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Ludovic Ouédraogo, directeur régional des transports des Hauts-Bassins : « La route ne tue pas. C’est nous-mêmes qui nous tuons »

Publié le lundi 11 février 2019 à 00h37min

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Ludovic Ouédraogo, directeur régional des transports des Hauts-Bassins : « La route ne tue pas. C’est nous-mêmes qui nous tuons »

Le ministère des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécuritaire routière a entrepris, depuis quelques temps, la modernisation et la sécurisation des titres de transport. A travers la mise en œuvre de ce nouveau système, il a été donné de constater qu’il y a du faux qui circule. C’est ainsi que la Direction régionale des transports des Hauts-Bassins s’est fortement engagée, avec la Direction régionale de la douane, à minimiser au maximum les usages de faux titres de transport.

Selon le directeur régional des transports des Hauts-Bassins, Ludovic Ouédraogo, les statistiques pour certains véhicules sont dépassées, « parce qu’il y a des véhicules qui ne circulent plus aujourd’hui mais qui sont toujours dans notre fichier ». Aussi, certaines personnes peuvent changer la plaque d’immatriculation de leur véhicule avec celle d’un autre véhicule pour circuler.

« Tout cela appartient au passé puisqu’avec la modernisation et la sécurisation des titres de transport, la plaque contient toutes les informations relatives au véhicule et à son propriétaire. Tout est inscrit dans un code-barres », a informé le directeur régional des transports, de la mobilité urbaine et de la sécuritaire routière des Hauts-Bassins, Ludovic Ouédraogo.

A l’en croire, ce système permet de faciliter le travail de contrôle des policiers qui ont un appareil adapté pour les vérifications. En effet, lors d’un contrôle, lorsque les policiers prennent la plaque d’immatriculation d’un engin, leur appareil de contrôle a la possibilité de leur fournir toutes les informations nécessaires sur l’engin et sur son propriétaire. « Dès qu’ils vérifient et ils n’ont pas les informations nécessaires, c’est qu’il s’agit d’un faux », a indiqué Ludovic Ouédraogo.

C’est pourquoi la Direction régionale des Hauts-Bassins travaille aujourd’hui pour que sa base de données n’ait pas d’erreur. « Parce que si la base de données a des erreurs, si nous laissons passer des erreurs au niveau de la base de données, cela veut dire que nous avons validé le faux. Pour ce point, la Direction régionale des transports des Hauts-Bassins a entrepris, depuis que je suis à la tête de la direction, des actions tendant à minimiser au maximum le faux. Nous sommes obligés d’aller chaque matin au niveau de la douane, pour certifier les CMC (Certificat de mise en circulation), ce qui nous permet quand même de réduire au maximum le faux », a-t-il expliqué.

Selon lui, la Direction régionale des transports devait être interconnectée avec la douane pour faciliter le travail. Toutefois, il a affirmé que cela est en prévision.
Une fois que les dossiers sont vérifiés et certifiés par la douane, la Direction régionale des transports est sure que son système est bon. Par ailleurs, les propriétaires de faux dossiers sont invités à aller dédouaner leur véhicule à nouveau. Si cela est correctement fait, la Direction régionale des transports procède à l’établissement de leur carte grise.

Comment se fait la vérification des CMC au niveau de la douane ?

Selon le directeur régional des transports, les systèmes de dédouanement sont regroupés seulement à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso et toutes les bases de données de la douane sont interconnectées. Lorsque les agents de la douane introduisent le numéro de série du véhicule dans leur base de données, toutes les informations y relatives sortent si le véhicule a été dédouané. Lorsque le numéro ne figure pas sur la base de données de la douane, c’est qu’il s’agit d’un faux et le dossier est immédiatement bloqué. « Il y a du faux que nous nous avons pu intercepter ici », a souligné Ludovic Ouédraogo.

Une occasion pour lui de féliciter et de remercier la douane pour sa franche collaboration. « C’est le lieu pour moi de remercier le directeur régional de la douane des Hauts-Bassins et, à travers lui, son chef de bureau de Bobo-gare, parce que nous avons une symbiose dans notre travail. Nous sommes en étroite collaboration. Si nous arrivons avec un dossier, il n’y a pas de problème ; le chef de bureau le vérifie et il nous donne tout ce dont nous avons besoin pour le travail, afin de lutter contre la contrefaçon. Et c’est par cette collaboration que nous allons arriver à assainir notre base de données et à rendre le Burkina Faso crédible à travers les immatriculations et la délivrance des titres de transport », a-t-il laissé entendre.

