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Procès du putsch du CND : Le détecteur de la radio « Résistance » à la barre

Publié le mardi 12 février 2019 à 20h45min

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Procès du putsch du CND :  Le  détecteur de la radio « Résistance » à la barre

Journée marathon pour le Tribunal militaire ce mardi 12 février 2019. Trois témoins se sont succédé à la barre pour dire ce qu’ils ont vu et entendu durant les évènements du 16 septembre 2015 et jours suivants. Il s’agit de l’ancien président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), Maturin Bako, du technicien supérieur en télécommunications, Seydou Yao et du capitaine Cuthbert Somda de l’armée de l’air.

L’audition du témoin Maturin Bako, président de l’ARCEP au moment des faits, s’est poursuivie ce mardi 12 février 2019. De ses déclarations de la veille, rien n’a varié. Il réaffirme le fait que le Général Diendéré l’a joint téléphoniquement dans la nuit du 16 septembre 2015 vers 20 heures 30. Alors que dans son procès-verbal d’interrogatoire de la gendarmerie nationale, il parle de 22 heures. Ce que Me Latif Dabo, un des avocats du Général Diendéré, trouve incohérent. Le Général Diendéré ne reconnait pas avoir échangé avec le sieur Bako dans la nuit du 16 septembre 2015.

Suite à l’audition du président de l’ARCEP, est invité à la barre Seydou Yao de la même institution. Présentement à la retraite, le sieur Yao, technicien supérieur des télécommunications, est celui-là même qui a été contraint de calibrer les appareils pour détecter l’emplacement de la radio « Résistance ». Il reconnait qu’il a été joint par le président de l’ARCEP et bien d’autres collègues vers 11h le vendredi 18 septembre 2015 pour venir ouvrir son bureau et mettre les appareils en marche pour détecter la radio dite « pirate ».

Ne voulant pas s’exécuter, le technicien dit qu’il ne peut pas venir au service à cause de tirs de fusils dans son quartier. Sur insistance des appels, il indique un point de rendez-vous aux soldats qui décident d’aller le chercher. Peine perdue car Seydou Yao pointe absent au lieu du rendez-vous sous le prétexte qu’il était malade. Il a ainsi fait tourner les envoyés du Colonel Mahamadi Déka de 11 h à 19 h.

Puis ces derniers sont allés chercher un des collègues qui était à la retraite et qui a conduit les bidasses devant la porte du sieur Yao. C’est ainsi qu’il fut conduit manu militari à l’état-major particulier de la Présidence du Faso pour calibrer les appareils.

Voyant que le technicien tardait à faire son travail, le sergent-chef Mahamadou Bouda lui fait savoir qu’il est allé dormir dans des hôtels en France aux frais de l’Etat au lieu d’apprendre à faire fonctionner les appareils. L’accusé Bouda, lors de son passage, avait demandé pardon au sieur Yao pour ses propos.

Une demande de pardon qu’il a réitérée à la barre. Mais le témoin, après le tour de parole réplique : « Je refuse le pardon ». Car ce jour il aurait pu mourir. En plus, on l’a contraint à couper la radio alors qu’il était d’accord avec ce que cette radio disait.

La date avancée par le sieur Yao diffère avec ce que son président et les soldats qui ont mené l’opération. Pendant que le technicien persiste et signe que c’était le vendredi 18 septembre 2015, d’où son terme « vendredi noir », les autres affirment que l’opération a eu lieu le jeudi 17 septembre 2015 soit le lendemain de la prise d’otages des autorités de la transition. Des deux versions, oû se trouve la réalité ?

Après l’audition du technicien Yao, c’est au tour du capitaine Cuthbert Somda de l’armée de l’air de rendre son témoignage. Commandant de l’escadron hélicoptère de la base aérienne 511 au moment des faits, il a conduit le capitaine Gaston Ouédraogo de l’ex-RSP à la frontière ivoirienne pour récupérer le matériel de maintien de l’ordre et le sac d’argent qui a profité au CDP et à ses alliés.

