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Evénements de Gasseliki et de Nafona : Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) réclame de la lumière

Publié le vendredi 18 janvier 2019 à 00h35min

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Evénements de Gasseliki et de Nafona : Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) réclame de la lumière

Après l’organisation de la marche, le 12 janvier 2019, pour dénoncer les tueries de Yirgou, le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) revient avec cette déclaration pour réclamer la vérité sur les récents événements qui ont fait des morts à Gasseliki et à Nafona. Lisez plutôt !

Au début de l’année 2019, le monde découvrait l’horreur à Yirgou. Plusieurs dizaines de personnes y ont été massacrées. Les premières victimes ont été tuées par des individus non identifiées ; par la suite, des Burkinabè ont tué d’autres Burkinabè sur la seule base de leur identité culturelle.

Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) est né sur les cendres de cette tragédie pour assurer la veille dans le règlement des questions urgentes (justice, prise en charge des rescapés) et mener des actions pour préserver notre pays de telles atrocités dans le futur.

Pendant que les morts de Yirgou ne sont pas encore tous enterrés, la violence a refait surface à Gasseliki et à Nafona.
En effet, des individus armés non identifiés ont attaqué par deux fois le village de Gasseliki dans la province du Soum, faisant une dizaine de morts parmi la population civile. Plusieurs biens ont été détruits. Ces violences ont poussé les populations à fuir les zones de violences, augmentant ainsi le nombre de personnes déplacées internes.

Sur la même période, à Nafona dans la province de la Comoé, suite à un incivisme généralisé, trois personnes ont trouvé la mort dont un civil et deux policiers dans l’exercice de leur fonction.

Ces faits sont inadmissibles dans une République et sont une conséquence de la faillite de l’Etat qui peine à assurer la sécurité de tous les Burkinabè.
Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés condamne avec la dernière énergie ces violences meurtrières.
Le collectif voudrait par ailleurs exiger de l’Etat burkinabè :

• de faire toute la lumière sur ces évènements et de poursuivre leurs auteurs et les punir conformément aux lois et règlements en vigueur ;
• de prendre des dispositions pour une prise en charge complète des déplacés ;

• de prendre des mesures fortes pour ramener la sérénité et le calme à Gasseliki et d’assurer la sécurité de tous les Burkinabè ;
• de prendre des mesures fortes pour restaurer l’autorité de l’Etat pour que plus jamais un fonctionnaire ne perde la vie dans l’exercice de son métier.

Fait à Ouaga, le 17 janvier 2019
Le CISC

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