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Nuit de la Saint-Sylvestre : Les Ouagalais entre maquis, bars, boîtes de nuit et prière

Publié le mercredi 2 janvier 2019 à 23h32min

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Nuit de la Saint-Sylvestre : Les Ouagalais entre maquis, bars, boîtes de nuit et prière

Le passage à l’an 2019 a été vécu de diverses manières par les Ouagalais. Malgré la situation nationale, beaucoup ont pris d’assaut les bars, maquis et boîtes de nuit de la capitale pour célébrer avec ferveur le nouvel an. De la Trame d’accueil de Ouaga 2000 à la Patte-d’oie, en passant par Cissin et Gounghin, les habitants de la capitale ont passé la Saint-Sylvestre autour de poulets et autres poissons braisés, arrosés de boissons (alcoolisées ou non), en compagnie de sonorités musicales.

Lamert de retour après la messe à l’église

Il est 23h00, ce lundi 31 décembre dans la capitale Ouagadougou. L’ambiance commence à monter. Certains Ouagalais prennent d’assaut les maquis. Et quand on a l’embarras du choix, on se laisse guider par sa tendre moitié. D’autres par contre ont décidé de passer la nuit du 31 décembre dans le recueillement et la prière. « Je suis allé rendre grâce à Dieu car il est le garant de toute vie et nous avons prié pour la nation au regard de la situation que traverse le pays. Dieu seul fera notre palabre contre ces forces du mal », a déclaré Lamert Ayatto, qui revenait de l’église.

Une rue de Gounghin pendant la nuit de la Saint de la Sylvestre

Pendant ce temps, au maquis « L’or blanc » de Gounghin, c’était difficile d’avoir de la place. Les serveuses sont submergées par les commandes des clients.
Au « Rex one » de Cissin, l’ambiance était à son apogée à notre arrivée aux environs de minuit et demi. Vibrant au son d’un grand artiste, Souleymane Zangré estime qu’il fallait être là pour prétendre avoir passé un bon réveillon.

Le constat fait dans les différents lieux de réjouissances, c’est que les Ouagalais ont mis la main à la poche pour manifester leur joie de passer à la nouvelle année 2019 qui, nous espérons, apportera plus de santé, de sécurité et de prospérité au peuple burkinabè.

Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net

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