Le commandant des airs raconte qu’il a reçu l’ordre du commandant en second de la base aérienne 511, le commandant Koudbi Ouédraogo, lui disant qu’il y’avait une mission de la Présidence du Faso et qu’il devait prendre un passage et aller vers Banfora. Cela sans pour autant préciser l’identité du passager, ni l’objet de la mission. C’est lorsque ce dernier est arrivé qu’il a su que c’était le capitaine Gaston Kaboré qui était le passager et qu’il fallait ramener du matériel de maintien de l’ordre. Ce qui fut donc fait.

Marcus Kouaman
(kmagju@gmail.com)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 13 février 2019 à 09:53, par Achille De TAPSOBA En réponse à : Procès du putsch du CND : Le détecteur de la radio « Résistance » à la barre

    HOMMAGE A NOS MARTYRS du 30, 31 Octobre 2014 et 16,17 Septembre 2015

    Le soldat Nanema a dit que le général félon l’a déçu totalement. L’ancien DG de la police a dit que ce dernier a des troubles de mémoire. Le président de l’ARCEP a révélé l’appel du potentiel putschiste. Le grand sécurocrate le plus "informé" de la région et le plus"fort" a peur de s’assumer, du coup, il nie tout. Il narque tout le monde dans son jeu de duperie. En intimidant la hiérarchie militaire, les 2 généraux manipulateurs et menteurs ont cru que leur projet funeste allait etre avalisé facilement par le BRAVE PEUPLE. Tous ces témoins (Nanema,Tarpaga, président de l’arcep...) ont fait leurs dépositions à la barre qui noient profondément les putschistes à la maternelle d’après mon cher frère KA(respect à lui pour sa grande contribution au faso.net).

    La réaction des généraux félons est tout à fait normale nier tout même son existence pour se sauver sa peau. Leurs ascensions dans la sphère militaire et politique(gloire) ne sont que le fruit d’une manipulation longtemps ourdie et non leurs mérites. Dans ce procès, les mensonges des putschistes ne nous étonnent pas. De concert avec leurs conseils la formule trouvée, il faut systématiquement nier toutes les charges et crier sous tous les toits du monde à un acharnement politique ou à une injustice or les faits sont clairs et visibles. Ce sont des abonnés de la manipulation qui refusent dire la vérité. .

    Chers juges intègres, votre devoir moral est de cicatriser toutes les PLAIES béantes (injustices) afin de permettre une RÉCONCILIATION entre les fils et les filles de ce pays à travers le PARDON. La justice est le SOCLE d’un bon développement pour un pays. Rendez justice aux orphelins, aux veuves, aux plus faibles et aux plus pauvres qui attendent de vous un geste salvateur.
    LA VÉRITÉ TRIOMPHERA SUR LE MAL OU L’IMPUNITÉ(le mensonge) UN JOUR

    A NOS MARTYRS QU’ILS SE REPOSENT EN PAIX. QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE RAPIDEMENT

    JUSTICE POUR NORBERT ZONGO
    JUSTICE POUR THOMAS SANKARA
    JUSTICE POUR SALIFOU NEBIE
    JUSTICE POUR DAVID OUEDRAOGO
    JUSTICE POUR DABO BOUKARY

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS . AMEN

    ACHILLE DE TAPSOBA LE BOBOLAIS (pur produit de Thom SANK et de Norbert ZONGO)

  • Le 13 février 2019 à 11:10, par Wadal En réponse à : Procès du putsch du CND : Le détecteur de la radio « Résistance » à la barre

    Salut les internautes ! En toute sincérité, vous savez pourquoi notre pays va mal ? Eh bien à cause des tergiversations des autorités élues après l’insurrection. Elles ne pouvaient faire autrement car elles-mêmes sont issues du pouvoir renversé lors de l’insurrection. Le président Kafando qui a passé le peu de temps au pouvoir avait au moins une vision et les actes posés allaient avec l’assentiment du peuple. Pourquoi ce pouvoir ne peut pas faire ainsi ? Parce que tout simplement quelquefois, l’habit ne fait pas le moine. J’assimile le cdp à un pouvoir putschiste, donc à le disqualifier car ce sont les mêmes têtes avec les mêmes méthodes qu’elles veulent se présenter aux élections de 2020. Avec un pouvoir mouta mouta que vous avez mis au pouvoir a montré réellement ses carences. Et le vieux démon (cdp) en profite pour y revenir. Et comme l’a dit le professeur Bado que le peuple burkinabè est mouton et ne sait pas lire entre les lignes, entre la peste et le choléra, que faut-il choisir ? Ni l’un ni l’autre ! Il faut de nouvelles mentalités, de bonnes manières de gouverner ce pays et c’est cela notre seul salut car les autres ont déjà montré leurs insuffisances. A bon entendeur, salut !

