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Insécurité, élections de 2020 : Une mission onusienne échange avec l’opposition politique

Publié le mercredi 20 février 2019 à 23h30min

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Insécurité, élections de 2020 : Une mission onusienne échange avec l’opposition politique

Les préoccupations sécuritaires au Burkina et la perspective des élections de 2020 ne laissent pas indifférent le système des Nations-Unies qui a organisé une mission « d’informations et de solidarité » au Burkina. Conduite par le représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Dr Mohamed Ibn Chambas, la mission a échangé ce mercredi, 20 février 2019 avec l’opposition politique réunie au sein du Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF).

Selon le chef de cette mission multi-agence, Dr Mohamed Ibn Chambas, cette démarche se veut celle d’informations et de solidarité face aux défis sécuritaires auxquels fait face le Burkina. « Nous connaissons tous ce qui menace le Burkina Faso aujourd’hui. (…). Les Nations-Unies veulent voir comment elles peuvent être utiles, travailler avec les autorités, le peuple burkinabè, pour faire face à ce défi sécuritaire », précise-t-il, ajoutant que dans cet esprit, il faut avoir en perspectives, toutes les tendances politiques du pays. D’où cette visite à l’opposition politique pour avoir son analyse de la situation. Pour le mandant du secrétaire général des Nations-Unies, la menace sécuritaire est « une menace pour tous les Burkinabè ».

Aussi, poursuit-il, « l’année 2020 approche, ce sera une année d’élections ; ici au Burkina Faso, mais également dans la région ouest- africaine. Donc, il est temps aussi de commencer des discussions, des échanges, voir quelles sont les préoccupations de l’opposition et comment (comme d’habitude) les Nations-Unies peuvent rapprocher les points de vue pour créer un consensus large autour des préparatifs des élections ».

Le Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF), Zéphirin Diabré, a d’abord salué et situé l’importance de cette mission, surtout par rapport au contexte que traverse le Burkina (la situation socio-politique et sécuritaire). « Nous avons exprimé à la mission, notre lecture de cette situation qui, pour nous, est marquée par un échec lamentable du régime MPP et de ses alliés dans tous les domaines, principalement dans celui relatif à la sécurité des personnes et des biens. Le bilan que nous traçons des trois années de gestion de cette question ne nous satisfait pas du tout, il nous interpelle et nous inquiète même par rapport à l’avenir de notre pays », a exprimé le porte-parole de l’opposition, M. Diabré.

Le CFOP-BF confie qu’en évoquant cette question sécuritaire, l’occasion lui a été donnée de mettre le doigt sur des aspects particuliers qui se greffent à ce sujet, référence faite au drame de Yirgou. « Ce fut l’occasion pour nous de nous inquiéter, que quelques semaines après, sur ce qui s’est passé à Yirgou, on ne voit pas poindre le début du commencement d’une action en justice, qui est incontournable ; puisque des actes ont été commis, ils sont répréhensibles. On souhaitait qu’une action en justice soit conduite, à travers d’abord une enquête, qui aurait pu, dans certains pays, aboutir à cette heure-ci, à des interpellations », expose Zéphirin Diabré, pour qui cette affaire doit être traitée d’abord en matière de vérité et de justice. C’est pourquoi, tout en saluant les efforts de réconciliation entamés par les diverses autorités, il pense qu’il est important que le côté vérité et justice ne soit pas occulté.

L’opposition souhaite donc, sur toutes les préoccupations, que le système des Nations-Unies se mette davantage aux côtés du gouvernement « pour qu’il puisse prendre la pleine mesure » pour trouver des solutions à la situation du pays.

Dr Mohamed Ibn Chambas (en kaki) et Zéphirin Diabré (à sa gauche) étaient accompagnés de leurs proches collaborateurs. Ainsi, du côté de l’opposition, on avait les présidents de l’ADF/RDA (Gilbert Noël Ouédraogo), la Convergence de l’Espoir (Jean-Hubert Bazié) et du CDP (Eddie Komboïgo).

