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Procès du putsch manqué du CND : Un « agent » de renseignement et un « gardien » de devises à la barre comme témoins

Publié le mardi 29 janvier 2019 à 00h57min

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Procès du putsch manqué du CND : Un « agent » de renseignement et un « gardien » de devises à la barre comme témoins

Le procès du putsch du CND a pris un autre tournant ce lundi 28 janvier 2019 avec le début de passage des témoins. Pour ce premier jour de passage les parties ont pu écouter, Jean Bénédicte Bi-Ila agent de renseignement du Général Bassolé et Alidou Sawadogo, gardien de devises pour le Général de Gendarmerie.

Fini l’interrogatoire des accusés, place aux témoins maintenant. Pour ouvrir le bal des témoins du parquet militaire, Jean Bénédicte Bi-Ila. Agent en service au Fonds d’appui à la formation professionnelle (FAFPA), une direction du ministère en charge de la Jeunesse, Bi-Ila a joué le rôle d’agent de renseignements du Général Bassolé pendant près de 20 ans. Selon sa propre relation des faits son travail de renseignement a débuté depuis le lycée au moment où il occupait le poste de délégué AESO (Association des élèves et scolaire de Ouagadougou).

Le témoin n’est pas passé par quatre chemins pour dire qu’il donnait des renseignements au Général Djibril Bassolé. Lorsque ce dernier n’était pas disponible, il le referait à un certain Major Bado du Centre de renseignement et de traitement des informations de la Gendarmerie. Appréhendé et incarcéré dans le cadre de l’affaire du putsch, il a bénéficié d’un non-lieu et le parquet l’a cité comme témoin.

D’entrée de jeu, le parquet fait lecture des retranscriptions des échanges téléphoniques que Bi-Ila aurait eus avec le Général Bassolé et le Colonel major Boureima Kiéré. Le témoin semble avoir un trou de mémoire et rétorque qu’il n’a pas souvenance de telles conversations téléphoniques et que ces écoutes ne lui ont même pas été opposées lorsqu’il avait la qualité d’accusé.

Me Dieudonné Bonkoungou trouve que les éléments sonores que le Parquet militaire utilise pour que Bi-Ila puisse témoigner contre son client Bassolé sont les mêmes qui avaient milité à l’inculpation du témoin en question. Mais curieusement, ces mêmes éléments ne sont plus des infractions pour le sieur Bi-Ila, mais demeurent des infractions pour les autres. Alors qu’il n’y a jamais eu de confrontation. Ce qui n’est pas normal selon l’avocat. « C’est tout là l’indécence de la présence d’un prévenu qui a bénéficié d’un non-lieu en tant que témoin », lance Me Bonkoungou.

Me Guy Hervé Kam, un des avocats des parties civiles trouve qu’il n’y a aucune indécence à ce qu’un ex-accusé soit témoin. C’est une question de procédure. « En droit la seule prudence qui est recommandée au juge est de ne pas entendre quelqu’un sur qui pèse des accusations », souligne-t-il. S’adressant au témoin, Me Kam trouve curieux qu’il ne se souvienne de rien alors qu’il a juré devant la juridiction de dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité. Et selon l’article 120 du Code de justice militaire, si le témoin fait de fausses déclarations sous serment le président du tribunal peut ordonner son arrestation rappelle-t-il à son vis-à-vis avant de poursuivre avec ses questionnements.

A la question de savoir à quand remonte la dernière fois que le témoin a vu l’accusé Bassolé. Bi-Ila réplique qu’en 2015. Ce qui n’est pas vrai selon l’avocat qui affirme qu’à la Barre le Général Bassolé a affirmé qu’il le voyait toujours. Le témoin tente de s’expliquer avant de lâcher qu’il a vu le Général Bassolé en 2018 lorsqu’il est sorti de prison : « je suis allé le voir ». Selon Me Prospère Farama, le témoin a beau avoir des trous de mémoire seulement il ne dénie pas le contenu de la retranscription des écoutes téléphoniques. Il ne s’en souvient seulement pas.