  • Le 13 février 2019 à 11:23, par Bebeto En réponse à : Procès du putsch du CND : Le détecteur de la radio « Résistance » à la barre

    Diendéré, tu as été pris en flagrant délit de coup d’État, donc tu était bien cuit. Avec l’audition des témoins et les différentes confrontations, tu es maintenant très bien grillé. Tu ne peux aucunement échapper. Personne ne ment sur toi, c’est ce que tu es et ce que tu faisais depuis maintenant plus de 32 ans. C’est Bon Dieu qui t’a attrapé pour te remettre aux Burkinabè, pour que à la barre et devant les juges, tu répondes de ces multiples assassinats de Burkinabè dont tu es commanditaire, exécutant, impliqué et/ou complice. Diendéré par respect pour le titre d’officier arrête de dire que les témoins mentent sur toi, parce que tout le monde te connait en mal dans ce pays. Eh oui Diendéré qui ne te connait pas au BF ? Rien que ton nom nous faisait fuir en frémissant, parce que tu étais le chef de la Guestapo Hitlérienne de l’ex dictateur Blaise Compaoré. Tu n’as rien dit d’abord, parce que les procès suivants t’attendent : dossier Thomas SANKARA, dossier Dabo Boukary, dossier de Lingani et Henri Zongo, dossier de l’insurrection populaire qui a mis fin à votre dictature, dossier Oumarou Clément, ..., etc. Dans le dossier Dabo Boukary qui sera enjugement, tu seras encore dans le box des accusés avec ton acolyte putschiste le Colonel Bamba Mamadou, le journaliste improvisé d’une si triste matinée. Donc tu vois Diendéré ton amitié avec Bamba Mamadou, fondée sur le crime et les assassinats ne date pas d’aujourd’hui. Puisque vous avez gueroillé (chassé) ensemble sur le campus de l’UO en Mai 1990, et sans état d’âme vous avez torturé Dabo Boukary jusqu’à ce que mort s’en suive. Nous on se rappelle comme si c’était hier, or cela fait bientôt 30 ans. Le moment venu vous me verrez en chair et en os pour témoigner de votre comportement de crapule sur les étudiants en Mai 1990. Nous ne sommes pas morts et nous sommes tous bien lucides. Les juges apprécieront.
    Diendéré assumez vos actes. Tous les témoins militaires et civils vous chargent tout comme les sous officiers de l’ex RSP. Pourquoi on ne ment pas sur d’autres officiers de nos FDS ou même de l’ex RSP ? Vous êtes bel et bien le commanditaire et le planificateur du putsch. Vous êtes bien grillé et surtout n’oubliez pas, c’est Bon Dieu qui vous a attrapé nous donné. Tous ceux qui vous en conseillé à entreprendre une telle aventure si périlleuse, c’est vous qui les connaissez. Vous avez intérêt à les dénoncer, pour chacun porte proportionnellement sa charge. Sinon, je dirai tant pis pour vous. Et honte à vous !!!

  • Le 13 février 2019 à 11:35, par Bebeto En réponse à : Procès du putsch du CND : Le détecteur de la radio « Résistance » à la barre

