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Open data au Burkina Faso : Des acteurs peaufinent la stratégie d’ouverture des données

Publié le jeudi 14 février 2019 à 13h30min

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Open data au Burkina Faso : Des acteurs peaufinent la stratégie d’ouverture des données

La ministre du Développement de l’économie numérique et des postes, Hadja Fatoumata Sanon/ Ouattara, a présidé le mercredi 13 février 2019 à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’élaboration de la stratégie d’ouverture des données au Burkina Faso. Un atelier organisé par l’Agence nationale de promotion des TIC (ANPTIC) à travers le projet Burkina Open Data Initiative (BODI).

Une donnée est dite ouverte si toute personne peut y accéder, l’utiliser, la réutiliser et la distribuer librement, gratuitement et sans aucune restriction. Selon Hadja Fatoumata Sanon/Ouattara, ministre du Développement de l’économie numérique et des postes, « ce concept peut être perçu comme une philosophie en même temps qu’une pratique qui consiste en la collecte systématique d’une énorme quantité d’informations par les administrations publiques afin de les rendre accessibles à tous les citoyens sous format numérique. »

Les officiels lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier

Malheureusement, la plupart des données disponibles sur les sites web des administrations publiques ne sont destinées qu’à être consultées sur place, de manière isolée et ne sont donc pas réutilisables à d’autres fins.

Alors que selon la ministre, la mise à disposition des données à grande échelle et faciles à utiliser offre des avantages. Elle permet notamment de rationaliser les services publics, de favoriser les opportunités économiques, d’encourager l’innovation, d’améliorer la sécurité publique et de réduire la pauvreté.

C’est consciente donc de l’importance des données ouvertes ou open data, que l’Agence nationale de promotion des TIC (ANPTIC) a initié depuis 2013 le projet Burkina Open Data Initiative (BODI). Grâce à ce projet, le Burkina Faso dispose d’un portail national de données et de plusieurs applications de réutilisation. Au nombre de ces applications, NENDO, une application qui fait la cartographie des écoles. Il y a également l’application CARTEAU qui fait la cartographie des points d’eau ou encore le projet Open Election qui a permis le développement d’un service de publication des données des élections présidentielle et législatives couplées de 2015 et des municipales de 2016.

HAdja Fatoumata Sanon, ministre du développement de l’économie numérique et des postes

Et c’est pour consolider les acquis, que l’unité de gestion du projet BODI a élaboré une première version de la stratégie d’ouverture des données au Burkina Faso. Au cours du présent atelier de trois jours, la stratégie sera examinée par les acteurs clés de l’ouverture des données. Ce sera l’occasion également de recueillir leurs contributions et de valider le document, afin d’orienter les prochaines actions du projet.

« Je demeure convaincue que sans la donnée, il n’est pas possible de prendre une bonne décision, de faire des orientations stratégiques, de faire de l’analyse prospective. En définitive, sans donnée, pas de développement maitrisée. C’est pourquoi l’élaboration de cette stratégie d’ouverture des données au Burkina est pertinente et d’actualité. », a indiqué la ministre du Développement de l’économie numérique et des postes.

Photo de famille des participants et des officiels à l’atelier

Elle dit être attentive donc aux résultats de cet atelier qui vont aider à impulser la dynamique de l’ouverture des données dans le but de contribuer à l’atteinte des objectifs du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO) dont fait partie le Burkina Faso.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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