisans ! Excellente journée !

  • Le 26 février 2019 à 21:41, par Ka En réponse à : Opposition politique : « Si les Burkinabè ne sont pas réconciliés avec eux-mêmes, que ce soit aujourd’hui ou demain, la nation ne pourra pas avancer », Dr Aristide Ouédraogo

    Si je me rappelle très bien, Roch Kaboré quand on parle du deal avec les responsables des terroristes au temps de Blaise Compaoré, il a toujours dit nous avions et non Blaise Compaoré a eu a faire ça.

    Quand il relate la question des voitures ou d’autres accords dans son interview, c’est après sa séparation avec Blaise Compaoré. Comme je le dit souvent, tout le peuple Burkinabé après l’assassinat de Thomas Sankara et de Norbert Zongo, est comptable de la bourde de l’introverti Blaise Compaoré a cause de la répression flagrant faite par son régiment du RSP. Et ceux qui subissaient de près cette répression c’était ses collaborateurs les plus proches comme Salif Diallo, Roch Kaboré et d’autres. Dr. Aristide Ouédraogo en s’acharnant sur un président mouta mouta qui essaye d’enraciner l’alternance politique, vous êtes comme le puissant Chef de la répression du régime Compaoré Gilbert Diendéré qui insulte Zagré aujourd’hui sachant qu’il le manipulait avec sa répression. Zagré, Roch Kaboré, et autres sans oublié vous Dr. Aristide Ouédraogo, grâce au soulèvement populaire, sont libre de tout parole comme tout le peuple Burkinabé, d’ouvrir leur cœur.

    En d’autres termes Dr. Aristide Ouédraogo, c’est votre refus de l’alternance politique qui est la source de nos problèmes aujourd’hui. Car, lorsqu’un individu ou un groupe individus monopolisent le pouvoir étatique pendant des années pour s’éterniser au pouvoir, ce pouvoir finira toujours par être éjecté par la force de son fauteuil.

    • Le 27 février 2019 à 10:34, par YAAM SOBA En réponse à : Opposition politique : « Si les Burkinabè ne sont pas réconciliés avec eux-mêmes, que ce soit aujourd’hui ou demain, la nation ne pourra pas avancer », Dr Aristide Ouédraogo

      Monsieur ka adepte de la justice, es tu sûr d’une véritable justice ? Quand des personnes sont citées comme la hiérarchie militaire de l’époque n,est pas entendue, penses-tu à cette véritable vérité ou justice tant recherchée ? pour ma part, pardonnez ce n’est pas déverser sa haine, son amertume, humilier aussi son bourreau avant de le pardonner. Le pardon est naturel, il est même spirituel. Ceux qui pardonnent se sentent libérés deviennent encore plus équilibrés que ceux qui portent le lourd fardeau de la haine. Ce ne sont pas les seules affaires du coup d’État manqué qu’il faut juger avant de pardonner. Il y a bien d’autres personnes présumées dans d’autres crimes de sang ou économiques et à Quand vous aurez cette vérité et justice avant de pardonner. Ailleurs on a pardonné et la justice a suivi son cours et il y a la paix, la quiétude dans ce pays comme au Rwanda. Cette trilogie est aux antipodes de la foi. Dieu nous pardonne, pour peu que nous lui demandions pardon. Pourquoi nous, nous sommes si rancunièrs, haineux et sans pardon. Monsieur Ka continuer mais sachez qu’il ne vous sera appliqué cette vérité, justice avant de vous pardonner. Dieu nous l’offre gratuitement.