    DIENDERE GILBERT DOIT FAIRE PREUVE D’ÉLÉGANCE ET DE COURAGE EN ASSUMANT SES ACTES.
    Je pense que la profession d’avocat nécessité un certain courage et il faut l’aimer. Parce que se retrouver face à face en train de charger Gilbert Diendéré, un des plus grand criminel de l’histoire du BF, c’est pas simple. C’est comme si on rêvait. Des milliers de familles attendaient ce moment historique depuis des décennies, la redevabilité de ce piètre officier par rapport à son implication dans plusieurs assassinats de Burkinabè. Et pourtant c’est bien vrai.
    Eh oui !!! La roue de l’histoire tourne et il est difficile de prévoir sa vitesse et son accélération !!! Ce n’est que le 1er round des multiples procès qui attendent ce piètre officier indigne.
    Dans aucun pays au monde, la vocation de l’officier militaire est de tuer ses concitoyens.
    Au lendemain du 15 octobre 1987, Blaise Compaore nous a fait savoir qu’il dormait et qu’il a été mis devant le fait accompli. Non seulement le déroulement de l’assassinat de Thomas Sankara et des faits qui ont suivi prouve le contraire, et en plus, il a bel et bien été le président du Front Populaire Chef de l’État. La suite on la connait, c’est no comment. 28 ans plus tard, l’aventurier Diendere veut nous jouer le même coup, en tendant de nous servir le même type de mensonge. Avec des argutis du genre : " Je n’ai rien planifier, ni prémédité, j’ai été mis devant le fait accompli, ..... patati, patata..." Il croit aussi pouvoir tromper les Burkinabè et l’opinion, comme l’avait fait Blaise Compaoré en 1987. Que c’est triste et minable comme ligne de défense de la par d’un officier !!! Non ce disque est rayé et il est inaudible. Cette tentative de ruse ne peut pas passer. C’est peine perdue. S’il était encore aux affaires, il pouvait manipuler et intriguer les gens et le cours des choses. Malheureusement pour lui, il n’est qu’un vieux lion édenté sans griffe. Il est dépasse par ce qui l’arrivé, puissant qu’il était sous la dictature de l’ère Compaoré.
    En réalité, Diendéré est le vrai fils spirituel de l’ex dictateur Blaise Compaore, dans la délinquance politique et les assassinats de masse.
    Dans ce procès en cours, je suis sûr que certains sont innocents et le tribunal saura faire la part des choses.
    Par contre, je pense que certains sont de vrais délinquants politiques, de vrais assassins. Ils sont mouillés jusqu’aux cou : Diendere, des officiers et sous officiers zélés de l’ex RSP et certains petits politiciens qui etaient en perte de vitesse etvtrès friands des raccourcis politiques etc, ...
    En fait, ils n’ont jamais admis qu’ils aient été rétrogradés au rang de citoyen ordinaire, suite à l’insurrection populaire victorieuse sur la dictature de Blaise Compaoré. Tout leurs problèmes, ils n’ont jamais accepté leur nouvelle casquette de citoyen ordinaire. Ce refus d’admettre la réalité ne pouvait que les conduire sur le chemin de l’aventure, donc à commettre des assassinats de Burkinabè pour parvenir au pouvoir. Le sang du Burkinabè est sacré et quiconque le verse pour parvenir au pouvoir doit être chatillé conformément à la loi. On ne doit pas laisser de tels délinquants politiques errer dans les rues du BF, autrement nous exposons notre pays aux patinages politiques permanents. D’ailleurs, nous devons exiger de notre parlement qu’il insère dans notre code pénal" tout Burkinabè reconnu par les juges, comme impliqué dans un putsch, soit frappé d’indignité à vie". Comme ça nous graverons à jamais le principe de l’alternance pacifique dans nos moeurs politiques.

  • Le 13 février 2019 à 13:38, par Ka En réponse à : Procès du putsch du CND : Le détecteur de la radio « Résistance » à la barre

    Merci mon ami Achille de Tapsoba : Pour moi les juges ont assez de preuves et aussi les vrais cerveaux de ce minable coup d’état qui a tué nos enfants. Actuellement avec ces témoins, les coupables veulent semer le désordre et l´anarchie qui ouvrent la porte à tous les abus en poussant chaque individu à obéir à son propre sens de la justice et non pas à obéir à une justice commune. Gilbert Diendéré et Djibril Bassolé ainsi que les responsables du CDP qui ont minutieusement préparé ce coup d’état à la maternelle pour mettre fin de la transition de son excellence Michel Kafando qui lavait a l’eau de javel ces criminels, et ils savent que dans une situation de désordre, c’est la « loi de la jungle » qui s’installe. Le désordre permet ainsi la réalisation d´une plus grande injustice. Et je demande aux honorables juges militaires de ne pas rentrer dans le jeu des manipulateurs et criminels nés, mais d’arrêter le projecteur de ce cinéma à la salle des banquets en sanctionnant les coupables a la hauteur de leurs crimes.