Par ailleurs, il a déploré le fait que des gens vont dans d’autres pays pour établir leur carte grise ou obtenir leur permis de conduire. Toute chose qui, selon lui, est dangereuse. « Il y a des gens qui font le permis [de conduire] ici plusieurs fois sans succès. Après, ils partent dans un autre pays et reviennent avec le permis de conduire. Ou encore ils vont faire leur carte grise dans d’autres pays. Et lorsque nous voyons ces genres de cartes, nous les retirons directement », a-t-il expliqué.
Avant d’ajouter : « L’Etat a pris des dispositions pour échanger un permis de conduire entre nous et nos Etats. Nous avons serré un peu la façon d’échanger. Donc on est obligé d’avoir les authenticités dans les pays où les cartes ont été délivrées. Nous prenons toutes les dispositions pour ne pas introduire du faux dans notre base de données. Tout ce que l’homme fait n’est pas parfait. Sauf le travail de Dieu qui est parfait. Mais nous avons pris des garde-fous pour que nous puissions travailler en synergie avec tous les acteurs, pour qu’on puisse minimiser le faux ».

Quelle est la procédure pour l’obtention d’une carte grise ou d’un permis de conduire ?

Le directeur régional des transports estime que le Burkinabè aime la facilité. C’est pourquoi il invite toute personne qui souhaite établir une carte grise, à bien vouloir s’adresser aux guichets des services des transports. « Les prix sont fixés là-bas et tout est clair. C’est la seule façon pour éviter que les gens ne soient arnaqués. Tu arrives avec ton dossier, tu ne rentres pas et tu le remets à ceux qui sont devant la porte. Ils vont prendre et ils vont multiplier le prix. Ils vont te donner des prix qui n’existent même pas sur notre tableau. La meilleure solution, c’est d’aller aux guichets. Si vous arrivez aux guichets, les guichetiers sont là et ils vont vous donner tous les renseignements », a laissé entendre M. Ouédraogo.

Pour l’obtention d’un permis de conduire, il a souhaité que les candidats s’inscrivent à l’auto-école pour suivre les cours de conduite. C’est-à-dire faire le code, le créneau et ensuite la conduite. Une fois que le candidat finit ces étapes et qu’il est admis, son permis de conduire lui est délivré. « Ceux qui veulent des raccourcis ou qui partent chercher leur permis dans d’autres pays et revenir alors qu’ils n’ont pas le b.a.-ba du code de la route pour conduire, sont des criminels pour la société et pour eux-mêmes. Il en est de même pour quelqu’un qui s’en va faire une carte grise ailleurs. Tu viens avec la carte grise qui ne figure pas dans notre base de données et quelqu’un prend la voiture et il commet des forfaits. C’est difficile pour nous de reconnaitre le propriétaire », a-t-il noté.

La délivrance d’une carte grise à la direction régionale des transports à un délai de 72 heures à sept jours maximum.

« La route ne tue pas. C’est nous-mêmes qui nous tuons »

Selon lui, chaque jour que les candidats viennent pour faire le code, le créneau ou la conduite, il leur est rappelé qu’il n’y a pas d’argent à donner. « Il n’y a pas d’argent à donner pour faire un travail. L’examinateur a déjà une prime qu’on lui paye et il doit faire son travail comme il se doit. Nous avons aussi convoqué les fondateurs des auto-écoles et nous leur avons dit comment il faut travailler. C’est un travail qui est dur et nous sommes très regardants sur le terrain, puisque moi même je sors sur le terrain. Par ailleurs, j’ai demandé à certains propriétaires d’auto-écoles de réparer leurs véhicules pour faciliter l’apprentissage aux candidats. D’autres véhicules n’avaient pas de hangars et j’ai exigé qu’ils posent des hangars. Cela les aide aussi dans l’apprentissage », a indiqué le directeur régional.

