Burkina Faso : Roch Kaboré rejoint Michel Kafando sur la nécessité d’« exorciser » le pays
« Seule une société unie et solidaire est à même de pouvoir répondre aux défis qui se présentent à elle. Malheureusement, la société est divisée de toutes parts. La ségrégation existe sur des critères de genre, d’âge, de culture, de religion, de niveau socio-économique, d’idées politiques, de santé… Une société autant divisée voit son avenir menacé », peut-on paraphraser ce présidentiable français de 2017, Nicolas Bernabeu, et contextualiser ces propos à la situation burkinabè.
Le Burkina Faso est mal en point. Après avoir vécu des dernières heures de 2018 sous le choc des évènements terroristes de Toeni (où une dizaine d’éléments des Forces de défense et de sécurité ont trouvé la mort, le 27 décembre 2018), c’est de la façon la plus pernicieuse que le pays est entré dans les premières heures de 2019 (http://lefaso.net/spip.php?article808). L’atrocité avec laquelle des rescapés racontent (voie de presse) le déroulement de ces journées sombres inspire conduit à se demander si, dans ce pays, les Burkinabè vivent « ensemble » ou vivent plutôt « les uns à côté des autres ».
Le Burkina Faso va mal. Chacun est fortement interpellé. Avec en tête, ceux à qui les Burkinabè ont confié la conduite du pays, c’est-à-dire les dirigeants. Leur responsabilité est grande. Ils ont à faire preuve de volonté et de courage pour faire triompher les intérêts à long terme sur ceux à court terme. C’est un impératif, car pour parler des détails, il faut qu’existe d’abord l’Etat. Pour cela, toutes les pistes doivent être prospectées (à commencer par les traditions). C’est important parce que beaucoup d’actes semblent avoir aussi été posés dans ce pays sous le coup de l’émotion collective des Burkinabè et/ou de leurs dirigeants.
Dans une interview qu’il a accordée au journal Le Pays, et publiée le 16 septembre 2016, l’ancien président du Faso (président de la Transition), Michel Kafando, réagissait en ces termes à la situation nationale : « La réconciliation est d’une impérieuse nécessité. Je dis partout où je passe, que nous devons travailler à la réconciliation nationale. Car voilà un pays qui a souffert du sectarisme, des injustices, un pays où des gens ont été spoliés, des assassinats ont été perpétrés. Vous avez même, jusqu’à présent, des victimes dont on n’arrive pas à retrouver les sépultures… ».
Pour Michel Kafaondo, « il faut absolument exorciser ce pays ». Il estime que c’est même un « préalable indispensable » pour aller à la réconciliation.
Dans sa déclaration solennelle à la suite des « affrontements communautaires » survenus dans le Centre-Nord du Burkina, samedi 5 janvier 2019, le président Roch Kaboré a embouché la même trompette que son prédécesseur : « J’invite les responsables administratifs, politiques, religieux et coutumiers des localités concernées en particulier, et ceux du Burkina Faso en général, à poursuivre leurs efforts en vue de consolider le vivre-ensemble et d’exorciser notre pays de l’esprit de division ».
Les malheureux évènements de Yirgou et dans des villages voisins situés dans les communes de Arbinda et de Barsalgho ont fini par convaincre plus d’un que le malaise social n’est pas une vue de l’esprit, encore moins une situation en latence. La face hideuse de ce qui couve depuis longtemps (et qui a pris des proportions importantes au fil des ans, nourris par des éléments objectifs et subjectifs) s’est désormais révélée. Le tabou est maintenant, et totalement, brisé.
Désormais, il ne reste qu’à affronter courageusement les chantiers des solutions. Chaque génération a sa part d’obligation dans la préservation et la construction du pays. Ainsi nous enseigne-t-on que des grands-parents se sont battus pour la reconstitution de la Haute-Volta et d’autres ont payé de leur sang pour la construction du chemin de fer et autres. Les générations actuelles en bénéficient, fièrement. Mais, ces dernières seront-elles capables d’offrir le même sacrifice à la patrie et aux générations futures ? De toute façon, c’est la seule piste qui reste, si l’on ne veut pas tout gâter.
Cliquez ici pour lire aussi : Crise Dozo/Koglweogo : La résultante d’une hypocrisie ‘’collective’’ !
Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 8 janvier 2019 à 01:52, par substance Grise En réponse à : Burkina Faso : Roch Kaboré rejoint Michel Kafando sur la nécessité d’« exorciser » le pays
Ce qui est dit est vraix
Mais il faut une gouvernance vertueuse et les choses iront mieux
La population burkinabè est prise en otage par une même classe politique qui a échoué à construire un modèle de société enviable et pire les principaux acteurs qui ont menti à cette population se font des querrelles sevères entre eux.
Malheureusement les autorités religieuses et coutumières qui devaient rester en marge pour pouvoir trier la sonnets d’alarme not été complices de manière passive ou active.
Ce qui est très difficile à digerer par la population c’est la mal gouvernance de nos jours que nous vivons avec des gouvernants dont on connait le passif loin d’etre un exemple à vouloir donner des leçons alors qu’ils continuent avec les mêmes mauvaises pratiques qu’ils avaient au temps du CDP.
Si le Président avait de la vision il devait commencer par mettre en garde ceux à qui il a fait appel pour l’aider à gouverner. En ce moment il devient plus facile pour lui de discipliner la masse.
Le Burkina a besoin de tout ceux qui peuvent aider le pays à aller de l’avant sans couleur politique religieuse ethnique que de l’existance d’une minorité qui a tout monopoliser dans le pays empechant toute vie aux autres.
L’exemple du secteur privé au pays est assez flagrant. D’où le manque d’emplois car l’initiative privée n’est pas permise en réalité car le système monopolistique empeche la concurrence entre burkinabè même entrainant un manque de qualité de service et de baisse des coûts de services pour les populations ;tuant toute initiative et toute créeativité.
Quel est le changement alors ?
2. Le 8 janvier 2019 à 04:25, par Nankolenduse Pierre En réponse à : Burkina Faso : Roch Kaboré rejoint Michel Kafando sur la nécessité d’« exorciser » le pays
Cette réflexion est très juste. Au village, certains croient que ce sont les destitution forcés de nos pouvoirs qui sont les causes d’autres disent que c’est l’exhumation du corps du président Sankara qui a envenimé ça.
Que benice notre cher pays
3. Le 8 janvier 2019 à 07:15, par Apaisons nous En réponse à : Burkina Faso : Roch Kaboré rejoint Michel Kafando sur la nécessité d’« exorciser » le pays
J’ai été ému par le témoignage d’un journaliste sur BF1 sur les évènements de karangasso vigue où y a eu des tueries. justice est toujours attendue
4. Le 8 janvier 2019 à 07:50, par Parfaitement d’accord ! En réponse à : Burkina Faso : Roch Kaboré rejoint Michel Kafando sur la nécessité d’« exorciser » le pays
Notre Cher Faso a besoin d’être exorcisé ; tout acte qui va aller dans le sens d’extirper le mal et le Malheur de notre Cher Faso. En plus des prières, des sacrifices et autres, il faut songer au nombre des régions administratives du Faso (13). Ce chiffre n’est pas toujours bien perçu dans l’esprit de l’humanité. Soit on descend à 12 soit on monte à 14 ou 15 régions. Aussi, il faut arrêter l’abattage périodique de masse des chiens dans les villes ou village du Faso. Vous savez que lorsqu’un malheur est dirigé sur quelqu’un, sur une famille, sur un village, voire sur la nation entière et qu’on a pu le découvrir à temps, c’est le sacrifice d’un chien qui barre la route à ce malheur. Il faut arrêter l’abattage massif des chiens et penser à une autre formule pour empêcher l’errance des chiens dans les villes pour éviter les morsures (rage) et les accidents de circulation. Notre Faso va peut-être se plier mais ne va jamais rompre face aux forces du mal. Mais il nous appartient de voir dans toutes les directions y compris celle du mystique.
5. Le 8 janvier 2019 à 09:13, par sidbala En réponse à : Burkina Faso : Roch Kaboré rejoint Michel Kafando sur la nécessité d’« exorciser » le pays
je propose que pour ce faire, que toutes les autorités coutumières fassent chacun leur rites mais le même jour sur toute l’étendue du territoire. Je crois en cela d’autant plus qu’en réalité le pays est à 100 % animiste, une génération avant on l’était en tout cas.