    • Le 13 février 2019 à 16:05, par Nabiiga En réponse à : Procès du putsch du CND : Le détecteur de la radio « Résistance » à la barre

      ....... c’est la belle raison pour laquelle je qualifie sans cesse le CDP d’une organisation criminelle qu’on appelle abusivement un parti politique : il n’en est pas ; aucunement ! Un parti politique né dans le sang et donc, sanguinaire avec un sentiment génocidaire insatiable, un parti politique issu d’un coup d’état dont la trahison et l’hypocrisie sont les deux pièces maitresses qui guident et véhiculent chaque acte qu’il posé. Le fait que le CDP soit impliqué dans ce coup d’état est tout à fait normal ; le contraire aurait été l’anormale car né d’un coup d’état, toute chose qui touche aux coups d’état, son domaine et son expertise, doit le concerner. L’erreur fatale de la transition est de ne l’avoir pas dissout ou du moins, ne l’avoir pas frappé d’une interdiction de 100 ans de toute activité politique au Burkina. Cela aurait été le cadeau le plus beau que la transition nous ait donné et nous ait légué mais Yako Zida fut trop clément, trop compréhensible et trop sympa. Hélas, nous sommes aux prises avec cette organisation criminelle. Tant et aussi longtemps que le CDP existe au Burkina, la menace de coup d’état pèsera toujours sur tout gouvernement du jour.

      • Le 13 février 2019 à 17:08, par Ka En réponse à : Procès du putsch du CND : Le détecteur de la radio « Résistance » à la barre

        Merci Nabiiga : tu as tout dit. Durant plus de 30 ans les caciques du CDP avec un libéralisme erroné couvert d’un RSP criminel, a conduit inexorablement dans notre pays à la dérive criminel. Il faut à tout prix, pour la crédibilité de la justice militaire auprès d’un peuple Burkinabé assoiffé de justice, cette justice militaire sanctionne ces criminels à la hauteur de leurs crimes : Car, l’homme ne peut pas être libre de faire tout ce qu’il veut, sinon, ça devient l’anarchie totale dans un pays comme celui des hommes intègres.

      • Le 14 février 2019 à 13:31, par SOME En réponse à : Procès du putsch du CND : Le détecteur de la radio « Résistance » à la barre

        Justement je reproche a ce gouvernement de la transition d’avoir accepté cette soit disant inclusion. La breche ouverte pour legitimer ces criminels qui se pavanent et narguent les gens tous les jours dans ouaga comme si il n’y a jamais rien eu. Nos heros ne sont pas morts pour revoir la meme chose
        SOME

  • Le 13 février 2019 à 14:12, par Nabiiga En réponse à : Procès du putsch du CND : Le détecteur de la radio « Résistance » à la barre

    ...faux débats ! La précision des dates sont de quelles importance si, en effet, les faits reprochés aux accusés ont bel et bien eu lieu. Que les faits aient eu lieu le même jour, la veille, le lendemain ou encore le surlendemain, importe vraiment peu, ce qui importe est que le fait a eu lieu et ce fut un fait repréhensible. Les avocats des accusés sont en perte d’arguments en ce moment-ci

    • Le 14 février 2019 à 13:37, par SOME En réponse à : Procès du putsch du CND : Le détecteur de la radio « Résistance » à la barre

      oui tu as raison : pour voir la realité il faut lire les arguments et comportements des avocats de la defense. D’ailleurs ou est-il notre grand avocat Maitre Somé Matthieu lui qui a fait sensation au debut a l’ouverture du proces ? Pourquoi ne se mele-t-il plus ? Defend-il dans ce proces a l’insu de son plein gré ?
      SOME

  • Le 13 février 2019 à 14:49, par Africa En réponse à : Procès du putsch du CND : Le détecteur de la radio « Résistance » à la barre

