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Ouaga 2000 : Une enquête partielle fait état de 417 parcelles non mises en valeur

Publié le mercredi 30 janvier 2019 à 00h54min

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Ouaga 2000 : Une enquête partielle fait état de 417 parcelles non mises en valeur

6065 parcelles mises en valeur sur un total de 6482 enregistrées, soit un taux de 93, 60%. C’est ce que révèlent les travaux d’une équipe technique de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR), sur une portion du site A de Ouaga 2000, après son communiqué invitant les acquéreurs des dites parcelles à se conformer à la règlementation en vigueur, au plus tard le 31 décembre 2018. Les conclusions de l’étude ont été rendues publiques ce mardi 29 janvier 2019, au cours d’une conférence de presse, qui a permis à l’institution de présenter ses grands chantiers pour 2019.

« L’opinion croyait qu’après la première conférence de presse, on allait s’enfermer dans nos bureaux. Non ! On fera le point et les procédures vont suivre », a commenté le directeur général de la SONATUR, Soabou Diallo, soulignant que « Ce n’est qu’un résultat d’étape. Nous allons continuer le travail pour avoir un point exhaustif de l’ensemble du site ». Et selon les explications de la conseillère des affaires juridiques de la SONATUR, Assita Kontogomdé, une parcelle d’habitation est mise en valeur lorsqu’il y a un minimum d’investissement à savoir une clôture, une maison habitable en matériaux définitifs et des sanitaires. Quant aux terrains à usage de service, de commerce, d’équipements scolaire et de santé, le minimum de réalisation doit être égal à 40% de la superficie totale.

Composé de trois zones (A, B et C), le site A de Ouaga 2000, selon le directeur général de la SONATUR, s’étale de l’échangeur de Ouaga 2000 jusqu’après le Golf club. Il est bordé à l’Est par la route de Pô et à l’Ouest, par le boulevard de l’insurrection (route de la Patte d’oie), avec comme limite de croisement, l’hôtel Laïco. Sur ce site, soutient le responsable de la SONATUR, les premières parcelles ont été commercialisées depuis 1996.

Si à l’heure actuelle, après le passage de l’équipe technique de la SONATUR, aucune des 417 parcelles non mises en valeur sur les 6482 recensées n’a été retirée, Soabou Diallo soutient que la liste sera transmise à la commission nationale chargée du retrait des parcelles non mises en valeur.

En effet, dit-il, selon la règlementation au niveau national, « après 5 ans, si une parcelle n’est pas mise en valeur et que vous disposiez de tous les documents définitifs à savoir les attestations définitives et les plans de bornage, il y a une commission nationale habilitée à procéder au retrait de la parcelle non mise en valeur ». Cela, note-t-il, parce que la promesse de son institution « Bâtir dans un cadre agréable » se trouve aujourd’hui mise à mal par l’existence de nombreuses proches qui favorisent l’insécurité et l’insalubrité.

Opération « casiers vides »

Après vingt ans d’existence, Soabou Diallo et ses collaborateurs veulent donner un nouveau souffle à la SONATUR. Pour le directeur général, cela sous-entend un nouveau dispositif de management au sein de l’institution. « Nous avons fait ce que nous pouvons en matière d’aménagement urbain, mais aucune œuvre humaine n’est parfaite. Beaucoup de défis restent à relever », a-t-il reconnu, précisant que son institution assiste souvent à des plaintes de sa clientèle.

Au titre des défis que l’institution entend relever courant l’année 2019, figure le traitement des dossiers en souffrance à travers une opération dénommée « casiers vides ». Cette opération qui sera menée durant le premier trimestre de l’année 2019 consiste, selon monsieur Diallo, à apurer toutes les instances relatives aux documents administratifs (attestations d’attributions et plans de bornages) à délivrer aux clients suite au solde de leurs terrains et à traiter toutes les réclamations.

