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Ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur : Des échanges avec les Burkinabè de la juridiction de Bruxelles

Publié le vendredi 1er février 2019 à 00h44min

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Ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur : Des échanges avec les Burkinabè de la juridiction de Bruxelles

Le ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur maintient le cap avec la diaspora. Son secrétaire général, François d’Assise Yaméogo, était le dimanche 27 janvier 2019 à Bruxelles, où il a, au nom du ministre Paul Robert Tiendrebeogo, présidé une rencontre d’échanges avec les Burkinabè vivant dans cette juridiction. Entre autres sujets abordés, la délivrance de la CNIB et du passeport biométrique ainsi que la situation sécuritaire.

C’est l’ambassadeur du Burkina Faso en Belgique, S.E. Mme Jacqueline Zaba/Nikiema qui, après l’exécution du Ditanyè, a planté le décor par un mot introductif et de bienvenue dans lequel elle a fait une brève présentation de sa juridiction et le profil global des Burkinabè qui y vivent. Ainsi, l’on note que, outre le pays d’implantation de l’ambassade qu’est le Royaume de Belgique, la juridiction couverte par cette ambassade inclut les Pays-Bas, la Grande Bretagne, l’Irlande du Nord, le Grand-Duché de Luxembourg et l’Irlande. Les Burkinabè vivant dans ces différents pays présentent des profils variés : enseignants, fonctionnaires internationaux, artistes, étudiants et divers autres métiers.

Le présidium...

Le secrétaire général, qui a ouvert les échanges avec nos compatriotes, a d’abord présenté les missions du ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur qui, dira-t-il, s’articulent autour de deux axes que sont l’intégration africaine et les Burkinabè de l’extérieur.

La rencontre de ce 27 janvier qui s’inscrit évidemment dans le 2e axe, à savoir la valorisation des Burkinabè de l’extérieur et leur implication dans la vie de la mère patrie, a été l’occasion pour les participants d’échanger sur divers sujets.

L’une des préoccupations majeures de nos compatriotes vivant à l’extérieur et exprimée par la diaspora à Bruxelles est l’obtention du passeport biométrique introduit depuis le 30 août 2018. Le passeport est, selon un intervenant, « mère de tous les documents » pour eux qui vivent à l’extérieur. Comment faire pour obtenir ce nouveau passeport dont l’établissement nécessiterait la présence physique du demandeur ? Quelles pièces fournir pour la demande et quel délai pour l’obtention du précieux sésame ?

l’assistance lors de l’exécution du Dytaniè. La tradition a été sacrifiée avant les échanges

C’est en substance les questions posées. Des questions qui ont vite trouvé des éléments de réponse et la bonne nouvelle, c’est que les demandeurs du passeport biométrique ne sont plus obligés d’effectuer le déplacement de Ouagadougou. Les différentes informations déjà disponibles à l’ambassade ont été mieux expliquées à l’assistance par le commissaire Oumarou Inamin, chef de la police spéciale de l’aéroport international de Ouagadougou, membre de la délégation.

Du reste, le secrétaire général du ministère, Monsieur Yaméogo, a annoncé l’envoi, bientôt, de missions consulaires spéciales dans plusieurs juridictions dont Bruxelles, pour l’établissement de certains documents tels que la Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) et le passeport.

Les Burkinabè de la juridiction de Bruxelles se sont également intéressés à l’actualité au pays, notamment la question sécuritaire, les koglwéogo, la corruption et l’état d’avancement de la mise en œuvre des recommandations du Forum national de la diaspora, tenu en juillet 2018.

Le secrétaire général, qui avait également à ses côtés le directeur général des Burkinabè de l’extérieur, Michel Sawadogo, a apporté des éléments de réponses aux différentes préoccupations exprimées.

DCPM/Ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur

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Vos commentaires

  • Le 1er février 2019 à 23:01, par Dibi En réponse à : Ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur : Des échanges avec les Burkinabè de la juridiction de Bruxelles

    Oui, ce qui intéresse tous ces petits politiciens en promenade en Occident, c’est faire la cour à la diaspora comme du bétail électoral.
    D’autres diplomates africains tels les Sénégalais, les Algériens, les kényans, Ethiopiens.. n’oublient pas de chercher à protéger le niveau de vie de leurs ressortissants en négociant avec les autorités locales, les responsables d’institutions, des conditions de prélèvements fiscaux favorables à leurs concitoyens.
    Par exemple, les taxes sur les mandats aux parents, les couts exorbitants des appels téléphoniques au pays, et sur les envois postaux ou les frais de santé mieux remboursés...Bref, ce sont nos pays qui sont pillés et ce sont nos diasporas qui sont les plus ponctionnées en termes d’impôts indirects sur certains segments de la consommation (téléphonie et frais de santé ou postaux par exemple...). Allez comprendre ça !

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