6. Le 8 janvier 2019 à 09:26, par TI En réponse à : Burkina Faso : Roch Kaboré rejoint Michel Kafando sur la nécessité d’« exorciser » le pays
Il est vrai que la situation du pays est plus que préoccupante mais c’est que vous voulez ? Il y a un adage de chez nous qui dit que : "les dents que le phacochère aurait souhaité sont celles qui ont poussé dans sa gueule". Comment voulez-vous que Dieu puisse avoir pitié de nous et y étendre sa grâce quand la misère des pauvres est transformée à des fins politiques (distributions de vivres et dons divers sous des couverts médiatiques de tout genre) ; quand les riches profitent de la misère des pauvres pour d’avantage s’enrichir ; quand des milliards dorment dans des paradis fiscaux laissant les pauvres croupir dans leurs misères indescriptibles ; quand les femmes sont vilipendées à des fins de publicitaires ; quand l’immoralité est encouragé à tout point de vu ; quand les parents ; quand les religieux sont les maîtres incontestables de l’arnaque et du mensonge à l’égard de Dieu et de ses envoyés..... Au regard de ceux qui précédent il est difficile que Dieu vaille nous étendre sa grâce tant que nous allons pas corriger ces points.
Le 8 janvier 2019 à 14:36, par A qui la faute ? En réponse à : Burkina Faso : Roch Kaboré rejoint Michel Kafando sur la nécessité d’« exorciser » le pays
Bien dit mon frère. Waouh que c’est la vérité. Ceux qui sont nos repères sont tellement pourris qu’on se demande s’il faut encore écouter les discours. Mais je pense qu’il n’y a aucune malédiction sur le pays. Rien de grand ne peut émerger d’une lutte pervertie comme ce que nous appelons inserrection. On n’est pas aller au bout. Prenons l’exemple sur la guerre d’indépendance des US, la révolution française. On ne peut pas continuer avec cette même génération d’hommes horriblement corrompus et espérer un changement. Nous avons "accepter" trop longtemps les injustices à tel point que des gens sont nés et éduqués dans la moralité selon laquelle on ne peut pas réussir sans faire de mal. Presque tous les noms d’hommes riches que vous pouvez citer au Burkina ont trainé avec "le système". Nous avons accepter trop longtemps le mal que notre pays au nom de nous tous a fait à pleins de pays frères pour amasser du diamant et des fortunes. Comment un militaire peut-il devenir milliardaire avant même 50 ans ? Le terrorisme n’est qu’un juste retour de ce que nous avons laissé faire, parce qu’on était pas les victimes ?
7. Le 8 janvier 2019 à 09:27, par Apaisons nous En réponse à : Burkina Faso : Roch Kaboré rejoint Michel Kafando sur la nécessité d’« exorciser » le pays
Demandez à un vieux non déraciné il vous dira que la principale cause c’est l’encendie massive des institutions , des domiciles et des biens ; certains même sont allés jusqu’à menacer de déterrer les restes de Gérard Kango tout simplement parce que son fils avait une opinion différente des leurs sur une phrase d’un livre. l’incendie quand il commence pour l’arrêter c’est tout un problème
Le 8 janvier 2019 à 10:39, par hh En réponse à : Burkina Faso : Roch Kaboré rejoint Michel Kafando sur la nécessité d’« exorciser » le pays
Et tu dis quoi de l’incendie sur le corps de David, de Norbert et de ses compagnons. Ce que tu vois ce sont les bâtiments et les menaces qui ne sont que les conséquences des incendies sur les êtres humains.
Le 8 janvier 2019 à 14:40, par Apaisons nous En réponse à : Burkina Faso : Roch Kaboré rejoint Michel Kafando sur la nécessité d’« exorciser » le pays
Le moment viendra où toute la vérité sera dite et elle libérera les ignorants. Si tu ne le sais pas ceux qui ont commandité la mort de ces deux personnes sont les mêmes qui ont commandité les incendies du pays le 30 octobre et même avant à travers les incendies de commissariats. le jour viendra où la vraie vérité sera dite
8. Le 8 janvier 2019 à 09:49, par YAAM SOBA En réponse à : Burkina Faso : Roch Kaboré rejoint Michel Kafando sur la nécessité d’« exorciser » le pays
Notre pays n’a pas besoin d’être exorcisé. Notre pays doit être purement et simplement débarrassé du MPP, afin de retrouver sa quiétude d’antan.