Code électoral et « consensus »

« Au passage, nous avons encore regretté et déploré le fait que sur cette question (sécurité, ndlr) comme sur beaucoup d’autres, le gouvernement n’a jamais pensé utile de demander l’avis de l’opposition, comme du reste, le lui conseillent l’ensemble des textes fondamentaux qui régissent notre vie démocratique. Au Burkina Faso, on a une opposition républicaine, une opposition attachée aux valeurs de la démocratie et elle a démontré sa large ouverture d’esprit. Malheureusement, on a en face, une majorité qui n’a pas compris qu’au-delà de nos différences et de nos divergences, chacun restant dans son camp (ce qui est un principe inaliénable), il aurait été important de solliciter souvent l’avis de l’opposition et nous avons tenu à le souligner avec force », s’appesantit Zéphirin Diabré.

La deuxième question au cœur des échanges a été la perspective de 2020. « De ce point de vue, et sur ce plan, c’est un dialogue qui s’amorce. En tant que partenaire au développement de notre pays, il est clair que cette question les intéresse au plus haut point. Et là aussi, nous avons tenu à mettre le doigt sur un certain nombre de paramètres et de problèmes, que nous voyons déjà apparaître à l’horizon et qui, si nous ne prenons garde, peuvent saper la marche radieuse de notre pays vers ces élections », révèle le porte-parole de l’opposition, ramenant ici, le sujet de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

De son avis, la sérénité n’est pas de mise à ce niveau ; d’où la nécessité pour l’institution de retrouver rapidement sa quiétude. A l’en croire, le code électoral a également fait partie des échanges. Il rappelle à cet effet que cet instrument juridique « a été imposé au forceps aux Burkinabè à travers un vote à l’Assemblée nationale, alors que les discussions entre la majorité et l’opposition n’étaient pas terminées. C’est une première dans l’histoire des démocraties de voir qu’un code électoral a été imposé sans qu’il n’y ait un minimum de consensus et nous avons tenu aussi à le souligner ».

En outre, informe Zéphirin Diabré, l’opposition s’est, dans une dynamique de projection dans l’avenir, inquiétée de ce que pourrait impliquer la situation sécuritaire par rapport à la tenue même des élections.

« Quand on se réfère à ce qui s’est passé dans d’autres pays, on a de quoi être inquiet avec la multiplication des zones inaccessibles et qui, si elles le demeurent, risquent de poser un problème. En la matière, on espère qu’on n’est pas en train d’assister à une stratégie politique de la terre brûlée ; parce qu’il y a malheureusement cela aussi, ce sont des choses qu’il faut dire. Il faut donc que tout soit mis en œuvre pour qu’en 2020, quelqu’un ne vienne pas nous dire que parce que les zones sont occupées, on ne pourra pas voter », lance-t-il.

Il ressort qu’au cours des échanges, qui ont duré plus d’une heure, un point particulier a été également mis sur le vote des Burkinabè de l’étranger.

« Vous connaissez bien nos récriminations en la matière que sont les documents et les lieux de votation », rappelle-t-il, ajoutant que même sur le mode de comptage des voix, l’opposition sera vigilante. « Par exemple, nous n’accepterons pas que ce soit fait sur la base uniquement de matériel informatique. Nous pensons qu’il est bon, pour la transparence des scrutins et leur intégrité, qu’à tous les échelons (bureau de vote, village, commune, province…et même au niveau national), on ait un comptage manuel. Quel que soit le temps que cela va prendre », a déclaré le CFOP-BF, Zéphirin Diabré.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 21 février 2019 à 03:12, par Ma part de vérité En réponse à : Insécurité, élections de 2020 : Une mission onusienne échange avec l’opposition politique

    Voilà pourquoi Zeph ne sera jamais président de notre pays. Son analyse cynique de la situation sur tous les plans du pays, le rattrapera. Pour le cas de Yirgou, c’est clair la solution de nos autorités morales est la meilleure. Si jamais, on tente un jugement d’une communauté contre une autre parce que Maître Ambroise Farama veut l’argent du procès et que Dr Aboubacar Diallo veut se faire du beurre au soleil, la situation pourra empirer. Surtout si c’est pour soutenir une communauté dont les gens sont sans morale aucune (des cousins d’une même famille qui se machettent pour des femmes). Ces gens n’ont aucune notion du vivre ensemble et conduisent les bœufs dans des champs des pauvres paysans.
    Concernant, l’insécurité, Zeph n’a rien compris. C’est parce que l’ONU est au courant que les terroristes et l’opposition burkinabé sont mano mano qu’elle est venues pour vous sonder pour voir si vous pouvez faire arrêter les actes djihadistes dont le maître d’œuvre n’est autre que votre mentor Blaise Kouassi le criminel en chef avec sa bande d’amis mauritanius, Ya AG Galli etc.
    Zeph, ce que tu pouvais faire, c’est conduire une délégation avec le tulurpin politique Eddie en plus pour voir le blaiso pour lui demander d’arrêter ça pour la quiétude du pays.
    Pour les élections des diaspos ivoiriens, je n’ai jamais vu une personne pourvu de cerveau fonctionnel, scier la branche sur laquelle, elle est assise. Tout le monde voit clair là où vous voulez en venir. Le Waterloo des élections ne passera pas.