Pour lui, ce sont ceux qui cherchent les raccourcis pour avoir leur permis de conduire qui amènent les problèmes. C’est pourquoi, lorsque les candidats viennent à la Direction régionale pour leur examen du code, ils bénéficient d’une séance de sensibilisation d’abord. « Nous leur disons que, même s’ils ont le permis, il est préférable de toujours respecter le code de la route. Parce que, si vous ne respectez pas le code de la route, ce n’est pas bien. Plus de 80% des accidents sont dus à l’homme. Soit on brule le feu, soit arrivé à une intersection, on ne cède pas le passage, on ne respecte pas la priorité, ni les panneaux de stop. On dit que la route tue. Non ! La route ne tue pas. C’est nous-mêmes qui nous tuons. Parce qu’un usager qui fait de la vitesse est un danger. La route est là, elle est posée avec toutes les règles qu’il faut pour l’emprunter. Et si l’homme se corrige, on n’assistera plus à tous ces drames. Il faut de la courtoisie dans la circulation, respecter les distances de sécurité entre les véhicules », rappelle notre interlocuteur.

Ainsi, il invite les Burkinabè à plus de civisme. Mais surtout, à faire le code de la route car « cela leur permet de savoir comment la route parle avec les usagers ». Toute chose qui, selon lui, va permettre de réduire l’insécurité routière et diminuer considérablement les nombreux accidents dans la circulation. Monsieur Ludovic Ouédraogo a noté également que, pour lutter contre l’insécurité routière, il faut l’implication de tous les acteurs de la société. C’est pourquoi, à l’endroit des premiers responsables du pays, il lance un appel afin que dans un avenir proche, ils puissent insérer le code de la route dans le programme scolaire. Il estime aussi que chaque parent devrait amener son enfant à l’auto-école pour apprendre le code de la route, avant de lui offrir « une grosse cylindrée ».

« Sinon, tu enverras ton enfant à l’abattoir. C’est pourquoi, j’invite les parents qui veulent faire plaisir à leurs enfants en leur offrant une moto, à les envoyer d’abord à l’auto-école avant tout achat de moto. Il faut également leur donner une moto ou motocyclette qui correspond à leur âge », a-t-il souligné.

Pour une franche collaboration entre les usagers et sa direction, le directeur régional des transports, de la mobilité urbaine et de la sécuritaire routière des Hauts-Bassins, Ludovic Ouédraogo, affirme son entière disponibilité : « Nous interpelons les gens à toujours s’adresser à notre guichet. Nous sommes là pour ça. Si quelqu’un n’est pas satisfait de nos prestations, mon bureau est ouvert. Je suis disponible 24h/24 ».
Et de clore en ces termes : « Moi je ne suis pas mauvais, je suis rigoureux et il faut que les gens comprennent ».

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 11 février 2019 à 10:22, par lacongure En réponse à : Ludovic Ouédraogo, directeur régional des transports des Hauts-Bassins : « La route ne tue pas. C’est nous-mêmes qui nous tuons »

    felicitation et bon courage Mr le D.R a vous et a tout votre personnel pour ce grand et noble initiative d’assainissement de la base de données. travaller en synergie rapporte toujours et on sort à tout moment enrichi. bonne collaboration et bonne suite de carriere a vous.

  • Le 11 février 2019 à 19:21, par le petit En réponse à : Ludovic Ouédraogo, directeur régional des transports des Hauts-Bassins : « La route ne tue pas. C’est nous-mêmes qui nous tuons »

    Facilement le DR Transport Bobo explique un peu ce que eux ils faisaient aux garages des infrastructures au temps des Lingani. Il mettait les fausses plaques sur certains véhicules et circulait avec avant de régulariser après. Les fonds rouges qui sont remplacés par des fonds blancs pour permettre aux politiciens de parcourir les villages pour leur campagne politique. Le problème n’est pas, qu’est que vous les responsables du transport vous mettez en place pour encourager vos agents dans ce travail de titans ? Bon vent et surtout ouvrez le bon oeil et le vrai.

  • Le 11 février 2019 à 19:38, par procivisme En réponse à : Ludovic Ouédraogo, directeur régional des transports des Hauts-Bassins : « La route ne tue pas. C’est nous-mêmes qui nous tuons »

    Dans ce pays, l’incivisme est à tous les niveaux.
    tenez, il y a un monsieur qui, depuis environ un an, laisse son forage couler 24h/24. Pendant plusieurs mois, il a évacué cette eau sur la voie publique, contribuant à la dégrader davantage.
    Après n plaintes des voisins, il s’est permis de faire une tranchée sur toute la largeur de la route pour y enfuir un tuyau qui draine 24h/24 l’eau de son forage dans un caniveau non couvert, élevant ainsi les moustiques tout au long de l’année.

