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Burkina : Ce qui s’est passé dans le domaine du numérique en 2018

Publié le mercredi 2 janvier 2019 à 23h17min

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Burkina : Ce qui s’est passé dans le domaine du numérique en 2018

L’actualité du numérique a été marquée en 2018 par plusieurs innovations, foras, conférences, ateliers et Hackathons au profit des jeunes talents. Rétrospective.

En 2018, la SONAPOST, créée en 1947, a changé de dénomination pour devenir « La Poste Burkina Faso ». Ce virage a été voulu par les autorités qui ont souhaité renforcer le leadership des services postaux au Burkina. Des innovations comme la plateforme de e-market, la plateforme e-poste-document ont été apportées en attendant les assurances et le financement direct des petites et moyennes entreprises et des particuliers.

Autre fait marquant de l’année écoulée, c’est la tenue de la 2e édition de la Conférences au Faso sur le numérique (COFAN). Ces conférences visent à trouver des solutions idoines qui contribueront à moderniser l’administration, à améliorer la qualité des ressources humaines et à terme, à favoriser le développement économique et social du Burkina. Contrairement à la première édition en 2017, les conférences de l’édition 2018 ont été décentralisées dans les chefs-lieux de régions. Et plusieurs sujets ont été abordés tels que la cryptomonnaie.

Remise au lauréat d’un hackathon

Détection des talents

2018 fut également consacrée aux jeunes geeks qui se sont mesurés à plusieurs Hackathons organisés par le ministère du développement de l’économie numérique et des postes, en collaboration avec d’autres départements ministériels (transports, culture, finances) et des incubateurs tels que KEOLID et OUAGA LAB. Il y a eu entre autres, le Concours de détection de jeunes talents en TIC dénommée GENIE TIC, la 5e édition du Hackathon sur le thème « Inventons la collecte des fonds aux entrées urbaines de demain », la 1re session du Hackathon 226 sur le secteur des arts plastiques, etc.

Séance COFAN à Tougan

Conférences et partages d’expériences

Sur le plan national, l’actualité a été également marquée par l’organisation à Ouagadougou, les 15 et 16 mars, d’un atelier national de réflexion sur la mise en place d’un Identifiant unique électronique de la personne (IU) au Burkina Faso qui contribuera au processus de sécurisation du territoire. Cet atelier a permis de définir une feuille de route, assortie d’un comité de suivi. Pour la mise en œuvre de cet identifiant unique, un fichier électronique dénommé « Fichier national de l’Etat civil » a été conçu.

Au titre des rencontres de haut niveau, le Burkina a abrité la Conférence africaine sur la régulation et l’économie numérique (CAREN) qui est une initiative de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) consacrée à des réflexions et à des partages d’expériences sur plusieurs thématiques dont les politiques d’attribution de licences, l’interconnexion, le service universel, le partage d’infrastructures, l’identification des abonnés, la protection des consommateurs, etc.
Ouagadougou a également réuni d’éminents experts de la Tunisie, du Benin, du Rwanda, de la Mauritanie, de l’Allemagne à l’occasion de la 4e édition du Séminaire international de formation de formateurs pour la gouvernance de l’internet et des systèmes d’information.

L’audace

Même si 2018 a souri au Burkina Faso avec sa réélection, le 17 aout au sein du Conseil d’administration de l’Union africaine des Télécommunications (UAT), dont il est membre depuis 1999, il faut noter que l’année a été marquée par un échec à l’élection au poste de vice-secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications que visait notre compatriote Brahima Sanou.

Côté infrastructure, les choses avancent lentement mais surement à en croire, la visite de chantier de Mme le ministre, Hadja Ouattara, pour la pose de fibres optiques, rentrant dans le cadre de la mise en œuvre de la première phase du projet Backbone national des télécommunications. Cette première phase prévoie déployer 2001 km de fibres optiques sur une prévision globale de plus de 10 000 km pour innerver l’ensemble des communes du Burkina Faso.

Atelier sur l’identifiant unique


Perspectives pour 2019

Le secteur du numérique sera marqué en 2019 par la mise en œuvre du Schéma d’aménagement numérique qui permettra à long terme de développer des infrastructures mutualisées et harmonisées entre l’administration publique et le privé. Il est prévu également la construction d’un réseau d’au moins 3500 km de fibre optique d’ici à 2020 et l’opérationnalisation de la structure d’exploitation du réseau Backbone national des télécommunications ainsi que la mise en œuvre d’actions visant à promouvoir l’accès à Internet haut débit et à optimiser la bande passante internationale à travers la construction d’un Point d’atterrissage virtuel à Ouagadougou et d’un point d’échange internet à Bobo Dioulasso.

Le ministère en charge du développement de l’économie numérique compte enfin lancer le programme e-gouvernement en vue de promouvoir l’administration électronique et l’intégration du numérique dans les secteurs de développement socio-économique. L’équipement en matériel informatique de cybersalles et cyberclasses dans sept écoles primaires et sept écoles nationales des enseignants du Primaire (ENEP) grâce à un projet initié par l’UIT, est enfin prévu pour le premier semestre.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 3 janvier 2019 à 09:38, par sheiky En réponse à : Burkina : Ce qui s’est passé dans le domaine du numérique en 2018

    Je ne sais pas et peut-être que je suis exigeant, mais ayant séjourné dans plusieurs pays je peux vous assurer qu’en ce qui concerne la connexion internet et la communication, on est presque nuls. Je l’ai dit et le répète. Il y a trop de complaisance au Faso. Des opérateurs se permettent de "dribbler" le peu de ressources des populations, s’enrichissent immoralement et personne ne trouve à en redire. On charge des unités sur plusieurs réseaux en même temps pour espérer pouvoir communiquer un peu. On fait de même pour les mégas de connexion. On en perd énormément avec un taux d’utilisation très faible. Actuellement en termes de connexion, la seule qui semble fiable est le petit opérateur local sans vouloir le citer. Même si cela coûte cher, on a au moins une petite satisfaction.
    Comment un pays qui a été aux débuts de cette aventure peut prendre autant de retard à la suite. On dira encore que c’est l’ancien pouvoir qui a mal géré. Dans ce cas, il faut taper dur sur tout contrevenant. Leur faire payer des pénalités au lieu d’augmenter les impôts ou le prix du carburant.
    Que Dieu nous protège seulement...