    En ce qui concerne l’appel du général Diendéré à Mr Mathurin Bako et l’heure excacte de ce coup de fil, je ne comprends pas la polémique entre la défense du général Diendéré et le témoin. En effet, tout appel téléphonique laisse des traces enregistrées que chaque opérateur est tenu de conserver pendant un temps déterminé. Le juge d’instruction a-t-il omis de demander ces preuves auprès de le ou les opérateur(s) impliqués dans l’établissement de cet appel ? Ces opérateurs impliqués peuvent être identifiés à partir du numéro sur lequel le témoin aurait reçu l’appel du général.
    Mon deuxième questionnement est le suivant : en s’adressant aux services techniques de l’ARCEP pour détecter la station d’émission pirate, est-ce à dire que les forces armées nationales (FAN) ne disposaient pas encore en 2015 de moyens d’écoute et de surveillance des émissions radioélectriques sur le territoires et alentours ? En rappel pour la jeune génération, lors du malheureux conflit Mali-Burkina en décembre 1985, les forces armées populaires (FAP, c’était ainsi qu’on les appelait sous la Révolution) ne disposaient pas de ce type de centre. Seul l’Office des postes et télécommunications (OPT) en disposait pour des applications civiles. Le réseau de télécoms et les agents avaient été mis immédiatement sous commandement militaire (chef de corps de la transmission des armées) dès les premiers bombardements de Ouahigouya. ce centre d’écoute des émissions radioélectriques avait permis de localiser très rapidement le mouvement des troupes de l’autre côté de la frontière Ouest dans la direction de Orodara et Bobo. Et la riposte fut à l’hauteur de l’affront. Pourquoi en 2015, trente ans après, fait-on appel aux civils pour géolocaliser une simple station de radio amateur ? Notre armée est si dépourvue de moyens de collecte de renseignements ? Ou est-ce un reflexe de vieux soldat qu’est devenu le général, jeune lieutenant à l’époque ?
    Pour finir, je peux témoigner que monsieur Mathurin Bako n’est pas homme à mentir pour noyer une personne déjà terrassée et sans doute dévastée par le remord de ses actes. Mr Bako est profondement humain ; s’il pouvait trouver un argument pour atténuer les charges qui pèsent sur le général, il l’aurait fait, j’en suis certain. Hélas ! Il ne sait pas mentir. c’est un homme très pieux qui ne badine pas avec les valeurs morales. C’est aussi l’un de nos meilleurs ingénieurs des télécoms, reconu pour sa rigueur intellectuelle ;

  • Le 13 février 2019 à 17:51, par TIBIRI Laurent En réponse à : Procès du putsch du CND : Le détecteur de la radio « Résistance » à la barre

    MM KA , Achile de ...et autres ; vos QI sont certainement inférieurs à celui d’un gamin de la maternelle.

  • Le 13 février 2019 à 22:11, par ka En réponse à : Procès du putsch du CND : Le détecteur de la radio « Résistance » à la barre

    Merci Nabiiga : tu as tout dit. Durant plus de 30 ans les caciques du CDP avec un libéralisme erroné couvert d’un RSP mercenaire, a conduit inexorablement dans notre pays à la dérive criminel. Il faut à tout prix, pour la crédibilité de la justice militaire auprès d’un peuple Burkinabé assoiffé de justice, cette justice militaire sanctionne ces criminels à la hauteur de leurs crimes : Car, l’homme ne peut pas être libre de faire tout ce qu’il veut, sinon, ça devient l’anarchie totale dans un pays comme celui des hommes intègres.

  • Le 13 février 2019 à 22:48, par Ka En réponse à : Procès du putsch du CND : Le détecteur de la radio « Résistance » à la barre

    Tibiri Lurent, ton extrémisme te colle à la peau et tu n’es même pas capable de réfléchir a la place d’un poulet. Tes mentors ont la chance d’être en face d’un régime Kaboré qui veut tourner la page des jugements expéditifs au système Compaoré-Diendéré dont on fusillait sauvagement a la sauvette les supposés accusés : Si c’était en 2013 que ce coup d’état à la maternelle avait eu lieu, Diendéré, Bassolé et autres avaient tous les pieds sous terre. Mets-toi dans ton crane de poulet que la première chose que tes faiseurs de coups d’état ont fait en voulant prendre le pouvoir de la transition par les armes, c’est de suspendre la Constitution : Et cela mérite la cour martiale suivis des sanctions sévères. Alors tu la ferme pour de bon, et laisse les internautes de bonne foi te rafraîchir la mémoire.

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