Le second témoin auditionné est Alidou Sawadogo, « gardien de devises » pour le Général Bassolé. Selon son récit, il est le « bon petit » de Djibril Bassolé car l’ayant servi lorsqu’il était ministre aux affaires étrangères comme Chef de protocole. Par moment, il gardait de l’argent pour son ancien patron pour faire les petites courses et même échanger des devises étrangères pour lui. Accusé au départ, il a bénéficié d’un non-lieu et fait office de témoin du parquet.

Le sieur Sawadogo reconnait avoir donné la somme d’un million de francs CFA au journaliste Adama Ouédraogo dit Damiss le 17 septembre 2015 de la part du Général Bassolé qui n’était pas à Ouagadougou. Il reconnait que ce n’était pas la première fois qu’il faisait une telle commission car de temps à autre le Général lui remettait de l’argent pour Damiss. C’est encore Alidou Sawadogo qui a remis les 5 millions du Général Bassolé à Ismaël, fils du Général Diendéré.

En prenant l’argent avec son ancien patron, il ne savait pas qu’il s’agissait de Ismaël Diendéré. Son ancien patron lui a juste remis le montant avec un numéro, lui disant de donner l’argent à Ismaël car il avait des problèmes de famille. La destination de l’argent, il ne saurait le dire. Le témoin dit ne pas être au courant que le montant a été distribué à des ex-RSP pour résister. L’audition du second témoin Alidou Sawadogo se poursuit ce mardi 29 janvier 2019.

Marcus Kouaman
(kmagju@gmail.com)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 29 janvier 2019 à 02:11, par Vérité En réponse à : Procès du putsch manqué du CND : Un « agent » de renseignement et un « gardien » de devises à la barre comme témoins

    Hum !!! Des millions qu’on distribue comme des cacahouettes dans un pays comme le Burkina. Quel bon samarithin ! On comprend pourquoi certains sont prêts à vendre leur âme pour défendre l’indéfendable. Heureusement que Dieu lui défend la veuve et l’orphelin. Pauvre Burkina ! car leur plan est en marche malheureusement. Ils mettent le feu partout avec leurs amis afin que le pays soit ingouvernable. Pendant ce temps, ils nous narguent en justice avec les mêmes fortunes. On peut aisément imaginer combien ils ont pu amasser.
    Vivement que le méchant ne triomphe pas !
    Que Dieu sauve le Burkina.

    • Le 29 janvier 2019 à 11:34, par Nabiiga En réponse à : Procès du putsch manqué du CND : Un « agent » de renseignement et un « gardien » de devises à la barre comme témoins

      ....et ils ont les premiers à dire que le pays est ingouvernable. Le CDP, le clan CDP en conjonction avec le clan Compaoré sont à la base de tout ce qui se passe aujourd’hui même chez nous. Le pays est ingouvernable car vous l’avez rendu ingouvernable en tout détournant. Voilà

    • Le 29 janvier 2019 à 12:46, par Mogdrekindé En réponse à : Procès du putsch manqué du CND : Un « agent » de renseignement et un « gardien » de devises à la barre comme témoins

      Ceci est la pure vérité dans cette affaire-là. En effet, de ce qui se constate actuellement, on retiendra que les "Conseils de SORO K. Guillaume de la CI" qui sont appliqués à la lettre en ce sens que ce dernier selon les écoutes téléphoniques entre les deux publiées, "il y a été recommandé au Général Bassolé d’engager des tirs partout sur Ouagadougou et sur le pays pour rendre le pays ingouvernable", fin de citation. Ainsi qu’est-ce que l’on constate ? Nos enfants (FDS) meurent par devoir dans le Sahel et l’Est du pays des faits de "leurs" chiens de garde que sont les terroristes pendant qu’eux (Généraux Bassolé & Diendéré) devant le Tribunal ne font que se moquer des intelligences du Tribunal et du Peuple en les narguant avec leurs "Argents" mal acquis qui se distribuent comme des morceaux de pain. Ils essayent d’embrouiller le Tribunal avec ces faux français et ces sacro-saintes disciplines militaires qui mises en branle, empêchent sinon, interdisent aux Exécutants détenteurs de dire les vérités qu’ils savent et détiennent. Voilà ce qu’on peut retenir en substance des comportements de ces gens-là devant le Tribunal Militaire qui les juge et le Peuple. Mais la Vie est longue et bien longue tandis que celle d’un "homme" reste limitée. On saura tôt ou tard ce ui s’est passé et qui a fait quoi dans quoi.

