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Procès du putsch : Quand le colonel-major Raboyinga Kaboré rassure qu’il n’a pas pris du tramadol

Publié le mercredi 20 février 2019 à 11h00min

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Procès du putsch : Quand le colonel-major Raboyinga Kaboré  rassure qu’il n’a pas pris du tramadol

Comment le camp Naba Koom a-t-il été bombardé sans qu’il n’y ait la moindre victime ? Parce qu’il s’agissait d’une action de dissuasion chirurgicale, un acte réfléchi, a laissé entendre le chef d’Etat-major de l’armée de terre à l’époque du coup d’Etat de septembre 2015, le Colonel-major Raboyinga Kaboré. L’homme a comparu ce 19 février en qualité de témoin dans le cadre du procès. Une occasion de répondre au Général Gilbert Diendéré qui soutient que c’est lui qui avait dit lors d’une réunion de tout faire pour que le putsch réussisse pour éviter la honte à toute l’armée. “Même si j’avais pris du tramadol, je n’aurais pas tenu de tels propos”, a rétorqué l’officier d’infanterie.

Le 27 novembre 2018, alors que le Général Gilbert Diendéré faisait sa déposition, il évoque chapitre après chapitre le degré d’implication de la hiérarchie militaire dans la consommation du coup de force. Pour prouver qu’il n’était pas seul dans cette entreprise, il avait par exemple révélé que lors de la réunion du 17 septembre 2015 avec les hauts gradés de l’armée, le Colonel-major Raboyinga Kaboré aurait dit de tout faire pour que le coup d’Etat réussisse sinon ce serait la honte de toute l’armée. La comparution de l’ancien chef d’Etat-major de l’armée de terre ce 19 février en tant que témoin, était donc l’occasion pour les deux hommes de s’expliquer.

Après sa narration des faits, le président du tribunal, Seidou Ouédraogo, fit appel à certains accusés pour faire des commentaires. Les capitaines Abdoulaye Dao, Zoumbri Oussène, le commandant Aziz Korogo, le colonel-major Boureima Kiéré, et le général Gilbert Diendéré reviennent alors à la barre. Les deux capitaines font savoir qu’ils n’ont plus rien à ajouter.

Le commandant Aziz Korogo, lui, confirme plus ou moins ce que le témoin a dit à son propos. En substance, le colonel-major Raboyinga Kaboré, a expliqué que le commandant, responsable par intérim du RSP, a “été très disponible, coopératif, et a eu un sens du discernement” durant les événements. Et du RSP il a travaillé à convaincre ses frères d’armes à éviter l’entêtement.

Le colonel-major Boureima Kiéré, lui, a marqué son opposition face à certains propos du témoin qui a soutenu que la hiérarchie militaire a soutenu et encouragé les militaires qui venaient des autres garnisons pour en découdre avec le RSP. Telle n’est pas la version du colonel major Boureima Kiéré qui dit avoir appelé la hiérarchie militaire afin qu’elle arrête les “boys” qui descendaient sur la capitale et elle est allée à sa rencontre pour la dissuader de continuer sa progression. “Ils ont récupéré le mouvement après, sinon ils partaient pour les stopper, pas pour les encourager”, a lâché l’accusé en parlant des chefs militaires.

Les flottements constatés ont été du fait des problèmes de coordination, et par-dessus tout pour tenter de convaincre le camp d’en face afin que les frères d’armes ne se tirent pas dessus parce que le rapport de force en ce moment était en faveur du RSP qui avait une bonne partie de l’armement sous sa garde. Il a donc fallu user de stratagème pour que certains soldats du RSP quittent le camp.

À droite, le Colonel-major Raboyinga Kaboré

Le colonel-major rassure qu’il n’a pas pris du tramadol

Prenant la parole, le Gal Gilbert Diendéré a relevé que le rapport de force ne pouvait pas être plus en faveur du RSP que du reste de l’armée. Les soutes d’armement étaient certes à Naba Koom, mais elles étaient gardées par des unités mixtes, alliant éléments du RSP et autres corps. “Quand je parle de rapport de force, je sais de quoi je parle”, a rempilé le chef d’Etat-major de l’armée de terre de l’époque. Il a en outre expliqué comment le camp Naba Koom a été pilonné pour contraindre les éléments récalcitrants à le quitter.