L’opération « casiers vides » permettra également, selon Soabou Diallo, de faire un point exhaustif sur les créanciers de la SONATUR en vue de proposer une stratégie cohérente et urgente des recouvrements. En outre, dans un contexte de concurrence, la SONATUR envisage de mettre en place un nouvel organigramme ainsi qu’un nouveau système de traitement des dossiers afin d’améliorer ses relations avec sa clientèle.

Au cours de cette conférence de presse, le directeur général de la SONATUR a annoncé qu’au titre de 2019, la commercialisation des parcelles de son institution portera sur le site de Bobo 2010 (parcelles à usages d’habitation et commerciale) et sur le site de Bassinko (parcelles purement commerciales).

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 30 janvier 2019 à 06:16, par SOUMAILA En réponse à : Ouaga 2000 : Une enquête partielle fait état de 417 parcelles non mises en valeur

    QUE LA SONATUR COMMENCE PAR NE PAS PASSER UNE OU DEUX ANNÉES AVANT DE REMETTRE LES ATTESTATIONS DÉFINITIVES D’ATTRIBUTION.
    QU’ELLE ÉVITE DE PASSER LES MÊMES DÉLAIS AVANT DE REMETTRE DE SIMPLES PLANS DE BORNAGE...
    ALORS NOUS NE NOUS TRAINERONS PAS EN JUSTICE.
    MERCI.

  • Le 30 janvier 2019 à 06:56, par Client En réponse à : Ouaga 2000 : Une enquête partielle fait état de 417 parcelles non mises en valeur

    Est- ce que la liste des 417 parcelles est publiée à quelque part ? Sinon nous demandons à la sonatur de bien vouloir le faire.

    • Le 30 janvier 2019 à 12:07, par Un Burkinabê En réponse à : Ouaga 2000 : Une enquête partielle fait état de 417 parcelles non mises en valeur

      Pourquoi publier la liste ? Les propriétaires ont droit à la protection de la chose privée. Aussi il ne serait pas juste qu’il y ait des parcelles vides dans les vieux quartiers de Ouaga (plus de 40 ans après les lotissements) et qu’aucune mesure de retrait ne soit déclenchée contre celles-ci (l’ex-maire Simon Compaoré avait fait entendre que les retraits seraient effectifs dans les années 2000-2005) pendant que celles de Ouaga 2000 soient retirées. Pourtant les parcelles de Ouaga 2000 ont coûtées de la quinine aux acquereurs.

      • Le 30 janvier 2019 à 14:40, par Douk En réponse à : Ouaga 2000 : Une enquête partielle fait état de 417 parcelles non mises en valeur

        T’inquiète frère il verra ses cheveux blancs tomber avant de voir cette liste. Que Dieu lui donne seulement longue vie.
        Il n’a pas compris le message de la SONATUR qui souffle en douce que les retraits de parcelles ne relèvent pas de ces pouvoirs. Elles ne peut que fournir à une autorité habilitée aux retrait, la liste des PRÉSUMÉS terrains nus sur les sites qu’elle a aménagé, le reste ne la concerne plus. En plus il s’agit pour l’instant d’une enquête PARTIELLE.
        Mon cher ami, le pays est gouverné et pour l’instant le DG de la SONATUR ne signe aucune attestation d’attribution de terrains il ne peut donc pas signer une acte de retrait de parcelle, il n’a qu’a quitté dans ça et laisser Bonané nous publier la liste de TOUTES les parcelles nues du burkina attribuer depuis plus de 5 ans par ordre d’ancienneté. C’est cette liste nous attendons. Si vous avez érigé les propriétaires de terrains de Ouaga 2000 en ennemis publics ou en proie facile, vous allez aussi nous le dire.