  • Le 29 janvier 2019 à 03:13, par Rambo En réponse à : Procès du putsch manqué du CND : Un « agent » de renseignement et un « gardien » de devises à la barre comme témoins

    BASSOLE, lui aussi est cuit comme le soldat de 1ère classe DIENDERE. BASSOLE est bel et bien impliqué dans le coup d’état. Ceux qui en doutait encore ont la preuve ici. Il n’y a pas que ses conversations avec Guillaume SORO.

    La NAFA n’a qu’à se trouver un autre chef pour les présidentiels futurs.

    Le Général BASSOLE sera dégradé, emprisonné et va perdre ses droits civiques.

  • Le 29 janvier 2019 à 08:36, par Sidketa En réponse à : Procès du putsch manqué du CND : Un « agent » de renseignement et un « gardien » de devises à la barre comme témoins

    Des agents de renseignements, ça ne vous dérange point de communiquer leur identité et les interroger .
    Quand les accusés cependant vous demandent de faire venir les officiers de police judiciere pour qu ils communiquent sur la manière dont les enregistrements ont été obtenus , vous opposé un refus catégorique.
    Comment les parents des victimes peuvent ils faire leur deuil si le procès consiste à un règlement de compte entre politiciens.
    Cordialement

    • Le 29 janvier 2019 à 10:45, par Zitai En réponse à : Procès du putsch manqué du CND : Un « agent » de renseignement et un « gardien » de devises à la barre comme témoins

      @sidkieta, " fo siida sei min"
      Quand c’est la 1ère fois qu’on lit un reportage, qu’on n’y a rien compris, on demande humblement des éclaircissements aux autres qui en ont l’habitude. Tiens, je te pari que même un enfant du primaire aurait demandé pourquoi on écrit "agent" avec des guillemets et on lui aurait expliqué que c’est parce que ce n’est pas un vrai agent comme les OPJ recrutés et formés par l’ETAT pour servir l’ETAT mais un quidam enrôlé depuis le collège par Mr Bassolet pour vendre ses camarades de lutte et ça dure depuis au moins 20 ans. Voilà.
      Mais le tout est de savoir comprendre ce qu’on lit.

      Quelle megd.

      • Le 29 janvier 2019 à 20:23, par SIDKETA En réponse à : Procès du putsch manqué du CND : Un « agent » de renseignement et un « gardien » de devises à la barre comme témoins

        Merci pour l’éclaircissement et d’avoir ramené mes connaissances à celle d’un enfant d’un enfant du primaire.
        Quelle courtoisie !
        Tout ce que je sais c’est que même les véritables agents de renseignement, dans tous les pays du monde ne sont pas forcement répertoriés dans un fichier accessible à tous les agents de sécurité.
        C’est dire que dans tout pays, un pandore de la trempe de Bassolé
        peut très bien avoir un boucher, un "tablier" , un élève comme pion dans le renseignement.
        Bien à vous

  • Le 29 janvier 2019 à 10:13, par Moi-même En réponse à : Procès du putsch manqué du CND : Un « agent » de renseignement et un « gardien » de devises à la barre comme témoins

    Trop de misérabilismes dans ce procès ! On vous dit d’apporter les preuves vous dites qu’il a envoyer quelqu’un donner de l’argent à un journaliste et au fils de quelqu’un. Donc donner de l’argent à un journaliste signifie soutenir le putsch ? Converser avec son agent de renseignement c’est soutenir le putsch ? Tchrurr.