Selon lui, c’est une opération qui a été très bien menée. Du travail de reconnaissance, de calcul a été fait en amont. “Je suis un officier d’infanterie”, a poursuivi le témoin, pour faire savoir que le fait qu’il n’y ait pas eu de victime était d’ailleurs l’objectif recherché. “Cette attaque était une action de dissuasion chirurgicale. L’objectif n’était pas de détruire la caserne. C’était un acte réfléchi”, a relaté l’ancien chef de l’armée de terre. Des propos qui contrastent avec ceux qui Gal Diendéré qui, aux premières du bombardement, avait laissé entendre dans un média qu’il y avait certainement beaucoup de victimes.

L’un des moments les plus attendus de ce jour a été le rappel par le général de ce qu’aurait dit le colonel-major, chef d’Etat-major de l’armée de terre, lors de la réunion du 17 septembre 2015. Comme il l’avait dit le 27 novembre 2018, ’’Golf’’ a encore répété que Raboyinga Kaboré avait dit de tout faire pour que le coup d’Etat réussisse sinon ce sera la honte de l’armée.

“Ça n’a pas marché, c’est le cul de l’armée qui est dehors”, avait assené le présumé cerveau du putsch en novembre dernier. “Je ne sais pas si le Général a quelque chose contre moi, mais je ne vois pas à quel moment j’ai dit cela. Même si j’avais pris du tramadol avant de venir à la rencontre, je n’aurais pas tenu de tels propos”, a répondu le témoin.

L’audience se poursuit ce 20 février 2019 avec l’audition d’autres témoins.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 20 février 2019 à 04:08, par Gazeto En réponse à : Procès du putsch : Quand le colonel-major Raboyinga Kaboré rassure qu’il n’a pas pris du tramadol

    Pendant que Tout ces hauts gradés sont à la barre Les fous de Dieu nous tuent . Ils brûlent nos mairies, nos commissariats, nos écoles,nos brigades de gendarmeries, nos brigades de douanes bref..... Cette année beaucoup d’enfants sont Dans La nature .. pas d’examen pour eux ...
    Mon colonel Major KABORE nous avons besoin de vos frappes chirurgicales pour stopper les djihadistes.... trop trop trop de colonel Major pour rien...cest même devenu La honte de notre armée.

  • Le 20 février 2019 à 07:18, par le sage En réponse à : Procès du putsch : Quand le colonel-major Raboyinga Kaboré rassure qu’il n’a pas pris du tramadol

    bonjour. je demande si on pouvait tenir cet procès autrement. cette façon de faire n’honnore pas notre armée. les chefs militaires passent le temps à s’hummilier. c’est difficile à consommer les choses de cette façon. pourquoi demander à nos chefs militaires de dire si ils ont peur l’un de l’autre. En quoi cela apporte de la lumière dans le dossier ? Je ne croix pas. que les avocats nous épargnent de cette façons de traiter nos chefs militaires burkinabé. comment vont-ils procédés à la reconcialiation après ce procès ? Comment vont-ils travailler ensemble après le procès ? travaillons à l’unité de notre armée pour mieux défendre notre patrie plutôt qu’à créer la division et la haine entre nos forces de défense. pour un Burkina uni et solidaire en avant.
    a bas ceux qui créent et entretiennent la division et la haine.
    la patrie ou la mort, nous vaincrons.

    • Le 20 février 2019 à 13:50, par Samson En réponse à : Procès du putsch : Quand le colonel-major Raboyinga Kaboré rassure qu’il n’a pas pris du tramadol

      La division et la haine entre nos forces de défense n’ont pas été créées aujourd’hui. Elles ont été créées dès la prise du pouvoir par l’officier qui a lancé la première fois dans notre pays le fameux slogan par lequel vous avez terminé : « La patrie ou la mort, nous vaincrons ! ». Cette division et cette haine se sont accentuées suite à l’assassinat de Thomas SANKARA.

  • Le 20 février 2019 à 07:24, par Wend yinga En réponse à : Procès du putsch : Quand le colonel-major Raboyinga Kaboré rassure qu’il n’a pas pris du tramadol

    Pas besoin de faire une pub pour un produit qui gangrène aujourd’hui notre jeunesse. Le tribunal aurait pu vous relever cela, mon colonel. Si mon propos n’est pas opportun, j’étais de passage.