Le 8 janvier 2019 à 14:40, par A qui la faute ? En réponse à : Burkina Faso : Roch Kaboré rejoint Michel Kafando sur la nécessité d’« exorciser » le pays
Merci ! Bien dit ! Et ne surtout pas les remplacer par les mêmes hommes qui auraient tourné leurs vestes au dernier moment
Le 8 janvier 2019 à 15:20, par Appolinaire En réponse à : Burkina Faso : Roch Kaboré rejoint Michel Kafando sur la nécessité d’« exorciser » le pays
Pas seulement du MPP, mais de tous ceux qui se font la guerre de positionnement sur la misère du peuple. Ils sont tous les mémes. On ne fait pas la politique parce qu’on aime le Burkina. On fait la politique parce que c’est devenu un vrai business. On se moque du peuple. Allez-y dans les mairies et vous verrez que le diable n’est pas seulement dans l’autre camp ?. Combien de deputés ont refusé les fameuses tablettes ? Depuis ce temps je m’étais dejà fait mon idée de la politique au pays des hommes intègres. C’est un pur jeu de placement.
9. Le 8 janvier 2019 à 11:00, par Nahe En réponse à : Burkina Faso : Roch Kaboré rejoint Michel Kafando sur la nécessité d’« exorciser » le pays
Il faudra vraiment que les burkinabè se ressaisisse en cultivant les valeurs de fraternité de solidarité et de pardon. personnellement, j’ai vraiment peur.
10. Le 8 janvier 2019 à 11:18, par Nahouri Fils En réponse à : Burkina Faso : Roch Kaboré rejoint Michel Kafando sur la nécessité d’« exorciser » le pays
Monsieur le Président ! C’est ce qui arrive lorsque votre programme politique est basé sur la haine, la division et la calomnie.
11. Le 8 janvier 2019 à 11:19, par Juste En réponse à : Burkina Faso : Roch Kaboré rejoint Michel Kafando sur la nécessité d’« exorciser » le pays
La paix définitive reviendra au Burkina si tout le monde est sincère avec ce qu’il fait. Qu’on soit coutumier, religieux, politique... il faut la sincérité. Vous ne pouvez pas tricher avec vous mêmes et avoir des résultats. La course effrénée à l’enrichissement a transformé notre société ; chacun veut devenir riche tout de suite et maintenant donc, résultat, on est obligé de fouler certaines valeurs aux pieds. La protection divine de DIEU n’existe pas sur un pays où la corruption, la courte échelle, la trahison, la perversion des moeurs, la trahison, la paresse deviennent des vertus. Il ne faut pas chercher loin des solutions, il faut revenir aux valeurs nobles que nos ancêtres nous ont enseignées.
12. Le 8 janvier 2019 à 11:36, par Wendmi En réponse à : Burkina Faso : Roch Kaboré rejoint Michel Kafando sur la nécessité d’« exorciser » le pays
Pour exorciser le pays il faut commencer par dire la vérité au peuple en matière de bonne gouvernance. Le gouvernement actuel avec Rock en tête n’a jamais voulu que les choses changent. Ils continuent à piller le pays en témoigne le derniers rapports du RENLAC et de ASCE. Tant que cela va continuer, les écarts ne feront que s’exacerbés entre les populations
13. Le 8 janvier 2019 à 11:41, par Le réaliste En réponse à : Burkina Faso : Roch Kaboré rejoint Michel Kafando sur la nécessité d’« exorciser » le pays
Internaute Yam soaba, il faut être "REALISTE" au lieu de vous insérer de façon si basse de la sorte. Ce sont les mêmes acteurs et partisans du CDP d’antan qui sont MPP et CDP actuellement ; de ce fait, ces deux partis (sont coupables et comptables de votre soit disant quiétude d’antan tout comme ce qui se passe aujourd’hui. Ainsi, il faut avoir l’humilité et surtout la politesse de respecter les sages personnes (Monsieurs Michel KAFANDO et Rock KABORE) qui ont employé le verbe exorciser dont je doute d’ailleurs si vous connaissez le vrai sens. En fait, le pays va mal parce que des gens comme vous sont nombreux et doivent être transformés.