  • Le 29 janvier 2019 à 11:33, par Mogdrekindé En réponse à : Procès du putsch manqué du CND : Un « agent » de renseignement et un « gardien » de devises à la barre comme témoins

    Les vraies vérités ne viendraient que par ces deux personnages que sont Billa & Alidou. Il est certain que le Général Bassolé,intelligent qu’il est a pris les précautions d’utiliser ces énergumènes pour ses actions tout en évitant de se faire voir avec ses chiens de garde tels que les Badiel, Nion et autres.

    cependant, ce qu’on oublie de voir, c’est ce qui se passe à la MACA entre deux audiences. De ce fait, les pressions y sont faites par les deux Généraux sur leurs subalternes et autres Agents de main en détention ou pas pour qu’ils ne disent pas "les vérités" qui nous intéressent et intéressent le Tribunal.

    Donc, par rapport au verdict qui sortira de ce procès, nous restons dubitatif en ce sens qu’il n’accouchera rien d’autre que le divertissement gratuit servi au peuple. Même s’il va y avoir des condamnations, ce seront les "sous-fifres" car, manipulés par les réels Auteurs. Bassolé en est un vrai expert. Et dans ce cas, les Juges qu’ils soient militaires ou civils qui ont assuré la couverture de ce procès se retrouveront la "bec dans l’eau" avec le regret de n’avoir pas été à la hauteur des attentes et exigences du Droit sa son principe. Attendons donc de voir

  • Le 29 janvier 2019 à 11:43, par Seydou En réponse à : Procès du putsch manqué du CND : Un « agent » de renseignement et un « gardien » de devises à la barre comme témoins

    Ce procès n’a vraiment que des avantages. Chaque jour apporte ses lots de découvertes. Aujourd’hui, nous découvrons que le Général BASSOLE, néfaste Ministre de la sécurité de Blaise COMPAORE, Franc Maçon en plus, avait réussi à infiltrer l’AESO (Association des Elèves et Scolaires de Ouagadougou) à travers Jean Bénédicte Bi-Ila.

    On se souvient que l’AESO qui a été une association très combative, a participé activement à la lutte contre l’impunité du Collectif national créé après l’assassinat du journaliste Nobert ZONGO. L’AESO a été membre de ce collectif.

    On se souvient aussi que le Franc Maçon, Djibril BASSOLE, zélé Ministre de la sécurité de Blaise COMPAORE avait fait arrêter les responsables du collectif. Il les avait fait raser publiquement pour les humilier. A cette époque ègalement, Djibril BASSOLE avait fait arrêter à Ouaga, Robert Ménard, Secrétaire Général de l’association Reporters Sans Frontières (RSF) qui prenait part activement à la lutte pour la manifestation de la vérité sur l’assassinat de son confrère burkinabè. Interrogé durant 2 heures, il avait été reconduit à la frontière (Persona non grata).

    Donc, Jean Bénédicte Bi-Ila, aujourd’hui à la barre du tribunal, ancien Délégué de l’AESO, membre du Collectif, faisait remonter des informations à son mentor Djibril BASSOLE, Ministre de la sécurité. Quelle pourriture ! Jean Bénédicte Bi-Ila a joué un rôle néfaste et de trahison au près de ses camarades de l’époque qui lui faisait confiance. Honte à lui ! Honte à Djibril BASSOLE ! Et dire que c’est quelqu’un comme Djibril BASSOLE que la NAFA veut placer à la tête du pays. Les carottes sont cuites.