  • Le 30 janvier 2019 à 07:36, par Tougouri En réponse à : Ouaga 2000 : Une enquête partielle fait état de 417 parcelles non mises en valeur

    Bravo !!!!
    Vivement que la procédure continue pour assainir et fournir un cadre sécurisé aux clients dans ces zones. En effet ces parcelles abandonnées plutôt insalubres et/ou envahis par des occupants au moralités douteuses (entretenant un certain commerce de stupéfiants et autres outils de délinquance dans des étalages, kiosques et autres...) constituent de véritables cochemars pour les honnêtes citoyens dans ces zones et pour la ville de Ouaga.

    • Le 30 janvier 2019 à 12:00, par lioceau En réponse à : Ouaga 2000 : Une enquête partielle fait état de 417 parcelles non mises en valeur

      Je crains pour ta-dite procédure. Renseigne toi d’abord sur la constitution, le fonctionnement de cette commission nationale. Renseigne toi surtout sur son actif et tu comprendras qu’il n’est pas aussi simple que ça dans un état de droit de faire des retrait de parcelle dans la légalité et l"équité pour tous. Et puis attention a enfoncer le clou, car on pourrait commencer par retirer d’abord la parcelle nu de ton vieil oncle de Koupélà attribué depuis les début de la révolution avant ceux de ouaga 2000. Car il est égal en droit au propriétaire de ouaga 2000 et ta commission ne pourra pas travailler à l’envers. Il faut qu’elle commence depuis les premier lotissement du Burkina. Le temps qu’elle arrive aux attribution des années 2000, nous on aurait déjà construit chambre salon et clôture.
      Attention au retour de la manivelle quand on a des desseins désavoués, elle peut glissée et vous revenir en plein dans la gueule.
      Nous nous attendons cette commission, pour voir comment elle va épargner les parcelles nues des attributions de ouaga, bobo, tenkodogo, koupéla, ouahigouya ....des années 1970, 80 90 pour retirer celles de 2000 si c’est pas sorcellerie.

      A moins qu’il y ait deux catégories de titre d’attribution de terrains dans ce pays. Alors que c’est même attestation là seulement, en plus nous-mêmes ont a payé la taxes de jouissance tandis que d’autres disposent que du papillon d’attribution de la mairie.
      On vous attend seulement..... Quand on est incapable de mettre tous les citoyens sur le même pied d’égalité on reste un peu modeste.

  • Le 30 janvier 2019 à 11:15, par LeJuré En réponse à : Ouaga 2000 : Une enquête partielle fait état de 417 parcelles non mises en valeur

    DG, votre affaire là est un peu compliquée
    -  Pour la commission nationale de retrait : Si c’est une commission nationale de retrait qui doit se pencher sur les retraits de parcelle, c’est qu’elle doit se pencher sur un problème national et il n’y a pas de raison de faire une discrimination à l’endroit des propriétaires de ouaga 2000 pendant que des terrains non bâtis depuis plus de 30 ans se comptent par milliers dans les villes du Burkina. En réalité, Ouaga 2000 devrait être même parmi les derniers concernés. En plus ce sont les parcelles acquises avec le plus de transparence par rapport aux attributions des lotissements communaux

