Le coup de pouce du gouvernement burkinabè aux jeunes entrepreneurs à travers le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) est salutaire. Et ce n’est pas Mme Marietta Bella qui dira le contraire, elle qui fait partie de la première cuvée de « rêveurs » sélectionnés dans le cadre du Programme Burkina Startups. Aujourd’hui, son projet « Container’s Dream » a pris forme mais reste encore méconnu des Burkinabè.

Marietta Bella, promotrice de Container’s Dream

« Coûts abordables »

Container`Dream apporte une alternative au problème de logement au Burkina Faso caractérisé par la faible qualité et le coût élevé du matériau de construction. La startup est spécialisée dans la construction de maisons préfabriquées (type F2, F3, F4 et R+) et la transformation et l’aménagement de conteneurs en logements, bureaux, salle de classes, dépôts pharmaceutiques, guichets de banque, agences, etc. Et elle compte présenter son savoir-faire au grand public, en exposant des conteneurs témoins, lors de ses journées portes ouvertes du 7 au 9 février prochain.

Selon Mme Bella, les maisons préfabriquées de Container’s Dream ont cet avantage d’être fiables au niveau de l’étanchéité de l’eau. Elles ont une durée de vie minimale de vingt ans avec un revêtement intérieur qui permet de garder une température idéale qui oscille entre 19 et 22°C. A en croire toujours la promotrice, les produits sont accessibles à des prix abordables : 5 à 10 millions pour les conteneurs aménagés et 10 à 15 millions pour les maisons préfabriquées.

Blaise Parfait Kiemdé, Fonds burkinabè de développement économique et social

Un potentiel de croissance élevé

Présent à la conférence, le directeur général du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) a rappelé que Container’s Dream a bénéficié d’un financement de 40 millions de francs CFA. Selon lui, il s’agit d’un projet qui dispose d’un potentiel de croissance élevé.

« C’est le prototype de startup que nous recherchons à travers une jeune femme très dynamique qui sait mener à bout ses rêves », a déclaré Blaise Parfait Kiemdé, qui n’a pas manqué de faire un clin d’œil au secteur de l’éducation qui pourrait bénéficier des produits, à l’heure, où plusieurs infrastructures s’écroulent du fait des intempéries.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net