    • Le 21 février 2019 à 15:05, par Bazèga Fils En réponse à : Insécurité, élections de 2020 : Une mission onusienne échange avec l’opposition politique

      L’ONU s’inquiète du cas du Burkina Faso parce que « depuis » plusieurs mois, des personnes sont assassinées, des éléments de nos forces de défense et de sécurité sont constamment harcelés et tués, des biens publics et privés détruits.
      Face à cette dégradation continue de la situation sécuritaire, le Président Roch KABORE est visiblement dépassé. Et les faits indiquent objectivement qu’il est dans l’incapacité d’assurer la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire national. Il faut de temps à autres mettre de côtés vos émotions militantes et être objectif un temps soit peu. personne n’a intérêt que le Burkina Faso sombre dans le chaos.

    • Le 21 février 2019 à 15:14, par Nouria En réponse à : Insécurité, élections de 2020 : Une mission onusienne échange avec l’opposition politique

      Internaute @Ma_part_de_vérité, pour le cas de Yirgou, il ne s’agit pas d’une récupération politique de ceux qui réclament justice. CCe génocide est une véritable abomination et il est absolument impératif que les auteurs, les instigateurs et les complices en amont comme en aval, les protecteurs des kolgwegho soient tous identifiés, inculpés, traduits en justice, jugés et condamnés à la hauteur de leur crime dans la plus grande rigueur de la loi, quelques soient leurs rangs. Les plates compassions et autres appels pathétiques à la retenue et à la légendaire propension au vivre ensemble des différentes communautés burkinabé ne sauraient servir ici de paravent ni de substitut à une exemplaire application de la loi. Ce n’est qu’à ce prix que nous pouvons espérer stopper net le spectre hideux de la déliquescence de l’Etat à la Centrafricaine... Cette interpellation du Representant de l’ONU dans la zone du Sahel, est plus qu’une alerte, c’est le dernier signe que nous devons tous œuvrer à empêcher le franchissement du Rubicon qui serra fatal à notre unité nationale... Si justice n’est pas rendue, le pouvoir du MPP sera tenu pour seul responsable de la détérioration du vivre ensemble au Faso.

  • Le 21 février 2019 à 09:25, par Béonéré En réponse à : Insécurité, élections de 2020 : Une mission onusienne échange avec l’opposition politique

    C’est bien de se préoccuper de l’avenir des politiciens mais ce qui intéresse les burkinabé, c’est la sécurité. On attend des UN qu’ elle joue pleinement son rôle à travers une réelle volonté de maintien de la paix au sahel. sachez que sans paix , il n’y aura pas d’élections transparentes au Burkina. Évitez de nous faire perdre du temps en finançant le G5 (que vous avez crée) afin qu’il puisse faire son travail. Merci pour cette visite touristique au Faso.

  • Le 21 février 2019 à 09:43, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Insécurité, élections de 2020 : Une mission onusienne échange avec l’opposition politique

    - Chers Compatriotes burkinabè Hommes et Femmes, Jeunes et Vieux ;

    - Votre cher Kôrô Yamyélé que je suis m’adresse à vous. Écoutez-moi et répondez à mon appel solennel.

    Chers frères et amis, je vais franchir le Rubicon et je vais présenter ma candidature en 2020 car je veux faire la différence. On est fatigué dans ce pays que tous les jours c’est sauce gombo, gombo tout le temps ! Goutons à autre chose et voici ce que je vais vous servir si vous me votez en 2020 !

    - La première des choses que je vais faire, c’est de faire brouter tout le gazon de Kossyam par mes bovins.
    - La deuxième je fais labourer la Place de la Révolution et tous les ministres y compris RMCK président actuel y iront pour cultiver, et à la daba en plus !