  • Le 20 février 2019 à 09:31, par NIINDA En réponse à : Procès du putsch : Quand le colonel-major Raboyinga Kaboré rassure qu’il n’a pas pris du tramadol

    Gazeto, tu as raison.
    Tu ne savais pas que tout ce cirque a été organisé par l’occident pour nous mettre à genoux ? Dans 40 ans, tu entendra ça sur les chaines ’’planètes’’ .
    Un pays qui ne maitrise pas ces télécom ni autre moyen de surveillance, on vient cogner les tètes des gens et on repart en attendant de voir comment ça ira comme l’avait dit l’autre ’’après le Mali c’est le Burkina’’. Pire des journalistes et autres OSC qui ne cherchent qu’à se faire voir et qui collaborent avec des étrangers pour vendre la pays moins cher et à crédit sans le savoir ; des fonctionnaires et autres hauts gradés rompues à la corruption et qui ne cherchent qu’à faire signer des contrats d’assistance et d’achat pour avoir des millions.
    Comment peut on donc se sauver ?
    Thomas SANKARA a lavé beaucoup de linge mais présentement, les jeteurs de sable sont partout.
    Allons seulement, je ne sais pas comment mais c’est comme si nous les Africains de l’Ouest allons étonner plus d’un à l’intérieur comme à l’extérieur car sous toutes ces menaces, nous semblons vouloir nous unir plus vite en un seul pays.

  • Le 20 février 2019 à 09:34, par zamanoma En réponse à : Procès du putsch : Quand le colonel-major Raboyinga Kaboré rassure qu’il n’a pas pris du tramadol

    Je n’aime pas intervenir dans ces débats de haine qui se passe actuellement sur le Faso net. Mais, cette fois, je dois dire quelque chose.Cette sale manière de rendre la justice au Burkina Faso va détruire le pays.
    Moi, j’ai toujours respecté notre armée malgré ce qu’on reproche à certains gradés. Notre armée est disciplinée et intègre. On connait les autres armées de la sous région. Mais si la justice militaire continue d’humilier la hiérarchie militaire de cette manière devant tout le peuple et du monde entier, elle sera responsable devant l’histoire. Les jeunes militaires officiers ne pourront plus gérer l’armée.

  • Le 20 février 2019 à 11:17, par thom En réponse à : Procès du putsch : Quand le colonel-major Raboyinga Kaboré rassure qu’il n’a pas pris du tramadol

    En réalité, cette manière ne me plait pas non plus. La justice militaire est en train de travailler comme des enfants. Vous étalez les militaires déhors ainsi et vous allez après dire que le Burkina va mal. Même si vous chercher à condaner ceux-ci, sachiez que vous êtes entrain de créer du désordre pour l’armée. les OSC, les journalistes sont content d’entendre cela mais sachiez que c’est un dangé que vous créez. Permettez nous de vivre en paix. Un tel jujement se fait dans la discrétion et non pas publiquement, vous humiliez réellement l’armée Burkinabè.

  • Le 20 février 2019 à 11:44, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Procès du putsch : Quand le colonel-major Raboyinga Kaboré rassure qu’il n’a pas pris du tramadol

    ’’Même si j’avais pris du tramadol avant de venir à la rencontre, je n’aurais pas tenu de tels propos’’.

    - Ce Raboyinga parle trop ! il est trop locace ! Il caquette trop aujourd’hui, ce qui n’était pas le cas il y a peu. Aujourd’hui il peut jouer au brave devant le Général Diendéré, tout ceci parce que ’’la brousse a brûlé après le charognard’’ avec l’appui de certains traîtres, et qu’aujourd’hui, soudain et brusquement tout-à-coup il affirme gaillardement que ’’je suis un officier d’infanterie’’ alors qu’avant c’était ’’un poussin mouillé’’ devant le Général.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 20 février 2019 à 12:11, par BIA Man En réponse à : Procès du putsch : Quand le colonel-major Raboyinga Kaboré rassure qu’il n’a pas pris du tramadol

    Cet officier a fui et abandonné ses hommes en Centrafrique quand le contingent burkinabè a été attaqué en 1997. On se demande comment ces médiocres tout comme Golf qui lui est un tueur ont pu se glisser à la tête de l’appareil de sécurité du Burkina Faso.
    Gilbert a raison quand il dit qu’ils ont soutenu le coup d’état car le lundi 21 septembre 2015, le colonel Major Palé Naba Theodore chef d’état-major Adjoint s’est rendu à Bobo en compagnie du Colonel Coulibaly Tundaba pour dissuader les militaires de la 2 région militaire de rallier Ouagadougou.
    Ce sont les mêmes qui trahi Golf qui doivent mener la guerre contre le terrorisme. Adi ya nibaninga !!!