  • Le 3 janvier 2019 à 13:37, par Konkona En réponse à : Burkina : Ce qui s’est passé dans le domaine du numérique en 2018

    Quand nos autorités s expriment, je me pose la question de savoir si c est pour se foutre du peuple ou c est parcequ elles sont irresponsables. Comme l a si bien dit l internaute N 1, nos autorités jouent à de la complaisance. Les 3 entreprises de téléphonie au Burkina sont nulles et à la limite se foutent du peuple. Mme le Ministre, en lieu et place d une fausse couleur de peinture, vous aurez dû vous taire simplement ou avoir le courage de prendre publiquement des mesures immédiates pour rendre justice au peuple. Nul doute que sans l internet, rien ne peut être fait aujourd’hui. Combien sont ces personnes au Burkina qui perdent des affaires simplement parcequ une connexion internet a lâché et il faut attendre des heures et des heures. Pire, quand elle est rétablie, il faut lancer la requête et attendre plusieurs minutes. J ai honte à votre place. Une question. Comment vous sentez vous quand vous êtes en Europe ou aux Etats Unis Mme le Ministre ? Pauvre de vous. C est le Président Rock que vous induisez en erreur et je pense que lui même a intérêt à mettre fin à vos dribles. Dieu vous voit. Malheur à ceux qui baillonnent leur peuple.

  • Le 3 janvier 2019 à 19:18, par Danton En réponse à : Burkina : Ce qui s’est passé dans le domaine du numérique en 2018

    Vivement que dans ce pays on arrête de nommer dans les fonctions ministérielles les dames qui se “ tchatcho” au point de devenir méconnaissables. Se pavaner avec de faux cheveux qd on est membre du gouvernement n’honore pas la femme africaine. Kagamé a raison de sortir un décret pour ça.

    Lefaso.net, laisses passer.

    • Le 3 janvier 2019 à 21:19, par Juste En réponse à : Burkina : Ce qui s’est passé dans le domaine du numérique en 2018

      Quelle est la valeur ajoutée de votre contribution sur le sujet évoqué ? On parle de "domaine du numérique en 2018" et vous, vous parlez de maquillage de femme. Les cadres pour exprimer à Madame le Ministre votre mécontentement sur son feeling ne manquent tout de même pas. En quoi est ce que son maquillage fait qu’on perd des unités sans pouvoir appeler ? Que les megas partent sans qu’on ne puisse naviguer ? Que la connexion internet est lente au Burkina ? Je crois que même si elle avait le crâne rasé, ces problèmes resteraient. Il y a un proverbe qui illustre bien votre pensée : "Pendant que les gens marchandent le cheval, vous, vous marchandez la queue du cheval" Je n’ai jamais rencontré cette dame, je ne pense même pas la rencontrer mais là, vous êtes passé à côté.

  • Le 3 janvier 2019 à 20:52, par Danton En réponse à : Burkina : Ce qui s’est passé dans le domaine du numérique en 2018

    Non mais c’est vrai quoi. Comment peut-on être rigoureuse dans une telle disposition de complexe mental ?Pauvre Burkina. Le terrorisme n’est pas notre seul problème. Tchrrrr !!!!!

  • Le 7 janvier 2019 à 09:39, par BAZIE Emmanuel En réponse à : Burkina : Ce qui s’est passé dans le domaine du numérique en 2018

    Un bilan satisfaisant et beaucoup de chantiers annoncés pour 2019. Beaucoup de courage et de dynamisme pour réaliser ces objectifs primordiaux pour un réel développement de notre pays. Quand on peut en clic obtenir son extrait d’acte de naissance, Un certificat de nationalité, un casier judiciaire tout autre document administratif concernant notre carrière dans le public comme dans le privé combien nous gagnons !!! Je passerai sous silence la possibilité de postuler aux différents appels d’offres et à candidatures évitons toute forme de corruption, de charges, et risque...

  • Le 7 janvier 2019 à 15:32, par OkiDoki En réponse à : Burkina : Ce qui s’est passé dans le domaine du numérique en 2018

    Il faut apprendre a apprécier les progrès des gens. Elle fait beaucoup pour les technologies de l’internet. Il faut chaque fois que quelqu’un voit tout en noir.

  • Le 8 janvier 2019 à 10:46, par Danton En réponse à : Burkina : Ce qui s’est passé dans le domaine du numérique en 2018

    Je n’ai rien contre la dame, mais je persiste et je signe : quand on est investie d’une mission de service public qui implique une forte représentativité, on doit faire montre d’un minimum de respect des convenances. La fonction ministérielle exige que Madame choisisse entre ses fards et la rigueur dans le port. Le Burkina Faso mérite mieux que ca. N’en déplaise aux laudateurs zélés. Danton.

  • Le 10 janvier 2019 à 09:24, par verite En réponse à : Burkina : Ce qui s’est passé dans le domaine du numérique en 2018

    wai son coté tchatcho n’honore pas ce pays.c’est vraiment nul

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