    Ensuite je procède à une affection des ministres chez des paysans pour :

    - Répandre du fumier dans les champs des paysans (Rémy Fulgance Dandjinou sera chef d’équipe ici et il sera secondé par Antoine Niouga, Vincent DABILGOU et Salif OUEDRAOGO. Ils porteront le fumier à la tête avec des grands paniers),

    - Aller en brousse chercher des termites pour les poussins et pintadeaux des paysans (Abdoul Karim SANGO y sera affecté. Son second sera Bachir Ismaël OUÉDRAOGO. Inutile de les rappeler que s’ils jouent aux imprudents avec les termites-soldats à têtes rouges, ils seront mordus copieusement et on n’aura pas pité d’eux pour autant),

    - Abreuver les moutons et les ânes (Chef d’équipe, Soumanogo KOUTOU ensemble avec Oumarou IDANI et gare à eux si un mouton revient le soir en boitillant),

    - Conduire le bétail au pâturage (Chérif SY sera affecté ici et de toute manière avec ses accoutrements blancs cette tâche lui conviendra mieux, et je vais lui doter d’une flute en plus. Ses seconds seront Alpha BARRY et Alkassoum MAIGA. Pour contrôler, le soir on Chef de village et moi allons faire le tour du troupeau et estimer au volume des panses si les animaux on bien brouté. Si ce n’est pas le cas, eux aussi ne mangeront pas le soir !),

    - Faucher les herbes et tresser des seccos pour recouvrir les toits des cases des paysans (Le PM Dabiré sera chef ici et il sera secondé par Ousséni COMPAORÉ. Ils sont tous de grande taille et ils pourront mieux voir à travers les hautes herbes. Siméon SAWADOGO va être du groupe parce qu’il connait bien la brousse pour les orienter. Et Stanilas OUARO en bon connaisseur sera affecté à la tresse des seccos),

    - Pétrir le banco pour confectionner des briques (Maurice Dieudonné BONANET sera affecté à cette tâche et René BAGORO va puiser l’eau en charrette au marigot pour lui afin qu’il piétine bien le banco. Ce qui lui convient bien d’ailleurs),

    - Chercher du bois mort en brousse et des sauces pour les femmes des paysans pour qu’elles se reposent aussi (Madame Maminata OUATTARA née OUATTARA est cheffe pour ce job. Elle sera assistée par Batio BASSIÈRE qui va lui indiquer le bois à ne pas toucher. Mais il portera aussi les fagots de bois car il ne s’agit pas dire à Mme OUATTARA ‘’Ce bois, c’est interdit de le couper ! Ne touche pas !’’ et revenir le soir les bras croisés au dos !)

    - Piler le mil chaque jour du matin au soir pour les femmes des paysans et aller puiser de l’eau pour elles (Madame Hélène Marie Laurence ILBOUDO née MARCHAL sera Cheffe et sera secondée par Hadja Fatimata OUATTARA née SANON. Pour la circonstance je vais exiger d’elles, qu’elles portent les haillons de cotonnade des paysannes pour goutter voir, et surtout pour se ’’parfumer’’ à la sueur paysanne),

    - Laver les habits des paysans, nettoyer et désinfecter leurs cases et les alentours de tous les tas d’immondices, et donner la bouillie aux petits enfants (Mme Léonie Claudine LOUGUE née SORGHO sera affectée ici comme Cheffe de groupe. Séni Mahamadou OUÉDRAOGO va puiser de l’eau pour elle, et il poursuivra les enfants récalcitrants pour les attraper et ramener afin qu’on les lave),

    - Débroussailler et nettoyer les passages dans les villages et entre les villages, mettre en tas les débris et brûler pour éloigner les serpents des villages (Éric Wendenmanegha BOUGOUMA est le Chef ici et Salifo TIEMTORÉ tout comme Daouda AZOUPIOU vont faire équipe avec lui et c’est Édith Clémence YAKA qui va les amener chaque fois de l’eau à boire pendant les travaux parce que c’est du travail HIMO hein !),

    - Faire les commissions et les achats pour les paysans chaque matin et toute la journée d’un marché à un autre avec un vieux vélo sans frein en plus (C’est Lassané KABORÉ qui va trôner à ce poste avec Harouna KABORÉ et Madiara SAGNON née TOU sera chargée de les surveiller et de tout noter afin qu’ils ne trompent pas les paysans),

    - Vanner chaque matin les céréales destinées au pilage, le soir ramasser tout le son et le mettre dans des ros sacs et aller remettre une partie des sacs à Dandjinou pour épandage dans les champs et l’autre partie à Bonnanet pour pétrir avec le banco afin de le renforcer (Urbain Ibrahim COULIDIATI sera patron ici et son adjointe sera Pauline ZOURÉ. C’est un travail qui n’est pas si difficile et quand ils vont finir, ils iront aider les OUARAO-là).