    Vous vous rappellerez que le colonel Major Gambo est celui qui a froidement abattu son promotionnaire Elysée Sanogo à Koudougou en novembre 1987, après qu’il rendit. Gaspar est parti, Bonkian est parti, il reste Gambo et Balma.

    Un BIA man

  • Le 20 février 2019 à 12:37, par Dedegueba Sanon En réponse à : Procès du putsch : Quand le colonel-major Raboyinga Kaboré rassure qu’il n’a pas pris du tramadol

    Beaucoup de " faux jetons", parmi ces officiers supérieurs. Bien vrai que Golf, cherche manifestement à régler ses comptes avec certains d’entre eux, mais tous ne disent pas la vérité....
    La version du Col Major KIERE me semble la plus vraisemblable. Cette hiérarchie on s’en souvient avait tenté d’empêcher les unités de Bobo, Dedougou, Gaoua, Kaya etc.. tenues par des jeunes officiers de monter sur Ouagadougou. Ces officiers déterminés voulaient en découdre avec ce mythe du RSP. On a même appris que le commandant de Fada se serait fait même rudoyer parce qu’il voulait empêcher ses hommes de se joindre au mouvement. Bref, aujourd’hui il y a comme une " défense en ligne", pour se protéger mutuellement. Mais Golf est mal placé pour donner des leçons de vérité aux autres, car il ne dit pas lui non plus, la vérité ou du moins il ne dit que ce qui l’arrange ou qu’il veut. Un menteur ne peut pas se plaindre du mensonge des autres. La vérité amène la vérité, et à mensonge il n’y a aucun scrupule à opposer un mensonge. Pourquoi lui il ment et il voudrait que les autres disent la vérité.
    En conclusion je dirais que dans cette affaire cette hiérarchie militaire ne peut pas présenter " patte blanche", elle peut parler de stratégie et de calcul et autres mais moi je retiens qu’elle a au moins " mouillé devant Golf. Et que les gosses en bas l’ont obligée à se démarquer du putsch... Mais je la comprend, au moment des faits, la vraie armée était à Naaba kom 2, et lorsque tu ne sais pas qui est qui et que tu veux sauver ton nez, tu fais très attention.

  • Le 20 février 2019 à 12:38, par Kaka En réponse à : Procès du putsch : Quand le colonel-major Raboyinga Kaboré rassure qu’il n’a pas pris du tramadol

    Ce n’est plus le procès hein, ce sont les conséquences de 30 années de frustrations entre 2 entités de la même armée Burkinabè qui s’étalent aux yeux du monde aujourd’hui. Très regrettable.... Apparemment, la hiérarchie militaire officielle n’a pas été associée à la préparation de la chose, par contre elle a été lorgnée (et même méchamment) après le forfait pour suivre le mouvement. Pauvre de nous !

  • Le 20 février 2019 à 12:58, par Sheikhy En réponse à : Proc\xe8s du putsch : Quand le colonel-major Raboyinga Kabor\xe9 rassure qu\u2019il n\u2019a pas pris du tramadol

    Effectivement ! Raison pour laquelle on ne devait pas faire passer la hiérarchie militaire en public. Un moyen devait être trouvé pour recueillir les témoignages et même confronter les accusés et les témoins. Seuls les conclusions pouvaient être diffusées. En plus, on comprend la stratégie de dénigrement du Golf. L’accompagnement dont les accusés parle est du dilatoire quand on regarde objectivement le déroulement des faits. Mais les accusés veulent soit embarquer tout ce qui avait autour pour se disculper, soit porter un grand coup négatif sur eux. En l’internaute a raison. Quand on voit le nombre de gradés, on se pose la question de la persistance de l’insécurité dans notre pays...