    - Pomper et rejeter l’eau de la nappe phréatique 24h/24 et la rejeter dans la nature,
    - faire une tranchée privée sur la voie publique,
    - créer des nuisances à ses voisins,
    lequel de ces actes est du civisme ?

    Il parait qu’on ne voit que la paille qui est dans l’oeil d’autrui.

  • Le 12 février 2019 à 12:32, par bamos En réponse à : Ludovic Ouédraogo, directeur régional des transports des Hauts-Bassins : « La route ne tue pas. C’est nous-mêmes qui nous tuons »

    Bonjour à tous j ai lu avec intérêt ce reportage sur les immatriculation et je me demande si ce que dit le Directeur régional est VRAI. Vous savez a césar ce qui est à césar .Pendant combien de temps le Directeur régional va marcher pour se rendre à la douane pour vérifier ces documents. C est de la malhonnêteté intellectuelle. Alors c est une porte ouverte à la douane de valider ce qui m arrange et rejeté se qui ne m arrange pas.le contrôle ne doit pas se limiter aux seuls humeurs d un individu ou groupe d individu. C est l interconnexion qui est la solution. Ce que prône le DR a savoir transportés les dossiers à la douane pour vérification donne de la corruption. Si le commerçant a une relation en douane tout pas comme une lettre à la poste.la solution c est l interconnexion ou rien les gens ont prit 15 milliards et refusent de faire le travail correctement. C est ainsi que ces vouvouzela ont prit leur part de gâteaux et refusent de dire la vérité à l opinion. Est ce que lui il sait en tant que Dr si les enregistrements des milliers de MOTOS sur une seule déclaration de fait par le nombre ou par le numéro de châssis. Qu il cherche à savoir cela auprès de la douane et nous rendre compte. Je crois que c est des affaires c est à dire des deal entre la Dgttm les directions régionales avec la la douane pour manger légalement et levé tout soupçon de contrôle. S il dit que tous les dossiers sont vérifiés à la douane. C est fini on mange et on se tait en route illégalité legal. Alors que l opinion soit vigilance c est une communication qui n a pas sa place. Il y a eu un contrat en ppp et l objectif premier c était l’interconnexion des services concernés. Si les gens ont détourné qu ils nous le disent. Dans aucun textes du ministère il est dit qu’ un agent doit transporter un dossiers pour vérifier a la douane. ET si la douane qui héberge les données que vous ne pouvez contrôle validé vous faite comment. Les activités de l état doivent être transparent. Cessez de jouer au vouvouzela j ai du respect pour ce Dr mais la il est passé à côté de sais que c est pour préparer l opinion quand ils vont commencer le processus de l immatriculation des ENGINS DEUX roues trois roues des véhicules. Mais soyons vigilant. L interconnexion ou rien sinon nous allons faire l affaire de la douane. La dol a douane seule ne détient pas la vérité. C est un aveu d incompétence des gens à trouver une solution définitive comme l a fait le Dg des impôts avec la facture normalisée.

  • Le 12 février 2019 à 16:17, par Bamos En réponse à : Ludovic Ou\xe9draogo, directeur r\xe9gional des transports des Hauts-Bassins : \xabLa route ne tue pas. C\u2019est nous-m\xeames qui nous tuons \xbb