    - Et pour tout couronner, chaque matin jusqu’au soir et sur la place du forage, c’est RMCK qui va savonner et laver les vieux vélos et les vieilles mobylettes et motos des paysans !! On ne devrait y voir aucune trace d’huile, ni de traces de dolo séché, sur les engins lavés ! Yehiii !! Et le Contrôleur d’État LMI va tout contrôler chaque soir et aller faire le point au Chef de village pour qu’il décide des sanctions pour ceux qui doivent l’être.

    Avec moi Kôrô Yamyélé, c’est tous au boulot et vite !!!

    Et chaque matin et soir il y a réunion avec eux pour les écouter les uns et les autres sans apporter aucune solution à leurs problèmes !! C’est moi Kôrô Yamyélé qui préside les séances de réunion, flanqué de mon Chef de village assis à ma droite. Chaque personne intervient une seule fois et si tu dures, on retire la parole. Ils mangeront du tô dur le soir comme le matin avec sauce feuilles séchées de baobab (toeega) avec beaucoup de potasse (sauce medga) pour qu’ils restent en bonne santé et soient vigoureux. On peut varier le menu en les offrant souvent de la bouillie de sorgho sans sucre ni miel (on risque de les gâter si on leur donne du bon) le matin au moins deux fois par semaine. Et pas de repas à midi ni de somnolence sous les ombrages des arbres !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 21 février 2019 à 09:47, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Insécurité, élections de 2020 : Une mission onusienne échange avec l’opposition politique

    - Cher Ma part de vérité, et toi tu es un misaribiliste qui voudrait qu’on mente aux personnes respectables !! ZEPH sera président car il ne ment pas et ne sait pas mentir. Ces gens qui sont avec lui sont plus informés que ton grand-père et ZEPH le sait. Il faut être honnête et non mentir comme les leaders du MPP le font en croyant que tous ceux qui les écoutents sont bêtes !!!!

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 21 février 2019 à 10:27, par SOUNDJATA En réponse à : Insécurité, élections de 2020 : Une mission onusienne échange avec l’opposition politique

    " MA PART DE VÉRITÉ"oser ainsi insulter une ethnie de plus de 50 millions d’âmes en Afrique, sans sourciller, devant son clavier, en portant son nom d’emprunt, c’est être sans doute un NATIONAL RACISTE-SUPRÉMACISTE du plateau central du BF. Mais prend ton mal en patience, car l’affaire de YIRGOU sera jugée tôt ou tard et je te souhaite longue vie pour le voir et le pleurer en larmes de sang. il sera meilleur pour les koglowéogo génocidaires que l’affaire soit jugée tout le monde le sait sauf toi pcq tu es aveuglé par ton ethnicisme surdimensionné. ce genre de commentaire n’aurait pas du passer sauf que tout le monde est complice. pour moins que ça vous sanctionnez les messages des autres.

  • Le 21 février 2019 à 12:25, par La Banciculture 1er En réponse à : Insécurité, élections de 2020 : Une mission onusienne échange avec l’opposition politique

    Je ne comprends pas ce Monsieur du CFOP. Voici l’objet de la visite "Les préoccupations sécuritaires au Burkina et la perspective des élections de 2020". Qu’est ce que la mal-gouvernance du Pouvoir en place vient faire ici. Il faut suivre la logique des choses pour ne pas paraître souvent très ridicule devant les autorités internationales. Chaque chose a son temps et sa place. Tu en a eu et tu auras biensur d’autres occasions pour mettre le mal du pouvoir en place. Mais là n’était ni le lieu, ni le moment. J’avais vraiment honte quand je suivais son interview à la Télé. Apprenons d’abord à rester dans le contexte des choses avant d’espérer être Prési du Faso.