  • Le 20 février 2019 à 13:01, par Mogo En réponse à : Procès du putsch : Quand le colonel-major Raboyinga Kaboré rassure qu’il n’a pas pris du tramadol

    Notre armée est devenue un sac de bouillie. On comprend pourquoi la troupe n’avait plus confiance à ses commandants (affairisme, clanisme, bureaucratie, politisation, etc.). On les voit seulement dans les grandes villes dans des grosses cylindrées, vitres fumées. Ils aiment tellement la belle vie... C’est quelle stratégie ces vieux hauts gradés peuvent apporter ? Heureusement que le président du Faso a eu récemment la clairvoyance pour changer les hommes à la tête de l’armée.

  • Le 20 février 2019 à 13:16, par sidbala En réponse à : Procès du putsch : Quand le colonel-major Raboyinga Kaboré rassure qu’il n’a pas pris du tramadol

    Pour la première fois depuis que j’écris sur le Faso.net je trouve que les internautes ont le sens de la mesure de ce qui se trame pour détruire le pays.

    Je vous remercie tous pour le bon sens et la clairvoyance de vous tous que je viens de lire.
    Sans être un prophète de malheur sachez qu’on ne peut plus parler de réconciliation vraie dans ce pays, vue la qualité du procès qui se passe au niveau de ouaga2000.

    Je PE demande qui à pu payé ces gens qui ont organise cette pondaison de l’armée et avec les valeurs qui nous restaient a savoir le respect et la discipline.

    Quel que soit l’issue de ce procès, au sein de nos FDS c’est parti pour ne plus aller. Les cerveaux de tout une armée nationales qui tiennent des bas propos pour des futilités, franchement les dieux sont tombés sur la tête.

    Que se mette dans la tête que la défense de ce pays face aux envahisseurs sera un échec lamatable. C’est vraiment malheureux, le Burkina sera bientôt sous tutelle Onusienne il n’y à rien à faire.

  • Le 20 février 2019 à 13:17, par Le sage et thom En réponse à : Procès du putsch : Quand le colonel-major Raboyinga Kaboré rassure qu’il n’a pas pris du tramadol

    je suis entièrement d’accord avec ces deux hommes (Le sage et Thom) . Que Dieu vous bénis, comment la justice militaire voie cela, mais il faut quelle sache que c’est une autre crise qu’elle prépare au sein de l’armée et sa risque de le bouffer eux tous car ils seront également des victimes. Réfléchissons un peut.

  • Le 20 février 2019 à 15:08, par Jo Bleck En réponse à : Procès du putsch : Quand le colonel-major Raboyinga Kaboré rassure qu’il n’a pas pris du tramadol

    Mister Caca, you are an intelligent boy..................................................................

  • Le 20 février 2019 à 17:16, par deralter En réponse à : Procès du putsch : Quand le colonel-major Raboyinga Kaboré rassure qu’il n’a pas pris du tramadol

    Je pleure pour mon pays, J’ai une douleur indescriptible, quand j’écoute ce procès. Nous voulons la vérité et la justice mais le domaine militaire reste tout de même un maillon capital de notre souveraineté. L’armée Burkinabè était respectée, craint en Afrique si je peux le dire. Tout ce que nous sommes entrain de vivre à travers ce procès signifie qu’il en était rien et qu’il n’en est rien. Mes chers avocats de la partie civile il y a eu des morts certes et je respecte les mémoires, mais il y a des gens qui sont entrain de mourir par notre faute, notre armée ne mérite pas cette humiliation. liquider ses généraux et colonels si vous voulez, mais ne mettez pas à nu nos faiblesses. Beaucoup de pays ont connu des crises aussi graves mais de mémoire je n’ai jamais vu un tel procès. Monsieur le President du Faso votre pouvoir passe pour être un pouvoir de tous les essais. QUE DIEU SAUVE LE BURKINA

  • Le 21 février 2019 à 09:53, par Aimé Magloire SAWADOGO En réponse à : Procès du putsch : Quand le colonel-major Raboyinga Kaboré rassure qu’il n’a pas pris du tramadol

    Enfin nous comprendrons un jour que le PARDON peut venir avant la vérité pour aider à bâtir une justice humaine débouchant sur une vraie réconciliation. à MÉDITER ...

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