14. Le 8 janvier 2019 à 11:57, par LE VILAIN En réponse à : Burkina Faso : Roch Kaboré rejoint Michel Kafando sur la nécessité d’« exorciser » le pays
Il faut reconnaître que le burkinabè est bête et ne mérite l’appellation du pays des hommes intègres. Oui ces hommes sont partis soient en retraite comme le Grand Professeur Laurent BADO, Monseigneur Thomas Anselme de Bobo Dioulasso plusieurs autres que je ne pourrais citer leur nom ici ou soient ils sont morts je prends juste trois cas Thomas SANKARA Père fondateur de l’appellation du pays des hommes intègres, le Grand journaliste Norbert ZONGO et Gaspard SOME, ce militaire que nous avons tous qualifié d’un homme fou et enfin soient ceux qui par contrainte ont quitté le Faso pour sauver leur vie je commence à citer les noms comme Madame Mariam SANKARA et ses enfants , le Capitaine Président Blaise COMPAORE victime de ses propres élèves devenus plus dangereux que le Grand Maître.
Alors pourquoi nous sommes bêtes, juste parce que nous devrions penser à l’avenir du pays et celui de nos descendants en se pardonnant, en formant une seule équipe et en regardant dans la même direction pour reconstruire le Faso. En conclusion laissons ces histoires de justice et faire appel à tous ceux qui eu peur en quittant le pays et ceux que nous avons mis aux arrêts parce qu’ils ont fait ceci ou nous les accusons de vouloir faire cela. Aujourd’hui les résultats sont en face de nous. Oui chacun veut un poste de responsabilité sans pourtant faire un sondage sur le poste qu’il va occuper. Le PF souffre parce qu’il n’a des hommes compétents pour l’assister dans la crise qui secoue le pays depuis que ces malades mentaux ont pris le Faso en otage en assassinant les enfants de notre pays quand ils veulent. Mon Prési vraiment du courage seulement il faut un bon remaniement pour ton gouvernement surtout ce sac de maïs ne nous sert pas . Il faut un homme compétent à la place qu’il faut dans le gouvernement du Faso alors PM il faut rendre tablier car tu ne fais rien de bon.
15. Le 8 janvier 2019 à 14:12, par le paysan En réponse à : Burkina Faso : Roch Kaboré rejoint Michel Kafando sur la nécessité d’« exorciser » le pays
J’ai toujours dit que si le MPP échoue, c’est le CDP qui a échoué. Suivez seulement mon regard et vous le constaterez après. Il y a des éléments de gestion qui incombent au MPP et incomberont au CDP avec le temps. Ce qui est classique et fondamental pour le bien du pays doit être pris au sérieux par tous les partis politiques et OSC. Si le MPP échoue cela, vous pensez que une fois au pouvoir vous allez pouvoir rectifier le tire, c’est une mauvaise façon de voir les choses. Dans tous les cas on dit que les testicules d’un aveugle ne se piétinent pas 2 fois. Pour le MPP on les piétine pour la 1ere fois et ça se comprend. Le problème du Burkina c’est cette masse de voyous entretenus et qui étaient entretenus par les partis politiques qui fatiguent notre Faso actuellement. C’est eux notre malheur maintenant. Quand vous les endentez parler dans les grains c’est comme s’ils peuvent faire mieux or rien. Ce sont eux qui intoxiquent l’atmosphère (surtout CDP et MPP). Prions pour ces hommes et femmes sombres. Que Dieu nous aide et béni notre cher Burkina.
16. Le 8 janvier 2019 à 14:32, par Ka En réponse à : Burkina Faso : Roch Kaboré rejoint Michel Kafando sur la nécessité d’« exorciser » le pays
Merci Oumar L. Ouédraogo de reprendre les idées fondées de son excellence Mr. kafando repris par le président Roch kaboré. Cependant j’aurai bien voulu que le premier Burkinabé de 2019 appelle à ses côtés son excellence Mr. M. Kafando afin de l’aider à explorer à fond ces idées d’exorciser le pays, puisqu’il est l’auteur et connait de quoi il parle : Et pour moi, Michel Kafando au côté du président pour exorciser le Burkina de tous les malheurs qui nous touchent, reste le vrai chemin pour le vrai pardon.
Parler d’exorciser c’est l’épineuse question du pardon et de l’oubli. Et la constante sous-jacente de la représentativité. Qui représente qui, qui parle au nom de qui ? Qui légitime qui ? C’est tout le peuple Burkinabé divisé par les crimes politiques gratuits pour le pouvoir sans partage qui représente tous ceux-ci en réalité. Dans notre Burkina bien aimé et non réconciliée depuis ce 15 Octobre 1987, sont les questions étouffées mais qui s’expriment au besoin par ce type de comportement de nos jours.
