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Tribune : Les défis du Burkina Faso en 2019

Publié le samedi 29 décembre 2018 à 21h58min

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Tribune : Les défis du Burkina Faso en 2019

L’Institut d’Accompagnement des Carrières Diplomatiques et Internationales (IACDI), en tant que force de proposition, adresse aux Burkinabè des vœux formulés sous forme de défis. Le cadeau du nouvel An 2019 est une modeste réflexion et une humble interpellation.

2018 a été une année riche en événements. Sur les plans politique, économique et social, le Burkina Faso a tenu toutes les promesses d’une nation en mouvement, en actualités intenses et en déclarations diverses. La parole était vraiment libre à la satisfaction de toutes les composantes nationales. Du sommet à la base, des tenants du pouvoir aux opposants, des syndicats aux acteurs de la société civile, des opérateurs économiques aux organisations paysannes, chacun et chacune a dit librement sa pensée. Sur ce plan, le pari démocratique est gagné. Mais au fond, les problèmes politiques, sociaux et économiques restent intacts.

Le PNDES, malgré quelques signaux positifs, tarde à convaincre tout le monde de son utilité politique, économique et sociale. La sécurité demeure la préoccupation principale avec la récurrence des attaques terroristes et la permanence des actes de crimes dans les villes et campagnes. Les effets collatéraux de l’instabilité pèsent lourdement sur le pays et sur les citoyens. Près de 800 écoles fermées, des activités commerciales en berne dans tout le pays et en pire dans le Sahel, le Nord, l’Est et la Boucle du Mouhoun. Les revendications syndicales ont également fait trembler la société et l’économie.

A titre d’illustrations, le mouvement de la coordination des syndicats de l’éducation en début 2018, les manifestations des agents des finances, le mouvement d’humeur des GSP, la folie provisoire des chauffeurs routiers ont permis de se rendre compte de la fragilité des rapports de force entre les différents protagonistes mais aussi de l’importance du dialogue et de la concertation. Cependant, le respect de la parole donnée demeure un défi et 2019 se présente comme une année de dialogue, de négociation et de compromis pour un Burkina meilleur.

Quatre défis majeurs se présentent au Burkina Faso en 2019

Le premier défi, et le plus important, est la gestion efficiente et efficace des effets sociaux et économiques des attaques terroristes et des actes criminels. Trouver des solutions pour l’accès de tous les enfants burkinabè au droit à l’éducation, et notamment ceux dont les écoles ont été fermées dans le Nord, le Sahel, l’Est et la Boucle du Mouhoun. Si en 2018, un rattrapage des cours et des évaluations ont permis de colmater les brèches pour les enfants du Sahel, le défi devient plus important en 2019 avec l’extension des zones concernées et l’augmentation du nombre d’enfants touchés.

Sur le plan économique, il faut sécuriser les routes et les marchés afin de permettre aux commerçants des zones touchées de mener en toute quiétude leurs activités. Un défi titanesque qui nécessite l’implication de tous. Selon certains observateurs, les effets des attaques se ressentent en plein cœur de Fada N’Gourma où le marché se vident au plus tard à 16 heures. Les commerçants des villages et des villes voisines sont obligés de regagner leurs domiciles avant le coucher de la nuit, non seulement pour éviter d’enfreindre aux règles du gouvernorat mais aussi pour ne pas s’exposer aux terroristes et aux bandits. L’axe Fada – Pama est la plus redoutée actuellement. Les attaques ne sont pas sans conséquences sur les activités minières des sociétés étrangères et malgré les dispositions sécuritaires, la psychose semble permanente. L’investissement étranger en général et le tourisme sont concernés. Le défi à ce niveau demeure également déterminant.

Le second défi est politique. Il s’agit de la gestion de la question électorale. En 2018, le débat s’est focalisé sur la révision du Code électoral du 30 juillet. Il s’est agi essentiellement du mode d’enrôlement des électeurs et du vote des Burkinabè de l’extérieur avec la réduction du nombre des documents de votation, notamment la carte d’identité nationale et le passeport. La gestion interne de la CENI a fait couler beaucoup d’encres et de salives jusqu’à l’abandon du président de sa réforme et de l’offre de missions, à titre grâcieux, à ses commissaires pour apaiser les tensions. Il s’agit là de pansements qui soulagent la douleur mais ne soignent pas le mal sauf par miracle. En 2019, les acteurs politiques de la majorité, de l’opposition et la société civile doivent œuvrer à consolider les acquis pour un scrutin apaisé, crédible, inclusif et transparent en 2020. L’intérêt supérieur de la nation commande d’aller vers un minimum de compromis pour faciliter le dialogue politique.

