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Procès du putsch du CND : Passe d’armes entre militants de l’ex-parti au pouvoir

Publié le mercredi 30 janvier 2019 à 01h00min

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Procès du putsch du CND : Passe d’armes entre militants de l’ex-parti au pouvoir

L’audition des témoins s’est poursuivie ce mardi 29 janvier 2019 devant le tribunal militaire. Pour ce deuxième jour, trois témoins se sont succédé à la barre pour dire ce qu’ils ont vu, entendu et fait en rapport avec les évènements du coup d’Etat de septembre 2015.

L’audition du « gardien des devises » Alidou Sawadogo, débutée la veille, s’est poursuivie ce 29 janvier. Visiblement, les propos de l’ancien chef de protocole du général Djibril Bassolé n’ont pas varié. On se rappelle que le témoin avait confié à cette même barre que son ancien patron avait de la sympathie pour le journaliste Adama Ouédraogo dit Damiss. Si fait qu’il lui demandait de temps à autre de donner de l’argent à ce dernier.

A la suite d’Alidou Sawadogo, le troisième sur la liste des témoins du parquet militaire, Noël Sourwema, est invité à la barre. Communicateur à la retraite, le secrétaire général du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) section Kadiogo, au moment des faits, a d’abord été incarcéré avant de bénéficier d’un non-lieu. Les faits pour lesquels il témoigne concernent essentiellement le rassemblement des militants le 17 septembre 2015 au rond-point des héros nationaux pour une réunion. Convoqué par qui ? Par le témoin en question (à travers des SMS) qui dit avoir reçu une instruction de Salifou Sawadogo, 4e vice-président du CDP au moment des faits.

A en croire le sieur Sourwema, le 16 septembre 2015, une réunion à laquelle il a participé a eu lieu au siège de leur parti à Ouagadougou, entre 16h et 17h. L’ordre du jour concernait la révision des listes pour les élections à venir car des candidats avaient été écartés en raison de la « loi Chériff ». Et c’est au cours de cette réunion qu’il a eu l’information qu’il y avait un coup d’Etat en cours et qu’un couvre-feu avait été instauré. « Faux ! », rétorque Salifou Sawadogo appelé à la barre pour une confrontation.

Pour l’accusé, l’ordre du jour était tout autre car la question des listes avait fait l’objet d’une précédente réunion dix jours avant. Cette réunion du 16 septembre, selon l’ex-député du CDP, avait pour ordre du jour de rendre compte du travail qui avait été fait il y a dix jours et aussi de partager les 10 millions de francs CFA que le parti avait dégagés pour les différentes sections. Cela, pour la protection des domiciles de certains militants. Des affirmations que le témoin ne corrobore pas.

Le parquet fait remarquer que devant le juge d’instruction, le sieur Sawadogo et d’autres militants de son parti dont Eddie Komboigo (président du CDP) et Achille Tapsoba (vice-président du CDP) ont été confrontés. Ces derniers ont nié avoir décaissé 10 millions de francs CFA des caisses du parti pour quoi que ce soit.

L’accusé Salifou Sawadogo nie avoir instruit le témoin de convoquer une réunion le 17 septembre 2015. « C’est Noël Sourwema qui a convoqué la réunion », lance-t-il. Cela, pour parler d’inclusion et de sécurité. Et d’ajouter : « Il y a une versatilité dans les dépositions qui cachent une fuite de responsabilité ».

Le quatrième témoin de la liste du parquet est également un militant de l’ex-parti au pouvoir, le CDP. Il se nomme Gomdaogo Nikièma dit Hamidou. Commerçant de son état, la sexagénaire à la barre affirme que sur appel de l’ex-maire de la commune rurale de Saaba (province du Kadiogo), Josiane Kabré, il s’est retrouvé au rond-point de héros nationaux (actuel Panthéon des martyrs) le 17 septembre 2015.

Il dit avoir fait le tour de la zone à la recherche de son interlocutrice de la veille, sans suite. C’est à ce moment qu’il entendit des jeunes rassemblés qui scandaient : « Allons brûler ! ». Il vit son camarade du parti, Abdoul Karim Baguagnan dit Lota. Et comme il était le seul qu’il semblait connaître, il lui demanda de dire aux jeunes de ne pas brûler car cela n’est pas leur objectif, avant de quitter les lieux pour repartir chez lui. La suite des évènements, il n’en sait rien.