  • Le 26 février 2019 à 21:54, par Chasseur d’insurrescrocs En réponse à : Opposition politique : « Si les Burkinabè ne sont pas réconciliés avec eux-mêmes, que ce soit aujourd’hui ou demain, la nation ne pourra pas avancer », Dr Aristide Ouédraogo

    Si RMCK avait eu le courage d’abandonner BC dans les années 97 et 98 comme le lui suggérait Norbert ZONGO en son temps, cela nous aurait épargner beaucoup de drames et notre démocratie aurait pris un coup d’accélérateur. Mais RMCK aime tellement sa propre vie qu’il n’est pas prêt à la mettre en jeu pour le bien être du pays (fut-il celui des hommes intègres). Il a préféré attendre que les Zeph fassent le travail et lui en bon opportuniste avec ses amis, sont arrivés juste à temps pour cueillir les fruits. Que peut-on attendre d’un homme sans conviction comme lui ? Sa récente sortie est en réalité un calcul politique qui lui permettra le cas échéant de faire arrêter certains opposants politiques pour complicité avec les terroriste. Il fera alors d’une pierre deux coups :
    - Satisfaire une certaine opinion publique ;
    - Barrer la route à ses concurrents sérieux.
    L’opposition serait donc bien inspirée de rester sur ses gardes et ne pas tomber dans les pièges qui leur seront tendus. A bon entendeur, salut. A bas les insurrescrocs.

  • Le 26 février 2019 à 23:42, par Un Burkinabê En réponse à : Opposition politique : « Si les Burkinabè ne sont pas réconciliés avec eux-mêmes, que ce soit aujourd’hui ou demain, la nation ne pourra pas avancer », Dr Aristide Ouédraogo

    La Réconciliation Nationale n’a jamais développé un pays. Si les politiciens s’étaient bien comportê nous aurions pas besoin de Réconciliation. 80% des problèmes ont été générés par le CDP. Quand la majorité présidentielle de Blaise Compaoré parle aujourd’hui de Réconciliation ça me fait rougir. Pourquoi Blaise (le pouvoir le plus criminel du Faso) n’a pas réconcilier les burkinabê avant de partir pourtant il en a eu les opportunités.
    1- En 1991 Blaise a annulé le Conférence Souveraine Nationale pour une question de retransmission en direct comme si cette question des médias était plus importante que la Réconciliation Nationale.
    2- Le 30 Mars 2001 (journée du pardon) n’a servi à rien puisqu’après cette messe Blaise n’a pas tapé du poing sur la table pour que la corruption, les crimes de sang et crimes économiques s’arrêtent.
    Pour moi la Réconciiation ne peut être envisagée que s’il ya un plan national clair de lutte contre la corruption, les crimes de sang et crimes économiques. A défaut de tels plans oublions la Réconciliation car ce sera un éternel recommencement.

    • Le 27 février 2019 à 10:32, par YAAM SOBA En réponse à : Opposition politique : « Si les Burkinabè ne sont pas réconciliés avec eux-mêmes, que ce soit aujourd’hui ou demain, la nation ne pourra pas avancer », Dr Aristide Ouédraogo

      Je rappelle aux "va-t-en-guerre" et "aux haineux" qui ne maîtrisent d’ailleurs pas l’art de la lutte contre le terrorisme qu’il n’existe aucune autre solution à cette guerre asymétrique qui nous est imposée par les terroristes que la RECONCILIATION NATIONALE dans notre pays. Nous allons tourner pendant 107 ans, mais nous reviendrons aux fondamentaux du vivre ensemble en dépit de nos divergences de vues en commençant par le retour de tous les exilés politiques en ce compris le Président Blaise Compaoré qui reste, malgré tout ce que les uns et les autres peuvent lui reprocher notre ancien Président et surtout notre Frère, n’en déplaise à quiconque

      • Le 27 février 2019 à 13:35, par Un Burkinabê En réponse à : Opposition politique : « Si les Burkinabè ne sont pas réconciliés avec eux-mêmes, que ce soit aujourd’hui ou demain, la nation ne pourra pas avancer », Dr Aristide Ouédraogo

        Arrêtez vos inepties. Les causes du terrorisme au Burkina ne sont point dans un manque de cohêsion nationale. Les causes sont dans la mauvaise gouvernance du pouvoir CDP de Blaise (la décision d’héberger des dignitaires du terrorisme n’a jamais été discutée et approuvée par l’Assemblée Nationale pourtant la Constitution est claire la dessus. Pour des questions nationales ou qui touchent la sécurité nationale l’AN doit étre saisie). En quoi une Réconciliation Nationale burkinabê impliquerait des terroristes qui sont des étrangers ; à moins que ceux-ci ne soient manipulés par des nationaux "haineux".
        Je le répète il nous faut trouver un programme nationale de lutte contre les principaux maux de notre société sinon après cette Réconciliation (qui serait la 2nde après celle dite journée du pardon) nous en demanderons encore et encore.