Rien de surprenant. Ce n’est pas une question d’ethnicité ou des Kolgweogo dont je condamne leur légitimité par nos décideurs, et qui ne rentre pas dans le cadre des vrais Kolweogo éduqué de père en fils, que des kolgweogo économique. Quand la conscience nationale est corrompue c’est le triomphe du clientélisme, et de l’opportunisme.
En parcourant les analyses de mes amis internautes, je les comprends pour les continuités de prédétermination de notre peuple qui touchent même a nos grand intellectuels et cadres, ou des officiers de haut rang de l’armée, et d’autres, même le président du Faso : du fonctionnaire au cultivateur, 99% croient qu’ils ont un sort prédéterminé d’où le développement du naturisme, c’est-à-dire la croyance aux divers esprits qui existent dans la nature contres lesquels l’homme ne peut rien. Tout ce qu’ils peuvent faire c’est de s’assoir dans leurs bureaux climatisés et imploré les esprits des charlatans de les donner un bon sort : ‘’’Car bien manger au Burkina, bien mourir ou mal mourir, être riche ou être pauvre, faire un accident ou ne pas en faire, souffrir ou ne pas souffrir, dépend de ces esprits.’’’ Pour des assassins comme Diendéré Gilbert, Djibril Bassolé, François Compaorè, Blaise Compaoré la mort n’est jamais naturelle, sauf celle de Thomas Sankara : Un accident n’est jamais naturel, une maladie n’est jamais naturelle, des accusations d’un coup d’état à la maternelle suivi des morts n’existe jamais.
Oui mes amis internautes, ‘’’tous les prétextes de nos jours sont bons pour ne pas faire soi-même les efforts nécessaires. On refuse de se remettre en cause, on trouve toujours des causes extérieures à nos malheurs, et, au moment venu, on se livre à des comparaisons et des amalgames douteux pour "arranger" la réalité comme font nos généraux devant leurs juges à la salle des banquets. Ou un avocat qui était en Côte d’Ivoire voir les conforts des palais de justice et revenir au Burkina pour insulter son pays en disant que le système sanitaire est minable pour nos magistrats, pourtant il oublie qu’il soutenait un introverti durant 27 ans qui n’a rien pour que ces bâtiments soient bien équipés.’’’
Exorciser notre pays, c’est de combattre nos intellectuels mangent mil qui se prennent pour des politiciens régionaux qui divisent tout le monde pour leurs propres intérêts. Faire tout pour sanctionner et exclure de la bonne société des margouillats comme ceux qui ont voulu tripatouiller l’article 37 l’avocat du peuple contre les prédateurs comme son excellence Mr. Kafando et on équipe a eu le courage de le faire. Surtout mettre au placard les Kolgweogo économique sans formation.
Oui prier c’est bien, se confier aux ancêtres oui ! Mais aidons-nous avant que Dieu nous aide.
17. Le 8 janvier 2019 à 14:49, par YAWOTO En réponse à : Burkina Faso : Roch Kaboré rejoint Michel Kafando sur la nécessité d’« exorciser » le pays
Dans un pays ou on a besoin d’un agent pour s’arrêter devant un feu tricolore qui fonctionne, c’est qu’une partie de sa population est atteinte de démence collective et qu’on peut s’attendre à tout. Ce pays a besoin d’un traitement de choc,
d’une dictature transitionnelle.
18. Le 8 janvier 2019 à 17:21, par tony En réponse à : Burkina Faso : Roch Kaboré rejoint Michel Kafando sur la nécessité d’« exorciser » le pays
Et lui Michel, n’a-t-il pas contribué à ensorceler ce pays ? Nous vivons cette situation parce que la transition a été un gros échec. Beaucoup de gens de bonne foi ont été déçu de cette transition de Michel sous la dictature de Zida.
19. Le 8 janvier 2019 à 19:17, par Bougoum Masga En réponse à : Burkina Faso : Roch Kaboré rejoint Michel Kafando sur la nécessité d’« exorciser » le pays
Je voudrais juste remercier Monsieur Oumar L. Ouedraogo pour cet article. C’est toujours avec un grand plaisir que je lis ses productions journalistiques.
Voilà un Monsieur qui fait preuve d’esprit critique sur les questions nationales et se pose les bonnes questions au lieu de se réduire au simple rôle de relayeur d’information.
Je ne peux que vous encourager sur cette voie. C’est la marque des grands journalistes.
Bon vent à vous.