Lota réfute le fait d’avoir vu et adressé la parole à son camarade politique car il ne le connaissait pas. L’accusé trouve incohérent ce que le témoin a dit dans les procès-verbaux à la gendarmerie et devant le juge d’instruction.

Car, par moments, il dit qu’il a parlé avec lui et l’a vu partir avec les jeunes pour aller brûler. Par moments, il dit l’avoir envoyé dire aux jeunes de ne pas brûler.
L’audience reprend ce mercredi 30 janvier 2019 à 9h, avec l’audition d’un autre témoin.

Marcus Kouaman
(kmagju@gmail.com)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 30 janvier 2019 à 03:28, par mannogo En réponse à : Procès du putsch du CND : Passe d’armes entre militants de l’ex-parti au pouvoir

    Compte rendu difficile à comprendre. Merci de faire le point commun jonction entre les témoins et les faits. Cela donnera plus de clarté à cet article. Faites plus simple

    • Le 30 janvier 2019 à 10:36, par Jo En réponse à : Procès du putsch du CND : Passe d’armes entre militants de l’ex-parti au pouvoir

      Le compte rendu n’est pas très claire. Entre 2 accusés on dit l’accusé a dit. On n’arrive pas à savoir c’est lequel des accusés qui a dit. Il ne serait pas de trop d’ajouter le nom pour une nette compréhension

      • Le 30 janvier 2019 à 17:43, par oumarou de D. En réponse à : Procès du putsch du CND : Passe d’armes entre militants de l’ex-parti au pouvoir

        kaba en lisant ton méssage je peux me permettre de dire sans me tromper que tu n’es pas un digne fils du faso c’est quelle étude qui te fais dire que 60% de notre territoire est occupé par des terroristes ou bien tu en sais quelque chose en étant de mèche avec ces terroristes. C’est parce que tu n’as pas perdu un proche dans ce putsch manqué que tu raisonne de la sorte

      • Le 30 janvier 2019 à 18:08, par oumarou de D. En réponse à : Procès du putsch du CND : Passe d’armes entre militants de l’ex-parti au pouvoir

        kaba en lisant ton méssage je peux me permettre de dire sans me tromper que tu n’es pas un digne fils du faso c’est quelle étude qui te fais dire que 60% de notre territoire est occupé par des terroristes ou bien tu en sais quelque chose en étant de mèche avec ces terroristes. C’est parce que tu n’as pas perdu un proche dans ce putsch manqué que tu raisonne de la sorte

  • Le 30 janvier 2019 à 04:12, par KABA En réponse à : Procès du putsch du CND : Passe d’armes entre militants de l’ex-parti au pouvoir

    S’il vous plaît, arrêtez ce procès devenu inutile dans ce contexte où 60% de notre territoire est occupé par des terroristes armés. ce procès dans notre contexte actuel traduit notre manque de discernement sur nos priorités existentielles. L’Etat n’existe plus sur une bonne partie du territoire national et le procès cristallise les rancœurs au sein de l’armée nationale. Vous pouvez constater que les hauts gradés de l’armée se sont rétractés.
    Ce procès n’a rien de pédagogique pour notre histoire mais plutôt incarne notre incapacité de résilience en tant que Nation. Déjà nous regrettons l’insurrection de 2014. Des dirigeants aux ambitions démesurées ou sans vision (Ses excellences Kafando, Zida, Roch) , sans commune mesure avec les aspirations de changement des Burkinabè se sont accaparés du pouvoir d’état en instrumentalisant de petits esprits pyromanes. Il ne faudrait plus que nous regrettions une deuxième fois avec ce procès inutile. Il s’agit d’une farce où des politico-avocats et tartuffes, avides d’argent viennent faire leur saltimbanque.

    • Le 30 janvier 2019 à 10:09, par Un Burkinabê En réponse à : Procès du putsch du CND : Passe d’armes entre militants de l’ex-parti au pouvoir

      S’il vous plaît arrêtez de dire des contre-vérités. Même pas 0.000000001% de notre territoire n’est occupé. Les terroristes se deplacent pour commetre leur forfait et fuient. Ils ne se sont pas établis au Faso et ne pourront jamais le faire à moins qu’ils ne passent sur les corps de 20millions (moins vous autres minables personnes) de Burkinabê que nous sommes.
      La Patrie ou la mort, nous vaincrons !