      • Le 27 février 2019 à 16:04, par LOiseauDeMinerve En réponse à : Opposition politique : « Si les Burkinabè ne sont pas réconciliés avec eux-mêmes, que ce soit aujourd’hui ou demain, la nation ne pourra pas avancer », Dr Aristide Ouédraogo

        Bien dit DrAO ! wandga yaa siida mênga ! A bilèse yamba persdent tog nè naam koyi ! baamb ya alpha la oméga ! Yaamb yaa zaalm ! Saan kaa bilèse yaam yein ka toin fahi !

      • Le 27 février 2019 à 16:08, par Mafoi En réponse à : Opposition politique : « Si les Burkinabè ne sont pas réconciliés avec eux-mêmes, que ce soit aujourd’hui ou demain, la nation ne pourra pas avancer », Dr Aristide Ouédraogo

        @YAAM SOBA,toi qui te caches très souvent et aussi avec d’autres pseudo,c’est curieux que dans certaines circonstances tu demandes au forumistes de décliner leur identité.Un filou reste un filou mais sur le sujet du jour,je te prie de nous faire un exposé en long et en large le rapport entre les actes terroristes et la réconciliation nationale.Bien sûr tu ne le feras jamais au risque de révéler au grand jour que les bandits qui nous terrorisent,ce sont les mêmes apatrides que tu soutiens qui les recrutent,qui les financent afin d’aboutir à votre fin,à savoir ce serpent de mer que vous chantez et vulgairement tout le temps appelé "réconciliation nationale" qui doit être un autre refuge pour tes amis criminels afin d’échapper à la justice.Maintenant qu’on tourne pendant encore 107 ans pour ne pas accepter votre forfaiture,ça ne me dérange pas car cette escroquerie intellectuelle de "réconciliation nationale" ne pourra pas prendre forme comme vous l’attendez.Massacrez-nous comme vous voulez mais la victoire finale sera à nous.
        La patrie ou la mort,nous vaincrons !

  • Le 27 février 2019 à 00:44, par Nabiiga En réponse à : Opposition politique : « Si les Burkinabè ne sont pas réconciliés avec eux-mêmes, que ce soit aujourd’hui ou demain, la nation ne pourra pas avancer », Dr Aristide Ouédraogo

    Ce qui vous déshonore est le simple fait que le CDP fait partie de votre organisation. C’est, en tout cas, le seul bémol car la question à laquelle nous devons répondre est bien celle de déterminer qui a semé la zizanie parmi les Burkinabè au point qu’il nous faille nous réconcilier. Le CDP incarne tous les maux de notre patrie. Expulsez-le de votre rang et les populations vont vous écouter sinon, ce sont des critiques inutiles bonnes seulement pour les caniveaux. Voilà

  • Le 27 février 2019 à 07:19, par Mafoi En réponse à : Opposition politique : « Si les Burkinabè ne sont pas réconciliés avec eux-mêmes, que ce soit aujourd’hui ou demain, la nation ne pourra pas avancer », Dr Aristide Ouédraogo