  • Le 29 janvier 2019 à 12:53, par Sapience En réponse à : Procès du putsch manqué du CND : Un « agent » de renseignement et un « gardien » de devises à la barre comme témoins

    Quelles contributions les questions des avocats de la société civile ont apporté à la manifestation de la vérité et à la compréhension du procès ? Pas grand-chose.
    Pour élaborer et conduire le procès, c’est de la politique encore. Tout indique que les procédures, les processus observés ne respectent pas la rigueur du droit. Vous parlez d’argent ? Demandez à Simon (qui est en France pour des soins, avec Clément également) et à Roch combien d’argent Feu Salifou Diallo a donné à des gens lors du supposé putsch.
    La justice militaire fait l’objet de perversions multiples autant chez certains accusés que chez les juges et les avocats de la partie civile. Rien d’authentique. Que de belles charades ou les décisions sont déjà connues ; avec des idées préconçues. Il faut jouer le vrai jeu de la justice. Accepter qu’en l’absence de preuves, on ne peut insinuer des choses pour ne pas discréditer davantage la justice qui à mon sens constitue un facteur déterminant dans toute société. Elle est la primauté de la communauté sur l’individu.
    Aux chercheurs et enseignants de droits. Vous avez de la matière pour les activités d’apprentissages. Alors, bonne moisson.

  • Le 29 janvier 2019 à 13:44, par Mafoi En réponse à : Procès du putsch manqué du CND : Un « agent » de renseignement et un « gardien » de devises à la barre comme témoins

    Bizarre,bizarre.Le fils de ce général en carton est dit-il démuni financièrement et c’est l’autre général de salon qui est obligé de le sortir du pétrin en l’arrosant avec des millions tout comme il avait pris l’habitude d’arroser ses rejetons dans un ultime pied de nez pour que ces derniers puissent fayoter en se permettant même de laver leurs bagnoles avec du champagne dans un pays aussi pauvre comme le Burkina.Mais le problème,et c’est là que les choses se corsent pour ces 2 généraux putschistes,c’est que dans le même temps,le général en carton a de son côté des centaines de millions pour arroser ses miliciens.C’est à ne rien comprendre mais comme certains experts l’avaient déjà souligné,ce putsch est vraiment le plus débile de la planète à cause de la débilité de ces 2 généraux qui sont des moins que rien

  • Le 29 janvier 2019 à 14:15, par Kado En réponse à : Procès du putsch manqué du CND : Un « agent » de renseignement et un « gardien » de devises à la barre comme témoins

    Honte a Bi-Ila. Donc tu es un pur traitre et nous on te faisait confiance a l’époque. Tout ca a cause de l’argent !!!
    Bi-ila, le temps, c’est l’autre Nom de Dieu. Personne de tes promotionnaires n’imaginaient que tu etais une sale punaise...Retiens ceci, la fin d’une vie humaine devrait valoir mieux que son commencement dit la Bible. Donc aussi vrai que les Ecritures sont vraies, aussi vrai que qui vivra verra la fin de tes trahisons.

  • Le 29 janvier 2019 à 16:58, par Leboss En réponse à : Procès du putsch manqué du CND : Un « agent » de renseignement et un « gardien » de devises à la barre comme témoins

    Ils ne sont pas excusables tant pour le coup d’état que pour leur gestion securitaire du pays. Ce que je trouve débile c’est que toi et moi et nos généraux en or on arrive pas à trouver une solution sécuritaire à notre pays et on prend le temps de médire sur ces personnes.Ils ont soit disant pactisé avec les terroristes pour leurs interets et le bien securitaire du pays.Aujourd’hui les faits leurs donne raison de prime à bord .Que ca soit eux ou nous on est tous défaillant.Tout cela c’est une histoire de moyens financiers qui aurait permis d’acheter du matériel et de bien former nos militaires.