    • Le 30 janvier 2019 à 11:23, par Mafoi En réponse à : Procès du putsch du CND : Passe d’armes entre militants de l’ex-parti au pouvoir

      "L’Etat n’existe plus sur une bonne partie du territoire national et le procès cristallise les rancœurs au sein de l’armée nationale.Vous pouvez constater que les hauts gradés de l’armée se sont rétractés".@KABA,il faut être myope pour croire que l’Etat existe sur les 40%.On est dans un Etat qui est en faillite morale et est HS(hors service) depuis bientôt 30 ans et ce ne sont pas les miroirs aux alouettes de bilaise kouassi né compaoré que tu me feras avaler puisque tout ce qui nous arrive maintenant est la conséquence logique de sa mal gouvernance et c’était prévisible.En effet quand un brigand comme l’était et est toujours bilaise kouassi né compaoré avait donné quitus à d’autres criminels,trafiquants de faire de notre pays une zone de trafics en drogue,armes,kidnapping d’otages etc....,il va de soi que le jour où certains se décideront de siffler la fin de la récréation,ces criminels allaient se venger.D’ailleurs cette relation incestueuse,nous l’avions dénoncée ici sur ce forum présageant qu’elle allait nous revenir fatalement à la figure comme un boomerang mais les griots de ce criminel bilaise kouassi né compaoré l’applaudissaient à tue-tête en nous traitant d’aigris,de jaloux.Donc on est dans le cours normal des choses,c’est le contraire qui aurait été très surprenant.Ensuite tu lies la rétraction de certains hauts gradés au procès du jour et là encore tu as tout faux.Ces galonnés jusqu’aux mâchoires avaient depuis longtemps mis à la poubelle de ce que devait être un bon militaire républicain pour faire des business,de la politique et/ou même des coups d’état et on y est avec ce procès et c’est une excellente chose.Il faut assainir ce milieu,tout comme il faut assainir le pays sinon on ne s’en sortira jamais

      • Le 30 janvier 2019 à 13:42, par Adjara En réponse à : Procès du putsch du CND : Passe d’armes entre militants de l’ex-parti au pouvoir

        @Mafoi, réaction limpide et plein de bon sens. Je commençais à croire que j’étais isolée dans mon positionnement. BC a vraiment foutu la merde dans ce pays et dans bcp d’esprit de nos concitoyens. S’il ne restait qu’une seule personne dans ta position, je serais tjrs confortée dans mes convictions. Courage dans la lutte pour assainir notre environnement politico-social. Le Burkina se construira avec ou sans les assoiffés, les nostalgiques aveuglés et zouaves de BC.

    • Le 30 janvier 2019 à 12:06, par Messoh En réponse à : Procès du putsch du CND : Passe d’armes entre militants de l’ex-parti au pouvoir

      Mr Kaba si vous n’aviez rien à dire il faut vous taire au lieu de dire des balivernes.

    • Le 30 janvier 2019 à 12:46, par Bigbalè En réponse à : Procès du putsch du CND : Passe d’armes entre militants de l’ex-parti au pouvoir

      Mr, d’où tenez-vous l’information que 60% du territoire est occupé ? C’est certainement ce que certains souhaitent mais en face ils trouveront des Burkinabè décidés à ne pas laisser des apatrides vendre leur patrie ! Ce jugement ira à son terme et on va prouver au monde entier que nous ne sommes pas des sauvages mais des gens dignes qui peuvent juger n’importe quel citoyen quelque soit sa taille et son grade (mérité ou pas) !

  • Le 30 janvier 2019 à 07:21, par Lool En réponse à : Procès du putsch du CND : Passe d’armes entre militants de l’ex-parti au pouvoir

    Mais vous voyez que c’est le CDP himself qui a organisé les manifestations pour soutenir le putsch du CND. Je me demande pourquoi on tourne autour du pot au lieu de dissoudre le CDP en tant que parti putschiste. En tout cas si le CDP ne sera pas condamné dans cette affaire, il vaut mieux disculper Salifou Sawadogo et le libérer. Il n’a pas agi derechef, mais sur injonctions des guignols du CDP. En tout cas pour être juste Salifou ne peut pas être condamné sans que le CDP en tant parti organisateur des manifestations pour soutenir le CND ne soit concerné.