    Les terreurs de salon regroupés au sein de ce fameux cfop sont encore là à déblatérer leurs âneries hebdomadaires.Et une fois de plus ils remettent au goût du jour leur réconciliation nationale qui ressemble fort à une camisole de force.Pour s’en convaincre il suffit de lire comment les 2 l’interprètent.Qu’ils aillent déjà se réconcilier entre eux avant de venir nous imposer quoi ce soit qui sera d’avance voué à l’échec.Qu’une frange de Burkinabè à la morale douteuse continuent de rêver mais ce criminel bilaise kouassi né compaoré ne mettra jamais ses pieds au Burkina qui plus est,accueilli triomphalement comme un messie avec votre parodie de réconciliation nationale.Avec des menottes aux bras et les pieds liés pour une prison de haute sécurité dans l’attente de son jugement,OUI sinon pour les autres cas de figure,vous pouvez laisser tomber,c’est une vraie perte de temps et que les choses soient claires

  • Le 27 février 2019 à 08:23, par kap En réponse à : Opposition politique : « Si les Burkinabè ne sont pas réconciliés avec eux-mêmes, que ce soit aujourd’hui ou demain, la nation ne pourra pas avancer », Dr Aristide Ouédraogo

    La réconciliation au Burkina pour qu’elle soit de coeur doit commencer dans les familles d’abord : Entre le père , la mère et les enfants ensuite entre grandes familles puis avec les voisins , entre communautés sans partisanes politique et au finisse c’est tout le Faso s’est réconcilié .

    • Le 27 février 2019 à 09:52, par Mafoi En réponse à : Opposition politique : « Si les Burkinabè ne sont pas réconciliés avec eux-mêmes, que ce soit aujourd’hui ou demain, la nation ne pourra pas avancer », Dr Aristide Ouédraogo

      Tu as tout compris au mot "réconciliation" mais ces politicards véreux ne la conçoivent pas ainsi.Ce qu’ils veulent en réalité,c’est un arrangement entre politiciens à savoir se retrouver entre eux pour se chatouiller en se moquant du peuple pour absoudre les abominations de certains d’entre eux.Suit mon regard et dans cette mascarade dite "réconciliation nationale",l’étape suivante est forcement la formation d’un gouvernement dite "d’union nationale" qui sera une armée mexicaine de ministres où des partillons qui ne sont même pas foutues d’avoir un député comme le faso autrement auront droit à un ou des ministères.Chacun comprendra dès lors pourquoi des guignols qui se prennent pompeusement pour des hommes politiques comme les ablassé ouédraogo et autres passent leur temps à nous chanter à longueur de journée réconciliation nationale....réconciliation nationale

  • Le 27 février 2019 à 09:33, par Tchê Gwê En réponse à : Opposition politique : « Si les Burkinabè ne sont pas réconciliés avec eux-mêmes, que ce soit aujourd’hui ou demain, la nation ne pourra pas avancer », Dr Aristide Ouédraogo

    Roch doit revoir sa manière ta parler au peuple . Franchement. Il n’est pas dans une logique de réconciliation avec ces propos. Accuser Blaise et le RSP d’être à l’origine des attaques terroristes au BURKINA, revient à accuser certains burkinabé. Puisque on sent clairement que Roch insinue que c’est le CDP qui est l’auteur. Ses accusations risquent de créer une crise pré électorale.

  • Le 27 février 2019 à 10:25, par ô pays mon beau peuple En réponse à : Opposition politique : « Si les Burkinabè ne sont pas réconciliés avec eux-mêmes, que ce soit aujourd’hui ou demain, la nation ne pourra pas avancer », Dr Aristide Ouédraogo

    La réconciliation consiste à abandonner toute poursuite contre blaise compaoré et son petit frère. Si on le fait le vous n’entendrez plus ce mot prononcé par quelqu’un au Faso. Wallahi billahi, pour se débarrasser du "monstre" ça sera très très difficile. Mais le Dieu qui a commencé le "job" en le faisant fuir en plein jour est toujours là pour le terminer par une action que Lui seul connait incha Allah. Si la raison est du côté du "monstre" et des ses acolytes ou bien du côte du peuple laborieux , Dieu dans sa sagesse tranchera. Que les faibles comme moi qui aiment leur patrie prient seulement. Que Dieu couvre de sa grande miséricorde notre chère patrie. Amiin,amiin,amiin