Si le défi terroriste a semblé réunir les acteurs politiques à un certain moment en 2018, les accusations réciproques ont repris le dessus vers la fin de l’année contribuant à instaurer un ordre manichéen. En effet, pouvoir et opposition se rejettent la balle sur la responsabilité des attaques terroristes oubliant l’essentiel. Il s’agit d’un mal où chaque vie perdue est un manque pour le Burkina Faso en entier, pas seulement pour un camp. Lorsqu’un membre des forces de défense et de sécurité tombe, c’est tout le Burkina qui perd. Comment peut-on soutenir que ceux qui ne partagent pas notre point de vue ne sont des patriotes ? Comment peut-on se réjouir de l’incapacité des pouvoirs publics à vaincre un mal si profond ? Au fond, personne ne gagne en demeurant dans ces postures d’accusations et de rejets.

Il faut que la majorité assume entièrement sa responsabilité de mobiliser et de fédérer tous les Burkinabè contre les attaques terroristes. Il est temps de se départir de l’instrumentalisation des femmes, des jeunes et des groupes spécifiques dans cette lutte contre le terrorisme qui est loin d’être un engagement partisan pour engranger des points dans le cadre de la réalisation du programme présidentiel. Le jeu de la réception de fonds collectés au profit des FDS est loin de donner de la crédibilité à un gouvernement responsable. Il faut doter les FDS de fonds « souverains » et la loi de finance 2019 en est l’illustration. La lutte contre le terrorisme doit être une priorité nationale sans couleur politique. Si les Burkinabè sont incapables de s’entendre sur les autres questions, sur la lutte contre le terrorisme il faut un véritable sursaut national pour s’asseoir et agir dans la même direction. C’est tout le monde qui perd, si nous perdons le pays.

Il faut que l’opposition fasse violence sur elle-même pour aller au-delà des actes populistes de collecte de fonds pour les FDS et s’engager de manière durable à travers la réflexion et l’action concrètes pour soutenir les initiatives nationales contre la terreur. Il faut éviter d’instrumentaliser la question de la lutte contre le terrorisme à des fins politiques. Il faut un consensus minimum pour sauver l’essentiel.

Le troisième défi pour le Burkina Faso en 2019 est celui du dialogue avec les partenaires sociaux. Le gouvernement a fait l’effort de trouver des solutions en 2018. Avec les syndicats de l’éducation, un protocole d’accord a été signé le 27 janvier. Il a permis la bonne conduite des activités pédagogiques. Sur certains points, la mise en œuvre demeure insuffisante selon les travailleurs. Le mouvement de protestation a repris en décembre avec la suspension de certains actes par le monde de l’éducation. Les protagonistes, notamment le gouvernement et les responsables syndicaux doivent trouver un consensus en début 2019 pour sauver l’année et sauver l’école burkinabè.

Tous les fonctionnaires attendent de voir concrètement l’impact du processus de la remise à plat du système de rémunération. En fin janvier, cela sera une réalité et il ne faut pas exclure la possibilité de remise en cause de ce système par certains corps qui pourraient se sentir lésés. Il faut être prêt à engager des discussions pour aplanir toute divergence qui naîtrait de l’application du nouveau système.

La loi de finance 2019 « réajuste » les fonds communs et cela n’est pas du goût des agents des finances. Un nouveau bras de fer risque de s’engager en 2019 entre le gouvernement et la coordination des syndicats du ministère de l’économie et des finances. L’annonce est déjà donnée par la lettre du 27 décembre 2018 de la coordination adressée aux travailleurs du secteur des finances. Une concertation entre les protagonistes pourrait contribuer à limiter les impacts négatifs d’un mouvement des financiers.

Le dernier défi, plus global, concerne le pouvoir d’achat des consommateurs burkinabè. Les exigences de l’élargissement de l’assiette fiscale ont poussé le gouvernement à prévoir de nouvelles taxes en 2019. L’augmentation du prix du carburant alimente toujours la discussion après avoir mis dans la rue le 29 novembre 2018 la CCVC et ses alliés. 2019 devrait également mettre à l’ordre du jour la question du pouvoir d’achat des consommateurs. Les protagonistes ne pourront pas économiser le temps de la concertation pour trouver un compromis qui préserve les intérêts réciproques du gouvernement et des consommateurs.

Ce quadruple défi attend les Burkinabè en 2019 et nous devons nous préparer à le relever pour le meilleur.