  • Le 30 janvier 2019 à 07:30, par caca En réponse à : Procès du putsch du CND : Passe d’armes entre militants de l’ex-parti au pouvoir

    Procès de putsch 2015 une première de genre au Burkina et difficile d’apprécier la méthodologie. On libère des uns et on arrête des autres sur dénonciation et on fait des témoins du parquets afin d’incriminés les autres pour crimes et complicité. Le compte de la presse laisse comprendre l’ambivalence des scenarios. Mais c’est la première fois que droit de l’homme rythme dans un procès de militaire dans notre pays. Autrefois, l’expédition était rapide par un cour Marshal et des prévenus executés à lapin. Ici, le juge manque d’expérience et doit improviser à la burkinabé et permettre à l’avenir des rectifications. Sinon comment comprendre la credibilité de témoignage d’un ex-prévenu dans le même dossier ?

  • Le 30 janvier 2019 à 07:43, par Leboss En réponse à : Procès du putsch du CND : Passe d’armes entre militants de l’ex-parti au pouvoir

    La nation entière doit comprendre que le Burkina Faso a besoin de tous ses fils et filles pour avancer et mêmes d’autres personnes qui aiment le Burkina Faso.A quand nous allons finir de nous tirer dessus.Aujourd’hui ROCH est le président de tous les Burkinabes même de BLAISE COMPAORE donc il a le devoir de nous rassembler autour de projets fédérateurs.C’est ainsi qu’ il va réussir.

  • Le 30 janvier 2019 à 08:43, par article 37 En réponse à : Procès du putsch du CND : Passe d’armes entre militants de l’ex-parti au pouvoir

    àa va se savoir.
    Souvent ce qui fait mal, c’est quand de grandes personnes se contredisent et parmi eux il y en bien une qui ment.

  • Le 30 janvier 2019 à 09:19, par SAAFI En réponse à : Procès du putsch du CND : Passe d’armes entre militants de l’ex-parti au pouvoir

    VOILA CEUX POURQUOI LES HOMMES POLITIQUES SONT LOIN DE NOUS DIRE LA VÉRITÉ. PAS SIMPLE.

  • Le 30 janvier 2019 à 10:22, par Achille De TAPSOBA En réponse à : Procès du putsch du CND : Passe d’armes entre militants de l’ex-parti au pouvoir

    HOMMAGE A NOS MARTYRS du 30, 31 Octobre 2014 et 16,17 Septembre 2015

    Si les 2 "généraux " félons ont fui leurs responsabilités en nous servant un fleuve de mensonges ce sont les témoins qui vont s’assumer. Un général manipulateur chronique "ange" Djibril au premier jour à la barre reconnait avoir eu des conversations téléphoniques avec Soro le rebelle qui a présentement fui Abidjan pour une durée indéterminée et avec qui (non Burkinabé, pas un chef d’état major Burkinabé) il a parlé d’un DDR. Quelques jours après, il se rétracte subitement pour dire que les écoutes téléphoniques sont fabriquées.Drôle de cinéma de la part d’un "général" qui décider frapper par ses amis terroristes son pays pour devenir président. Il ne veut pas qu’on parle de se voir piéger. Toutes ces attaques terroristes que subit le BURKINA ne sont que leurs œuvres de déstabilisation pour que le pays est ingouvernable.

    Pour ces témoins rien ne doit nous surprendre car les géniteurs de ce putsch le plus bête ont leur temps à charger le général ZIDA pour échapper à la sentence finale. Heureusement les accusés intègres à la barre ont révélé leurs plans montés de toute pièce. Le BRAVE PEUPLE a refusé catégoriquement d’avaler leurs pilules de mensonges.
    Après les "généraux" menteurs, place à certains témoins menteurs pour couvrir les forces du mal(2 faux généraux ) qui ont décidé d’escalader impunément des centaines de morts pour atteindre naturellement les salons feutrés de KOSSYAM. Dieu n’est pas du coté du mal ils sont entrain de répondre de leurs compromissions devant les juges.Les criminels se sont transformés en victimes chantant sur tous les toits d’un acharnement politique comme d’habitude.

    Beaucoup de sang innocent a coulé au BURKINA par abus d"autorité. Ôter la vie d’un autre burkinabé pour un pouvoir (politique, économique, social…) surtout avec les armes achetées par le contribuable Burkinabé doit être sévèrement sanctionné selon la rigueur de la règle de droit. est dure mais elle Pas de prime pour l’impunité. La loi s’applique à tout Burkinabé qu’ils s’appellent Saint Blaise, Saint François, Saint Gilbert, « ange » Djibril, Saint Roch, Saint Simon, Bamba, Dao, Korogho, Kéré ou Achille de TAPSOBA le Bobolais...