  • Le 27 février 2019 à 10:42, par Réconciliation Nationale En réponse à : Opposition politique : « Si les Burkinabè ne sont pas réconciliés avec eux-mêmes, que ce soit aujourd’hui ou demain, la nation ne pourra pas avancer », Dr Aristide Ouédraogo

    Personnellementsuis pour une Reconcialiation vraie, durable. Tous ceux qui parlent ou prônent leur trilogie incohérente (VERITE JUSTICE RECONCILIATION) et parfois irréaliste. Je leur dis, Dieu nous imposera également cette trilogie. Fort heureusement que Dieu n’est pas un homme, il est le vrai Dieu, miséricordieux, capable de transcender toutes épreuves. Chez Dieu c’est d’abord pardonner et je vous pardonnerai, c’est pour cela lorsque vous attrapez cette citation de la bible ou du Coran, vous vous rendez compte que ceux qui arrivent à pardonner, ont par la suite la patience de comprendre les choses, d’écouter et dire en soupirant, je vous comprends même si c’est difficile, j’ai laissé tomber, je laisse tous entre les mains de Dieu. Si vous remarquez, c’est généralement ceux qui ont des problèmes pour pardonner, ceux qui ont toujours le coeur qui ne dégonfle jamais, qui éprouvent une grande peine pour pardonner ceux qui les ont offensés d’une manière ou d’une autre. Tant que vous n’arriverrez pas à pardonner, votre cœur sera rempli de haine, prêt à éclabousser.
    Je défis tous les adeptes de cette trilogie (Vérité, Justice, Reconcialiation ), qu’il faudra inverser les choses. Pardon, Vérité et justice. D’ailleurs, qui peut dire la vraie vérité et surtout qui peut faire la vraie justice ? Seul Dieu, alors, ne vous cachez derrière une théorie insensée, peu réaliste et irréalisable.
    Vous verrez qu’à la fin du procès, que nombreux seront les burkinabés qui ne pourront pas étancher leur soif, le fossé de la rancune risque de s’ élargir et certains cœurs resteront en boule, non apaisés. Tous ceux qui sont croyants de façade, non convaincus de la parole de Dieu décrite par les saintes écritures, ce sont ceux-ci qui sont le malheur de notre peuple. A commencer dans les familles nucléaires, les concessions, les quartier, les villages, les communes, les provinces, les régions, les villes, les arrondissements ou les secteurs, ils constituent un véritable poison pour la paix durable et l’entente cordiale. Alors, demandons à Dieu d’apaiser nos coeurs et de susciter en nous le véritable pardon, afin que vous puissiez nous pardonner nous aussi.

  • Le 27 février 2019 à 11:01, par armel En réponse à : Opposition politique : « Si les Burkinabè ne sont pas réconciliés avec eux-mêmes, que ce soit aujourd’hui ou demain, la nation ne pourra pas avancer », Dr Aristide Ouédraogo

    Ces ablasseries de réconciliation me rappelle le mot paix tant chanté par le front dit républicain et l association du colonel yak a la fin du règne de kouassi Blaise.Pour eux la paix c était :laisser Blaise kouassi régner,tuer,donner nos terres a la belle mère nationale,ellumer le feux chez nos voisins et aller l éteindre pour se donner une stature de médiateur,etc sans se plaindre même si vous êtes sans pain,sans logement,sans soins,et que vos enfants ne vont pas a l école.La réconciliation pour ces gens du cfop aujourd’hui c est : vous devez nous associer a la gestion du pouvoir sans nous demander des comptes sur : les gens qu on a assassiné,l argent qu on a volé,les terroristes qu on a envoyé faire du mal ailleurs et maintenant chez vous,etc.pour eux le Burkina est une propriété privée de leur demi dieu Blaise kouassi.Alors qu on a pas ici un problème qui nécessite une réconciliation nationale.On a des gens qui ont des problèmes avec la justice et doivent répondre.

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