    • Le 21 février 2019 à 14:57, par YAAM SOBA En réponse à : Insécurité, élections de 2020 : Une mission onusienne échange avec l’opposition politique

      Tu as posé une question et tu réponds à la fois ! Si l’Opposition dénonce la responsabilité du régime face à la crise sécuritaire qui prévaut, convenez qu’elle a raison. Souffrez de cette vérité ! C’est le régime du MPP qui gère l’appareil d’Etat, d’où l’appareil sécuritaire. Il ne se passe pas plus de deux jours sans qu’il n’y ait d’attaques terroristes depuis trois ans et vous voulez que l’opposition croise les doigts face au laxisme de ce régime.

      • Le 22 février 2019 à 09:50, par La Banciculture 1er En réponse à : Insécurité, élections de 2020 : Une mission onusienne échange avec l’opposition politique

        Monsieur YAAM SOBA ne m’a pas du tout compris. Je reformule : la mission avait pour but d’appréhender qu’est ce que chacun propose (que tu soit de l’opposition ou du parti au pouvoir) pour une sortie de crise au vue de notre situation sécuritaire actuelle. A cela s’ajoute les visions des uns et des autres pour les élection prochaine de 2020. Maintenant lui il dégamme en parlant des insuffisances voire de l’incapacité du pouvoir à gérer cette situation, chose qui est vrai. Mais là n’était pas la question. La question c’était de savoir, au vue de cette insuffisance et/ou incapacité qu’est ce que chacun (dont l’opposition) propose ??????????????? En d’autres termes qu’est ce que vous proposez au delà de vos critiques qui sont fondées ???? Il s’agit pas de passer le temps à Critiquer, critiquer et critiquer. Merci

  • Le 21 février 2019 à 15:29, par Esprit Politik En réponse à : Insécurité, élections de 2020 : Une mission onusienne échange avec l’opposition politique

    Aujourd’hui, que l’on soit de majorité ou de l’opposition politique, il faut reconnaître que le pays va mal ! Même le Mogho Naaba Baongo le reconnaît ! Les diplomates et ambassadeurs sont unanimes que nos dirigeants sont incapables de sécuriser le pays. Voici un extrait du journal "La Lettre du Continent" qui en dit long sur cette incapacité.

    La réticence du chef de l’Etat à s’entourer de militaires tend dangereusement la situation dans le pays.

    Symbole de l’incapacité de Roch Marc Christian Kaboré à endiguer la violente crise sécuritaire que traverse le Burkina Faso : les 29 et 30 septembre, les premières manifestations contre son régime, à Ouagadougou, ont exigé le départ des ministres civils Jean Claude Bouda (défense) et Clément Sawadogo (intérieur). Fait rarissime, le Mogho Naaba Baongo, la plus haute autorité morale du pays, est sorti du silence, qualifiant de « déplorable » l’incurie des autorités à lutter contre la menace terroriste.

  • Le 21 février 2019 à 15:37, par Sauvons La Patrie En réponse à : Insécurité, élections de 2020 : Une mission onusienne échange avec l’opposition politique

    Le Burkina a perdu le monopole de la puissance légitime sur son territoire à cause de l’incompétence notoire de ceux qui ont dit pendant les campagnes électorales, qu’ils étaient la solution.

    Par leur faute, notre État est en déliquescence « confronté à des problèmes qui compromettent sa cohérence et sa pérennité ».

    Des indicateurs probants sont :

    nous avons un gouvernement central si faible ou inefficace qu’il n’exerce qu’un contrôle marginal sur son territoire
    la légitimité du gouvernement à prendre certaines décisions est contestée ;

    l’absence de services publics essentiels ;

    une corruption généralisée ;

    la présence de réfugiés ou des déplacements de populations ;
    une crise économique ;

    Voici en résumé, comment le MPP a rendu notre Etat déliquescent !!!

    Les politiciens du ventre, abstenez vous de dire le contraire !!!

  • Le 21 février 2019 à 16:11, par Sauvons La Patrie En réponse à : Insécurité, élections de 2020 : Une mission onusienne échange avec l’opposition politique

    Il y’a certains internautes burkinabé dans ce forum que j’ai du mal à comprendre. Il y’a une situation délétère que la communauté internationale dépeint, ça ne les inquiète pas. Tout ce qu’ils trouvent à dire c’est que "C’est parce que l’ONU est au courant que les terroristes et l’opposition burkinabé sont mano mano qu’elle est venues pour vous sonder". C’est vraiment déplorable ! Si le Burkina brûle, ce sont ces mêmes internautes qui vont crier à l’aide à l’ONU.