    - Votre opération casier vides. Des gens ont acquis des parcelles SONATUR depuis 2013, soit plus de 5 ans et jusqu’à présent, pas de plan de bornage, pas d’eau pas d’électricité. On fait comment ? Il faut vraiment une vraie opération casier vides DG. Vous allez déposer 2, 3 fois un dossier de demande de plan de bornage et on n’est même pas capable de vous dire quand est que vous l’obtiendrez. Aucun accusé de réception de votre demande ou de votre réclamation, aucun moyen de savoir quelle est l’évolution du traitement de votre dossier. En plus l’accueil au service technique qui s’en occupe est désagréable. Personnellement je croyais avoir offensé la dame qui s’y trouve mais en fait rien de tout ça. C’est son comme ça, aucun égard pour le client et le même refrain "Voyez aux renseignements si c’est disponible" avec un air à vous faire réfléchir par 2 fois avant de revenir vers elle si votre plan de bornage n’est pas disponible. Alors que vous ne savez même pas si votre dossier est ou pas en cours de traitement. Je suis sur que beaucoup de vos client ont eu des prises de bec avec cette dame.
    - Pour l’insalubrité. Qu’est ce que les propriétaires de terrains ont à voir avec ça ? Je faisais mon sport un jour et j’ai jeté un coup d’œil dans une parcelle vide ou il y avait un tas d’ordure. Dans ces ordures on y voit des pots de yaourt, des bidons vides d’eau Vittel ou lafi, des pots vides de jus de fruit, des bouteilles vides de bière de luxe, des pochettes vides de préservatifs (pas ceux à 100 f le paquet que l’on trouve dans les boutiques de nos quartiers mais ceux à 4000 ou 6000 les 12 que l’on achète en pharmacie), des restes de pavés, de plâtres ..... Tout ça pour vous dire DG que les ordures entassées dans les terrains vides, ne viennent pas d’ailleurs. Ce sont celles des gens qui habitent à coté. Les ordures sont enlevés par des tricycles ou des charrettes d’ânes et simplement reversés dans les caniveaux et parcelles vides d’à coté, tout simplement parce qu’il n’y a pas de bac de collecte d’ordure à coté. Ce problème serait résolu si la mairie mettait en place un dispositif adéquat de collette et d’enlèvement d’ordure. Si demain toutes les parcelles de ouaga 2000 sont clôturées, vous retrouverez ces ordures dans les caniveaux et même au milieu du Bitume si rien n’est fait dans le sens de la collecte des ordures. Idem pour la zone ZACA, les ordures que vous voyez ne sont rien d’autres que celles des hôtels, des restaurants et des entreprises qui y sont parce qu’il n’y a pas de dispositif de collette des ordures. Personnellement j’ai vu des charrettes d’âne ramassez des ordures d’un grand hôtel de la zone. Croyez vous qu’il va les déverser ou ?

    - Pour l’insécurité : avec votre pression, les gens ont construit des maisonnettes entourées de grandes clôtures avec portail très souvent inhabitées ou habitées gracieusement par des individus ayant besoin de gites ponctuels. Résultat des courses nos enfants ont maintenant à leurs dispositions des abris bien couverts pour forniquer et fumer tranquillement leurs drogues. Pire des individus plus dangereux pourrait en user pour se cacher ou cacher leurs butins. A ce rythme ouaga 2000 et la Zone Zaca risquent d’être les nids des plus grands délinquants de la ville. Personnellement, je préférerais une parcelle nue à mon voisinage qu’une parcelle clôturée avec maisonnette et portail. En plus le problème de l’insécurité ce n’est pas celui des propriétaires de terrains. Même si on construit tous les terrains vides du Burkina, si on ne dote pas les forces de défenses et de sécurité de moyens conséquent, le problème demeurera. Et avec ce qui se passe, vous leurs compliquer davantage la taches en offrant des potentiels abris aux délinquants.

  • Le 30 janvier 2019 à 13:08, par hummm En réponse à : Ouaga 2000 : Une enquête partielle fait état de 417 parcelles non mises en valeur

    Que la SONATUR Publie les dates de reception des plans de bornage et de leur disponibilité à leur niveau. Les gens ont poursuivi les plans de bornage pendant des années. Si on met 5 ans pour disponibiliser un simple plan de bornage, on ne peut pas obliger les autres a construire en 5 ans.
    Il faut qu’il comprenne que les délais dans leur communiqué ne permettent meme de finaliser les procédures pour l’obtention d’autorisation (obtention des plans de bornage, etudes architecturales et d’ingénierie, surtout l’obtention des résultats d’étude du sols auprès du LNBTP qui a le monopole de ce travail. Les plus diligents s’ils devaient commencer après le communiqué ne peuvent être au delà du démarrage et j’espère qu’ ils en tiendront compte

