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Télévision et réseaux sociaux : Des journalistes renforcent leurs compétences

Publié le samedi 9 février 2019 à 01h06min

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Télévision et réseaux sociaux : Des journalistes renforcent leurs compétences

L’Union burkinabè des éditeurs privés de services de télévision (UBESTV) a initié, ce vendredi 8 février 2019 à Kombissiri, région du Centre-Sud, un atelier de formation sur les réseaux sociaux au profit des journalistes de télévision. C’est le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Mathias Tankoano, qui a présidé la cérémonie d’ouverture.

« La télévision à l’heure des réseaux sociaux ». C’est sous ce thème que s’est ouvert à Kombissiri, province du Bazèga, région du Centre-Sud, le vendredi 8 février 2019, l’atelier de formation de l’Union burkinabè des éditeurs privés de services de télévision (UBESTV). Durant deux jours, les participants vont bénéficier de rudiments qui leur permettront de faire face aux défis du moment. Il s’agit aussi, pour les télévisions, de pouvoir maîtriser le marketing du web.

Le président de l’UBES, Issouf Saré, a reconnu que l’espace web est très ouvert. Les télévisions doivent donc affiner de nouvelles stratégies pour conquérir le marché. Pour y arriver, reconnaît-il, il faut des compétences, d’où l’importance de la formation des acteurs.

La secrétaire générale du ministère de la Communication, Hortense Zida, au nom du ministre, a salué l’initiative de l’association. Elle ne doute pas que cette activité contribuera à renforcer les capacités des médias. Pour le président de la cérémonie, Mathias Tankoano, cette activité est la bienvenue. Il note que l’action est menée par des chaînes de télévision privées qui sont censées être des concurrentes. Pour lui, cette association démontre qu’on peut être des concurrents mais mener une concurrence saine.

La formation est également importante aux yeux du président du CSC surtout en ces temps-ci. Il a rappelé que le Burkina Faso traverse une période difficile avec les attaques terroristes. Il est donc important, selon lui, que la presse soit crédible. Il milite pour que les journalistes professionnels puissent reprendre la main de l’information qui est distillée à l’endroit des populations.

Mathias Tankoano est convaincu que si les journalistes professionnels ne sont pas présents là où on les attend, on laissera la place à toutes formes d’informations qui circulent au détriment de l’information professionnelle. L’activité a été rendue possible grâce au soutien du Fonds d’appui à la presse privée.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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