  • Le 22 février 2019 à 09:00, par Camarade Dipama En réponse à : Insécurité, élections de 2020 : Une mission onusienne échange avec l’opposition politique

    Quand on aura fini de détruire le peu de bon qui nous reste de ce pays chacun ira se trouver une nationalité et continuer sa vie. Si non vue nos comportement je résume que nous même nous n’aimons pas notre pays donc nous ne méritons pas d’être appelé des Burkinabé !
    Le problème de ce pays ne s’appelle pas Zeph ! Le président de ce pays ne s’appelle pas Zeph !
    Jusqu’au jour d’aujourd’hui Zeph n’a été associé à la gestion de ce pays de loin ni de près, mais pourquoi ce acharnement sur sa personne ! Pire c’est cette catégories dites intellectuels qui passent le temps a démontrer que Zeph est ceci où cela ! Est ce par ce que vous le trouver crédible et pour vous positionner il faut forcément le traîner dans la boue !
    Malheureusement pour vous Zéphirin Diabré est si propre que vous ne pouvez arriver à le salir qu’avec des suppositions et des si... Là aussi il faut des cons pour vous croire et j’ose espérer que dans mon pays les cons sont minoritaires car les bons il y en a bcp !
    A tous nos élites sachez que seul vous n’arriverez jamais à briguer la magistrature suprême de ce pays. C’est ensemble qu’on pourra effectuer un changement qualitatif au sommet de notre état. Laissez tomber vos égaux, vos fierté et accompagner le Docteur Zéphirin Diabré qui d’ailleurs est un leaders fédérateurs et ouvert à tous afin que ce pays puisse respirer un lendemain meilleur... Sinon EN SAARA !!!

  • Le 22 février 2019 à 09:29, par KILL En réponse à : Insécurité, élections de 2020 : Une mission onusienne échange avec l’opposition politique

    Ma part de vérité tu n’aimes pas le burkina tu penses qu’on peut tuer impunément 210 personnes et cela va ce passer comme cela sans vérité et justice ? si c’est ça dis aux commanditaires de ce génocide qui ne sont autres personnes que vos chefs coutumiers de dire au régime MMP de laisser en paix Barry Bassolé Diendéré Lopeze tu es malhonnête Les kolweogo ont intérêt que ce génocide soit jugé maintenant sous le MMP

  • Le 22 février 2019 à 11:47, par Sonré En réponse à : Insécurité, élections de 2020 : Une mission onusienne échange avec l’opposition politique

    Les politiciens sont tous cyniques. Je croyais que certains comme Zeph aurait un coeur tendre. Comment dans une situation où les burkinabè souffrent le martyr du fait des exactions terroristes, la préoccupation du CEFOP c’est de sécuriser le pays pour qu’il puisse avoir des élections ! Mon coeur saigne !!!

  • Le 3 mars 2019 à 20:13, par IBMAFRIQUE Issa Ben Mahamoud DION En réponse à : Insécurité, élections de 2020 : Une mission onusienne échange avec l’opposition politique

    POUR LA SÉCURITÉ DU PEUPLE EN 2020 AU FASO :
    Il est primordial que la communauté internationale prend ses dispositions à savoir
    * veuillez à ce que tous les candidats aux élections PRÉSIDENTIELLE soient acceptés dans les normes par la cour constitunionelle Sans discrimination.
    *- que les bulletins de vote soient bien examinés quelques heures avant les scrutins.
    *-que les décomptes soient unanimes.
    Et le soir des résultats que le candidat sortant accepte la vérité pour éviter des affrontements qui peuvent conduire à des situations grave.
    PAR exemple si le soir des électionsaprès les décompte le CANDIDAT sortant ou proche du cndidat sortant constate qu le CANDIDAT 《Issa Ben Mahamoud DION..》.remporte les élections ; qu’il l’appelle discrètement et le félicite COMME Abudou DIOUF à procédé avec Abdoulaye WADE..Pour une démocratie réelle & erévolutionnaire.
    .♡·
    Issa ben Mahamoud DION..
    Le PRÉSIDENTdu FASO éventuellement à l’ussie des ÉLECTIONS 2020.
    VIVE LA PAIX AU BURKINA FASO
    VIVE LA PAIX MONDIALE...

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