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Sommet de l’UA : La question sécuritaire au cœur des échanges entre l’Union européenne, les Nations unies et le Président du Faso

Publié le dimanche 10 février 2019 à 08h26min

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Sommet de l’UA : La question sécuritaire au cœur des échanges entre l’Union européenne, les Nations unies et le Président du Faso

(Addis-Abeba, 10 février 2019). Arrivé en début d’après-midi du 9 février à Addis-Abeba pour prendre part à la 32ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a d’abord reçu en audience Federica Mogherini, la Haute Représentante de l’Union européenne pour les affaires politiques et de sécurité. En début de soirée, le Chef de l’Etat a également eu une séance de travail avec le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.

La sécurité dans l’espace sahélien était au centre des discussions avec le chef de l’Etat.
Le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres est venu s’enquérir auprès du président du Faso, de la situation sécuritaire dans les pays du G5 Sahel.

Porté à la tête de cette organisation sous-régionale comme président en exercice, Roch Marc Christian Kaboré a fait part au dirigeant onusien des attentes du Burkina Faso et des pays du G5 sahel. « Nous avons exprimé le besoin d’avoir une coopération plus étendue que ce que nous avons en ce moment » a expliqué Alpha Barry le ministre burkinabè des affaires étrangères et de la coopération.

Un accord de coopération entre le G5 Sahel et les Nations unies intervenu en 2018 prévoit des interventions de l’ONU par le biais de la MINUSMA (la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali) mais à l’intérieur du territoire malien. « Limiter cet accord seulement au Mali ne nous paraît pas pertinent pour aider les 5 pays à faire face à la menace terroriste », selon le chef de la diplomatie burkinabè, au regard de la nature transfrontalière des actions terroristes.

Le président du Faso a aussi exprimé au Secrétaire général de l’ONU, le souhait des pays du G5 sahel de voir leur action placée sous mandat onusien, avec notamment les avantages y afférents, en matière de mobilisation de ressources pour lutter efficacement contre le terrorisme. Roch Marc Christian Kaboré et Antonio Guterres ont également abordé la question des réfugiés et des déplacés internes du fait du terrorisme.

L’Union européenne est également préoccupée par la situation sécuritaire dans l’espace sahélien et Federica Mogherini, la Haute Représentante de l’Union européenne pour les affaires politiques et de sécurité est aussi venue échanger avec le président Roch Marc Christian Kaboré des perspectives burkinabè de la présidence du G5 sahel.

Cette journée du 10 février sera consacrée aux travaux à proprement parler, du sommet.

Direction de la communication / Présidence du Faso

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Vos commentaires

  • Le 10 février 2019 à 21:13, par Ka En réponse à : Sommet de l’UA : La question sécuritaire au cœur des échanges entre l’Union européenne, les Nations unies et le Président du Faso

    Je pense que le président Roch Kaboré lira ma critique avant de quitter cette rencontre de l’UA dont le secrétaire General de l’ONU et un responsable de l’U.E sont préoccupé par la sécurité au Sahel : En tant que président en exercice du G5, le président Roch Kaboré doit faire savoir à l’ONU et l’U.E que le G5 n’est qu’une goutte d’eau dans un océan, et ne pourra rien contre ces punaises. Une réponse du G5 a ses punaises est simplement les chatouillé avec le peu de finance et du matériel dérisoire. Ce qu’il faut pour éradiquer le phénomène, c’est plutôt une réponse planétaire qu’il faut, avec une puissante armée mondiale. Il faut que toutes les forces coalisées se regroupent en une seule comme ce fut le cas contre Hitler : Car, l’indolence de la Communauté internationale permet aux Djihadistes de renforcer leur position et de s’étendre. Je ne sais pas pourquoi la France a la chasse contre les terroristes après avoir foutu la merde en Libye en se culpabilisant a cause des erreurs de Sarko, s’était arrêtée sans les poursuivre jusqu’à dans leur dernier retranchement au Mali ? Si le président Roch Kaboré veut faire sa bataille pour relever le défi qu’on lui a confié, la seule solution sera d’avoir une bonne coordination de tous. C’est-à-dire que pendant que la France et la CEDEAO les traquent au Nord du Mali vers le désert, l’Algérie devrait les traquer vers le Sud et les mettre en étau pour mieux les éliminés comme ce qui se passe en Syrie. Pour l’instant les terroristes profitent du laxisme des Etats et de leurs dirigeants.

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