    LA VÉRITÉ TRIOMPHERA SUR LE MAL OU L’IMPUNITÉ(le mensonge) UN JOUR

    A NOS MARTYRS QU’ILS SE REPOSENT EN PAIX. QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE RAPIDEMENT

    JUSTICE POUR NORBERT ZONGO
    JUSTICE POUR THOMAS SANKARA
    JUSTICE POUR SALIFOU NEBIE
    JUSTICE POUR DAVID OUEDRAOGO
    JUSTICE POUR DABO BOUKARY

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS . AMEN

    ACHILLE DE TAPSOBA LE BOBOLAIS (pur produit de Thom SANK et de Norbert ZONGO)

  • Le 30 janvier 2019 à 13:37, par OUEDRAOGO Abdoulaye En réponse à : Procès du putsch du CND : Passe d’armes entre militants de l’ex-parti au pouvoir

    Je voudrais juste dire un mot à monsieur Kaba. On vous comprend, mais ne vous foutez pas des burkinabé épris de justice et de paix.
    Que l’âme de nos martyrs reposent en paix.
    Que le procès aboutisse et que les coupables (internes et à l’extérieurs ) soient sanctionnés.
    La paix reviendra sous peu au Burkina ’in chaala".

  • Le 30 janvier 2019 à 18:54, par Ka En réponse à : Procès du putsch du CND : Passe d’armes entre militants de l’ex-parti au pouvoir

    caca quand même par moment tu fais preuve d’une meilleure intelligence ! C’est maintenant que tu nous apprends qu’au règne de tes mentors Blaise Coimpaoré et Diendéré Gilbert la justice était à deux vitesse, et ils tuaient les supposés accusés comme des lapins ?

    C’est dommage que des civils dits politiciens qui ont pris le volant des affaires de l’état Burkinabé durant plus de 27 années se mettent aussi à mentir comme les deux généraux de pacotille. C’est très claire maintenant qu’avec les menteurs des responsables du DCP, l’objectif du putsch déjoué de 2015 était de mettre un coup d’arrêt à la Transition dirigée par le président Michel Kafando . Diendéré Gilbert et Djibril Bassolé ont été poussé par ces manipulateurs qui étaient l’entourage de Blaise Compaoré à faire ce coup d’état à la maternelle. A présent les juges militaires ont les coupables : ‘’Car ces deux faiseurs du coup d’état, la première chose qu’ils ont fait était de suspendre la Constitution du pays qui était un délit grave :’’ Car ils savent qu’un pays sans constitution, c’est le champ de désordre et l´anarchie qui ouvrent la porte à tous les abus en poussant chaque individu à obéir à son propre sens de la justice et non pas à obéir à une justice commune. Dans une situation de désordre, c’est la « loi de la jungle » qui s’installe. Il est temps que la justice militaire arrête cette machine de projection du cinéma avec des acteurs de fiction à la salle des banquets, et sanctionner sévèrement les coupables qui ont tué gratuitement nos enfants.

    Si vous aviez remarqué, je vous disais que dès que Kôrô Yamyélé aura su que ce procès n’a plus d’intérêt car les coupables sont connus, il reviendra sur le forum : ‘’mon intuition était la bonne.’’ Le voilà parmi nous, lui qui était entre la France, la Cote d’Ivoire, sa ferme, la salle des banquets. Bon retour mon ami Kôrô yamyélé allias Gueulard parmi les internautes de bonne foi et les quelques vautours du forum de Lefaso.net.

  • Le 31 janvier 2019 à 09:03, par boudson En réponse à : Procès du putsch du CND : Passe d’armes entre militants de l’ex-parti au pouvoir

    BJR A EN CROIRE LES DIRES DE TOUS LES TÉMOINS, il y a une fuite en avant ; PERSONNE NE VEUT DIRE LA VÉRITÉ. LES TÉMOINS DU CDP PASSENT LEUR TEMPS A SE CONTREDIRE MUTUELLEMENT. IL Y A FUITE DE RESPONSABILITÉ.DANS CE CAS IL SERONT TOUS CONDAMNES CAR TOUS PARTAGENT LA MÊME RESPONSABILITÉ.

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