  • Le 29 janvier 2019 à 17:31, par Leboss En réponse à : Procès du putsch manqué du CND : Un « agent » de renseignement et un « gardien » de devises à la barre comme témoins

    Tout ces problèmes sont les resultantes de l’entetement d’un homme.Sinon s’il s’était rétiré.Aujourd’hui c’est ROCH qui est au pouvoir.Il est le président de tous les Burkinabe sans exception.Il faut qu’on sache ce que l’on veut.Parce que les regrets c’est pour ceux qui ne muriisent pas les reflections.Soit on fait participer tous les burkinabes à la construction du pays et on tait ce qui s’est passé ou on se dresse en bloc contre ses ursupateurs mais après une profonde réflection.

  • Le 29 janvier 2019 à 17:50, par Leboss En réponse à : Procès du putsch manqué du CND : Un « agent » de renseignement et un « gardien » de devises à la barre comme témoins

    Ce qu’on demande au président c’est de faire de son mieux avec les maigres moyens que nous avons et tracer les sillons du Burkina Prospere.Il doit réaliser le prototype du burkinabe de 2025(c’est à dire le Burkinabe moyen doit avoir quelles qualites :quelle connaisance pratique il aura,quelle bagage minimum il aura quel comportement en societe ainsi de suite )et maintenant mettre les differentes politiques en oeuvre avec les ressources qu’on a.Si nous continuons dans cette lancé de la gestion courante le burkina ne ressemblera à rien dans 50 ans.

  • Le 29 janvier 2019 à 22:19, par MOLOTOV En réponse à : Procès du putsch manqué du CND : Un « agent » de renseignement et un « gardien » de devises à la barre comme témoins

    Cette partie du procès avec l"agent de rensignement" devait se faire à huis clos pour des questions de SECRET DEFENSE.Cela prouve que notre système de renseignement est demantélé.Faut -il se mefier de tous ces jeunes qui militent dans les associations et syndicat scolaire et universitaire ?? Il y’a beaucoup de traitres dans les rangs.Quels bon renseignements le sieur Bi-Ila donnait au gendarme Bassolé.Bassolé utilisait ses renseignements pour la sécurité de l’Etat ou à des fins personnelles ??

    #MOLOTOV

  • Le 30 janvier 2019 à 20:21, par Bebeto En réponse à : Procès du putsch manqué du CND : Un « agent » de renseignement et un « gardien » de devises à la barre comme témoins

    Le cas de Bénédicte Bi-Ila ancien SG de l’AESO comme la taupe de Djibril Bassolé, doit nous amener à nous poser des questions sur l’intégrité morale et la crédibilité de tous les responsables d’OSC quant à leur sincérité et leur honnêteté dans leurs luttes et leurs revendications. Ne nous voilons pas la face, l’AESO se dit très marquée à gauche et elle est le passage idéal pour accéder a la sphère dirigeante de l’ANEB UGEB qui aboutit au syndicalisme de lutte de classe que défend la centrale syndicale CGTB dont le SG actuel est Bassolma Bazié. L’intrangisance jusqu’au boutisse de la CGTB dans les luttes syndicales et même hors de la sphère syndicale est bien connue de tous. Au vue du rôle qu’a joué Benedicte Bi -Ila en étant un vendu a la solde de Djibril Bassolé, quel crédibilité pouvons nous accorder aux multiples revendications syndicales actuelles au BF ? Des responsables syndicaux actuels ne se sont-ils pas aussi vendus pour jouer un rôle similaire au profit d’autres personnes en se cachant dernière le manteau syndical ? Quand on regarde le contenu de certaines revendications, elles posent problème. Parce qu’aucun régime ne peut les satisfaire entièrement. autrement dit c’est demander l’impossible pour entretenir en permanence une fronde sociale. Les élèves et l’ensemble des travailleurs doivent faire attention pour ne pas être le dindon de la farce en accompagnant certains leaders syndicaux dans leur tromperie, c’est a dire le jeu de taupe au profit d’autres personnes. Le gouvernement aussi doit faire preuve de vigilance et tenir un langage de vérité et de fermeté. Ce qui est faisable, OK. Ce qui n’est pas faisable, il faut le dire haut et fort. Ceux qui pensent que la grève c’est la solution, c’est leur droit, ceux qui veulent travailler OK, d’autres pourront démissionner et tenter leurs changes dans le privé. A l’impossible nul n’est tenu.
    Le cas de Bénédicte Bi - Ila SG de l’AESO pose problème et m’amène à émettre des doutes sérieux quant aux objectifs et agendas de beaucoup de syndicats. Quand un militant de base de l’AESO se comporte ainsi, en jouant le rôle de taupe au profit de Djibril Bassolé, cela passe difficilement à fortiori le SG de l’AESO. C’est toute la crédibilité de l’AESO et de ses fidèles soutiens que sont l’ANEB - UGEB et CGTB et autres qui est écornée et remise en cause. Combien d’élèves et d’étudiants ont été torturés jusqu’à ce que mort s’en suive par la Gestapo hitlérienne de l’ex dictateur Blaise Compaoré dirigée par le duo Djibril Bassolé - Diendéré. Assassinat de Dabo Boukary dans les géoles du régime de Blaise. On ne peut pas être SG de l’AESO et être en même temps la taupe de Djibril Bassolé. Ça donne des vertiges. C’est incroyable, parce que l’AESO ne collabore pas avec des tortionnaires. Mais dès lors que Sankara a été trahi par celui dont il fut le témoin de mariage, tout est désormais possible.
    Pour que l’AESO ait encore la confiance de l’opinion ce sera très difficile.