  • Le 30 janvier 2019 à 14:27, par Razambwende En réponse à : Ouaga 2000 : Une enquête partielle fait état de 417 parcelles non mises en valeur

    C’est très beau parler monsieur le DG de la SONATUR mais sachez que contrairement au lotissement ordinaire effectué par l’Etat et au cours desquels les parcelles sont distribuées gratuitement à la population, vous SONATUR êtes une société immobilière qui a vendu ses parcelles très chère au peuple et aujourd’hui vous voulez les retirer en vous cachant derrière certains textes régissant le foncier. Monsieur le DG je ne sais pas si le concessionnaire qui t’a vendu la voiture t’a sommé de te retirer ladite voiture parce que tu ne respecte pas la norme de suivi du concessionnaire. Attention pour ne pas déclencher le prochain soulèvement populaire car ce principe n’est que du vol, de la force et du pillage au profit des amis nouveaux riches qui soupirent derrière les parcelles de Ouaga 2000. Vous pouvez négocier la cession desdites parcelles par les acquéreurs qui sont dans l’incapacité de les mettre en valeur mais pas les retirer sinon bonjour les nouveaux conflits sociaux et judiciaires. Je pense que le gouvernement à de nombreux conflits sociaux à gérer et je vous demande de ne pas lui en créer davantage.
    QUE CHACUN SOIT MOINS ZELE ET TIRE MOINS SUR LA CORDE CAR ELLE RISQUE DE SE CASSER ET NOUS ALLONS TOUS PERDRE. QUE DIEU SAUVE LE BURKINA FASO.

  • Le 30 janvier 2019 à 15:29, par Allons doucement par une démarche participative En réponse à : Ouaga 2000 : Une enquête partielle fait état de 417 parcelles non mises en valeur

    je crois qu’il ya lieu de procéder autrement pour éviter d’influencer négativement les résultats de départ. D’abord une société immobilière n’a aucun droit pour retirer une parcelle qu’elle a vendu. Les délais de cinq ans sont fixe par la loi et la SONATUR ne fait que passer l’information à ses vendeurs.
    La mise en oeuvre de cette directive suppose que la SONATUR fasse son travail dans les délais. La SONATUR vend des terrains viabilisés sur papier alors que sur le papier elle n’est meme pas capable d’identifier les terrains ni donner des plans de bornage. Je crois qu’il travailler d’abord pour une sensibilisation et mettre en oeuvre des mesures pour inciter à construire. Imaginer que l’ONEA meme ne peut pas faire des branchements et vous demander de construire.
    Mais amis je crois que ceux qui étaient là-bas dans le passé étaient également des travailleurs. Faites doucement pour ne pas créer d’autres problèmes. On a inviter des gens à acheter des terrains pendant qu’ils ne sont pas sur le terrains et on veut retirer les memes terrains sans qu’ils soient notifier. Est ce une politique pour attirer la diaspora ?????? il faut une politique nationale. IL ya lieu de penser une politique participative ( surtout pour les terrains à usage d’habitation) pour bâtir notre pays au lieu procéder par des manières fortes. Wait and see. Je passais……….

  • Le 30 janvier 2019 à 22:12, par Oudou En réponse à : Ouaga 2000 : Une enquête partielle fait état de 417 parcelles non mises en valeur

    DG
    sachez que 50% des terrains de Ouaga sont non mis en valeur et l’étalement Exagéré de la ville est plus lié à la spéculation foncière qu’a Un besoin de logements.
    pour Ouaga 2000,vous devriez plutôt veiller à régulariser les occupations par un cahier de charges et contrôler le respect avant que ce beau quartier ne se transforme en souk à ciel ouvert comme le reste de la ville.
    un conseil,cherchez à créer un nouveau pôle comme Ouaga 2000 sinon les jours de la société seront comptés par manque de capitaux,le populisme ne mènera nulle part

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