Zoomb-noogo SILMANDE, Analyste/IACDI

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Vos commentaires

  • Le 30 décembre 2018 à 00:56, par Leveridik En réponse à : Tribune : Les défis du Burkina Faso en 2019

    Pour la sécurité , monsieur le président décréter,l’État d’urgence dans les régions concernés.
    Créer dans tous les 8000 villages des comités de vigilance et de défense.
    Mettez en place un centre unique de surveillance et de coordination des opérations qui fonctionnera 24 h sur 24.
    Acquérir 4 drones de haute endurance pour assurer une surveillance continue des zones conflictuelles.
    Faire en sorte que le renseignement est un agent dans chaque village.
    Mettez en place des équipes de projections opérationnelle 24 h sur 24.
    C’est aussi simple que ça et vous verez les résultats.

    • Le 30 décembre 2018 à 09:28, par paul En réponse à : Tribune : Les défis du Burkina Faso en 2019

      Pour les defis du Burkina 2019 deux seul mots MPP et papa Rock. Rock qui était disant la solution a envoyer le terrorism au Burkina, et il utulise cet peur avec un armé affaibly pour empecher un soulevvement populaire ou un coup d’état : chose qui aillait lui premet de reexaminer son incompetence. Le MPP s’est le boulait d’ailiance et de bayeur de fonds qui sont entrain de sucer et le sang de la population et les denier public. c’est comme un gangrain qui nous empechera d’élever notre nation au plus haut. Pour 2019 je souhaite au burkina moins de MPP moins de rock et plus Adama Kanazoe !

  • Le 30 décembre 2018 à 02:41, par Mechtilde Guirma En réponse à : Tribune : Les défis du Burkina Faso en 2019

    Ecoutez monsieur Zoomb-noogo SILMANDE, l’Analyste/IACDI,

    Vos propositions restent des platitudes. Et pour cause ? De toutes vos propositions, dites-moi qu’est-ce qui n’a pas encore été tenté ? Si du moins vous aviez après votre jargon ajouté : « Mais auparavant il faudrait d’abord convoquer un forum de réconciliation et une Assemblée Constitutive ». Ou encore :

    « les Burkinabè doivent s’entendre, sur la lutte contre le terrorisme et avoir un véritable sursaut national pour permettre la mise en place d’un forum de reconciliation et l’assise d’Assemblée constitutive ».

    Vous auriez alors ajouté un sens historique à vos propositions.

    • Le 30 décembre 2018 à 07:28, par Platitudes En réponse à : Tribune : Les défis du Burkina Faso en 2019

      Mechtilde Guirma, une seule tête ne peut absolument tout proposer. Votre contribution donne une grande valeur aux platitudes. Au fond, c’est l’intention de l’auteur, proposer sa modeste réflexion en espérant la lumière des autres. Merci d’avoir rompu le silence et votre contribution fait intégralement partie de cet article bientôt : « les Burkinabè doivent s’entendre, sur la lutte contre le terrorisme et avoir un véritable sursaut national pour permettre la mise en place d’un forum de reconciliation et l’assise d’Assemblée constitutive ».
      Merci pour le sens historique ajouté à cette contribution.
      Une vérité bien connue : "savoir vendre son ignorance pour recevoir la connaissance !"

    • Le 30 décembre 2018 à 22:08, par Mafoi En réponse à : Tribune : Les défis du Burkina Faso en 2019

      Bonjour @Mechtilde Guirma.Supposons que vous seriez conviée à ce fameux forum de réconciliation que vous réclamiez de tous vos vœux,pourriez-vous nous éclairer maintenant en quelques lignes sur Lefaso.net ce que vous allez dire lors de ce forum et qui fera rayonner notre chère patrie.Cet petit exercice qui est à votre portée,c’est surtout pour convaincre les plus dubitatifs dont je suis.Dans l’attente de vos arguments très lumineux,ce forum de réconciliation dont j’entends par ci et par là est une vaste escroquerie intellectuelle.Perso,je n’ai pas de problème avec aucun Burkinabè et il en est de même pour 99,99% des Burkinabè d’autant qu’il sera impossible à nos chers apôtres de la réconciliation dont vous faites partie de convaincre la population qu’une partie des Burkinabè est en conflit avec l’autre,ce qui est une hérésie à moins que cela ne soit le souhait de chacun de vous sans toute fois l’avouer.Dans ce cas,c’est ce qu’on appelle une prétérition.Maintenant si vous voulez retenter(vous l’avez souligné dans votre post,ce qui montre que vous êtes en contradiction avec vous-même) les vieilles recettes avec toujours les mêmes personnes dans des parodies de forum pour amuser la galerie et surtout pour les perdiems,allez-y mais j’en ai assez de vos forums bidons.Sur la même lignée,une assemblée constitutive c’est quoi ?Au lieu de s’appesantir sur des loufoqueries,il me semble que l’heure ou l’urgence est de se mettre au travail pour relever ce pays.Point,barre !!