  • Le 30 janvier 2019 à 20:47, par Bebeto En réponse à : Procès du putsch manqué du CND : Un « agent » de renseignement et un « gardien » de devises à la barre comme témoins

    A TOI MOLOTOV
    Une très belle question venant de vous. Si l’AESO était une OSC clandestine ou étrangère , on allait dire bravo à Bénédicte Bi-Ila. Mais tel n’est pas le cas. A l’époque, beaucoup d’élèves et d’étudiants ont été torturés par le duo Djibril Bassolé - Diendéré, et d’autres ont perdu la vie. Les membres du collectifs dont Bénédicte Bi-Ila était du bureau ont été rasés comme de vulgaires délinquants sur ordre de Djibril Bassolé. Avec ce bref rappel pas besoin de réfléchir pour décrypter le rôle néfaste que jouait Bénédict Bi-Ila. Si les faits ne sont pas prescrits, il y a lieu de le poursuivre comme complice dans les tortures et dans l’assassinat de Dabo Boukary.
    Dans la vie, chacun de nous sera rattrapé par ces actes, tôt ou tard.
    Ne dit-on pas : " chacun récolte la tempête due au vent qu’il a semé." Et c’est ce qui est en train d’arriver au sieur Bénédicte Bi-Ila. Désormais la justice doit braquer ses projecteurs sur lui. Merci bien à vous.

  • Le 30 janvier 2019 à 21:18, par Bebeto En réponse à : Procès du putsch manqué du CND : Un « agent » de renseignement et un « gardien » de devises à la barre comme témoins

    C’est invraisemblable ce que ces deux piètres généraux nous étalent dans ce procès. Pendant que Diendéré distribuait des centaines de millions aux soldats zélés du défunt RSP, c’est son fils Ismaël qui saisit Djibril Bassolé pour recevoir 5 millions soit disant qu’il y avait rien à la maison. De qui ces deux pierres généraux veulent-ils se moquer ? En tout cas ce n’est pas nous, nous qui avons fait échec à leur coup d’État. Quel que soit les précautions prises, pour masquer un récit mensonger, nos radars de 5eme génération vont déceler les incohérences. Ces 2 piètres généraux oublient qu’ils ne sont pas à la barre du tribunal par eux mêmes. C’est l’intelligence des Burkinabè qui a fait échec à leur putsch qui leur a conduit à la barre. Donc, qu’ils restent tranquiles, parce qu’ils ne pourront jamais être plus intelligents que nous. Entre le propriétaire et le voleur qui s’est fait prendre la main dans le sac, le plus bête, c’est bel et bien le voleur.
    Ces 2 piètres généraux oublient qu’ils ne sont plus aux affaires et que donc ils ne peuvent plus rien manipuler ou dissimuler, parce leur mentor commun l’ex dictateur Blaise Compaoré a été balayé comme une ordure nauséabonde les 39 et 31 octobre 2014 et que eux même ont mordu la poussière par leur putsch raté en voulant réinstaurer la dictature. Leur vrai problème, ils oublient qu’ils ’e sont plus rien et qu’ils sont grillés a vie.