    Bonjour je me dis que les gens fuient leur responsabilité. Quand le DR dit qu’ il amène les dossiers pour vérifier a la douane. La solution c est simplement l interconnexion .Si vous amenez des dossiers à la douane soir valider. La douane validera ce qui l arrange et répétera simplement ce qui ne m arrange pas donc du coup il est émetteur récepteur on se trouve le contrôle. La direction sera une marionnette pendant que la douane sait ce qu’ elle fait et ce qu’ elle veut. Moi je croix qu’ on a reçu 15 milliards en ppp pour la securisation et modernisation de ce dossier. ET dans le cahier de charge il est dit que l interconnexion etait l objectif principal. Je ne comprends pas qu aujourd’hui on contourne ce volet et on veut faire ce qui n est pas transparent. Les acteurs vont d entendre chaque valider ce qui ne pas à valite et le tour est jouer.En fait vous laisser la douane décidé du sort de quelque chose. Alors que l administration doit être blanche elle n a pas de couleur. Cela va quotinner la corruption. Demander à la douane comment elle enregistre ses déclarations. C est par numéro de châssis ou par nombre.je m expliqué la déclaration de 500 MOTOS c est 500 MOTOS on met dans la déclaration ou c est numéro de série jusqu’à 500 numéro.si on prend une déclaration c et un numéro de châssis y.Est ce que dans le fichier de la douane si on interroge le numéro de châssis y on peut le trouver dans l enregistrement y ou c est le nombre 500 MOTOS seulement on va trouver. C est des questions ainsi il faut poser à la douane au lieu de transporter des dossiers naïvement pour cautionner le faux intellectuel. Pour ma part il faut impérativement l interconnexion avec les autres institutions partenaires. Ne cautionnons pas une vu d un seul sens sans un pouvoir de vérification. Les transports se trouvent en aval et aucun texte ne dit qu’ un agent des Transports doit amener les dossiers vérifier a la douane. Qu e chacun prend ses missions régaliennes et jouer son rôle. C est le pays qui gagne.

  • Le 12 février 2019 à 16:18, par Bamos En réponse à : Ludovic Ouédraogo, directeur régional des transports des Hauts-Bassins : « La route ne tue pas. C’est nous-mêmes qui nous tuons »

    Bonjour je me dis que les gens fuient leur responsabilité. Quand le DR dit qu’ il amène les dossiers pour vérifier a la douane. La solution c est simplement l interconnexion .Si vous amenez des dossiers à la douane soir valider. La douane validera ce qui l arrange et répétera simplement ce qui ne m arrange pas donc du coup il est émetteur récepteur on se trouve le contrôle. La direction sera une marionnette pendant que la douane sait ce qu’ elle fait et ce qu’ elle veut. Moi je croix qu’ on a reçu 15 milliards en ppp pour la securisation et modernisation de ce dossier. ET dans le cahier de charge il est dit que l interconnexion etait l objectif principal. Je ne comprends pas qu aujourd’hui on contourne ce volet et on veut faire ce qui n est pas transparent. Les acteurs vont d entendre chaque valider ce qui ne pas à valite et le tour est jouer.En fait vous laisser la douane décidé du sort de quelque chose. Alors que l administration doit être blanche elle n a pas de couleur. Cela va quotinner la corruption. Demander à la douane comment elle enregistre ses déclarations. C est par numéro de châssis ou par nombre.je m expliqué la déclaration de 500 MOTOS c est 500 MOTOS on met dans la déclaration ou c est numéro de série jusqu’à 500 numéro.si on prend une déclaration c et un numéro de châssis y.Est ce que dans le fichier de la douane si on interroge le numéro de châssis y on peut le trouver dans l enregistrement y ou c est le nombre 500 MOTOS seulement on va trouver. C est des questions ainsi il faut poser à la douane au lieu de transporter des dossiers naïvement pour cautionner le faux intellectuel. Pour ma part il faut impérativement l interconnexion avec les autres institutions partenaires. Ne cautionnons pas une vu d un seul sens sans un pouvoir de vérification. Les transports se trouvent en aval et aucun texte ne dit qu’ un agent des Transports doit amener les dossiers vérifier a la douane. Qu e chacun prend ses missions régaliennes et jouer son rôle. C est le pays qui gagne.

  • Le 12 février 2019 à 21:40, par Le chercheur En réponse à : Ludovic Ouédraogo, directeur régional des transports des Hauts-Bassins : « La route ne tue pas. C’est nous-mêmes qui nous tuons »

    Courage Mr le DRT felicitation pour l travail abattu j sui Agent techniqe routier comment faire pour devenir ingénieur des TP comme vs sans retourner à l’ecole

  • Le 13 février 2019 à 11:04, par MIMI En réponse à : Ludovic Ouédraogo, directeur régional des transports des Hauts-Bassins : « La route ne tue pas. C’est nous-mêmes qui nous tuons »

    Les délais à la DGTTM de Bobo sont ce qu’ils sont. J’ai établi le nouveau permis de conduire et j’ai tellement souffert là bas ! Chaque jour le service est plein de monde qui viennent parfois à 4H du matin s’aligner. Vous etes assis tous seuls sous le hanger, pas de communication, pendant des heures et des heures, laissant votre travail !

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