  • Le 30 janvier 2019 à 23:09, par Bebeto En réponse à : Procès du putsch manqué du CND : Un « agent » de renseignement et un « gardien » de devises à la barre comme témoins

    Le cas de Bénédicte Bi-Ila ancien SG de l’AESO comme la taupe de Djibril Bassolé, doit nous amener à nous poser des questions sur l’intégrité morale et la crédibilité de tous les responsables d’OSC quant à leur sincérité et leur honnêteté dans leurs luttes et leurs revendications. Ne nous voilons pas la face, l’AESO se dit très marquée à gauche et elle est le passage idéal pour accéder a la sphère dirigeante de l’ANEB UGEB qui aboutit au syndicalisme de lutte de classe que défend la centrale syndicale CGTB dont le SG actuel est Bassolma Bazié. L’intrangisance jusqu’au boutisse de la CGTB dans les luttes syndicales et même hors de la sphère syndicale est bien connue de tous. Au vue du rôle qu’a joué Benedicte Bi -Ila en étant un vendu a la solde de Djibril Bassolé, quel crédibilité pouvons nous accorder aux multiples revendications syndicales actuelles au BF ? Des responsables syndicaux actuels ne se sont-ils pas aussi vendus pour jouer un rôle similaire au profit d’autres personnes en se cachant dernière le manteau syndical ? Quand on regarde le contenu de certaines revendications, elles posent problème. Parce qu’aucun régime ne peut les satisfaire entièrement. autrement dit c’est demander l’impossible pour entretenir en permanence une fronde sociale. Les élèves et l’ensemble des travailleurs doivent faire attention pour ne pas être le dindon de la farce en accompagnant certains leaders syndicaux dans leur tromperie, c’est a dire le jeu de taupe au profit d’autres personnes. Le gouvernement aussi doit faire preuve de vigilance et tenir un langage de vérité et de fermeté. Ce qui est faisable, OK. Ce qui n’est pas faisable, il faut le dire haut et fort. Ceux qui pensent que la grève c’est la solution, c’est leur droit, ceux qui veulent travailler OK, d’autres pourront démissionner et tenter leurs changes dans le privé. A l’impossible nul n’est tenu.
    Le cas de Bénédicte Bi - Ila SG de l’AESO pose problème et m’amène à émettre des doutes sérieux quant aux objectifs et agendas de beaucoup de syndicats. Quand un militant de base de l’AESO se comporte ainsi, en jouant le rôle de taupe au profit de Djibril Bassolé, cela passe difficilement à fortiori le SG de l’AESO. C’est toute la crédibilité de l’AESO et de ses fidèles soutiens que sont l’ANEB - UGEB et CGTB et autres qui est écornée et remise en cause. Combien d’élèves et d’étudiants ont été torturés jusqu’à ce que mort s’en suive par la Gestapo hitlérienne de l’ex dictateur Blaise Compaoré dirigée par le duo Djibril Bassolé - Diendéré. Assassinat de Dabo Boukary dans les géoles du régime de Blaise. On ne peut pas être SG de l’AESO et être en même temps la taupe de Djibril Bassolé. Ça donne des vertiges. C’est incroyable, parce que l’AESO ne collabore pas avec des tortionnaires. Mais dès lors que Sankara a été trahi par celui dont il fut le témoin de mariage, tout est désormais possible.
    Pour que l’AESO ait encore la confiance de l’opinion ce sera très difficile.

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