  • Le 30 décembre 2018 à 13:27, par Agir En réponse à : Tribune : Les défis du Burkina Faso en 2019

    Qu’en est-il des milliers de réfugiés Burkinabé ? sont-ils laissés dans la nature à leur triste sort ? Pas de camp pour s’occuper d’eux ? C’est bien de construire des R+1 pour servir les réfugiés d’autres pays mais c’est aussi bien de s’occuper des nôtres. Que le gouvernement nous dise ce qui est fait pour les milliers de déplacés internes.
    Quand on refuse la solution, pourtant simple , au terrorisme on est obligé d’injecter des centaines de milliards dans les budgets d’armement.

    • Le 31 décembre 2018 à 12:06, par Mechtilde Guirma En réponse à : Tribune : Les défis du Burkina Faso en 2019

      À mafoi,

      J’avais quitté le Forum et fais mes adieux. Je suis revenue (et platitude m’a souhaité la bienvenue) parce que tout ne semble pas perdu. En effet, j’avais quitté le Forum mais je n’avais pas cessé de m’informer. Pour ce qui sont les raisons, je voudrai simplement vous dire deux choses :

      La première, relisez attentivement l’article vous-mêmes. Dans la citation que j’ai faite dans mon post à l’article de Soumane Touré : « Pour le PITJ, la solution à la crise actuelle du pays « passe obligatoirement » par une réconciliation du peuple avec sa Constitution et les lois et règlements ».

      Et dans mon analyse, j’ai relevé deux temps : la réconciliation nationale entre les burkinabé eux-mêmes ensuite, une Assemblée Constitutive pour réconcilier le Peuple avec sa Constitution et les lois et règlements.

      Voyez les deux sont liés. Il faut le premier d’abord avant d’envisager avec sérénité pour le second.

      La deuxième raison, j’ai souvent lu vos posts et bien d’autres pleins de hargne de haine, de rancœur. Vous n’avez pas de pitié pour ceux que vous haïssez pas même un brin pour leur dignité. S’il ne s’agissait que de vous, il eut fallu que tout ceux que vous haïssez et traitez de tous les noms d’oiseaux qu’on les envoie aux poteaux purement et simplement pour assouvir votre vengeance ou prétendue. Cependant ne dis-t-on pas souvent le proverbe suivant : « Même à mon pire ennemi je ne lui souhaite pas ce qui m’est arrivé ». Et savez-vous pourquoi tous ceux que vous traînez dans la boue ne vous répondent pas ? Moi, à tout bien penser, qui ne vous connais pas, qui ne sais pas qui vous êtes et évite de vous répondre, c’est parce que vous représentez pour toute la société un grand danger. Qui êtes vous qui vous cachez sous un pseudonyme ? Un criminel notoire qui profite de ceux qui s’assument à visage découvert pour faire condamner les autres à votre place. Donc en fait si on parle de réconciliation c’est même pour vous protéger la vie au nom du pardon avec l’espoir que ce pardon soit votre grande sanction pour vous ramener sur le bon chemin du vivre ensemble. Voilà le sens de la réconciliation car dites-vous bien qu’il y a des gens certainement qui vous ont repéré et qui à votre tour, sans nécessairement être parents ou amis à ceux que vous auriez fait condamner ou exécuter, pourront vous le faire également payer cher au même prix. À ce moment que devient le Burkina ? Une véritable jungle. Mais je pense qu’au nom du pardon, il ne le feront pas. Ce seront plutôt ceux dont vous auriez servi la cause en vous commettant à cette tâche macabre, qui pourront se débarrasseront par la suite d’un criminel que eux-mêmes ils craignent parce que trop dangereux pour eux. Cela s’appelle aussi le milieu mafieux et vous semblez n’en être pas du tout loin.

      Dans votre post vous me dites « Dans l’attente de vos arguments très lumineux » et plus loin vous ajoutez que je suis en contradiction avec moi-même. Pourquoi voulez-vous alors que je vous réponde encore. Je ne suis pas tenue de vous rendre compte de quoi que ce soit. Qui êtes-vous pour que je me confie à vous ? Tant mieux pour vous si vous n’avez de conflit avec personne. Mais sachez que vous en avez avec moi, car vos arrogances en réponse à mes posts, vos injures, vos prétentions d’être au dessus de toute chose et de tout le monde ne me plaisent pas. J’aurais tant souhaité que vous en ayez pas. Mais vous traînez tellement de casseroles assourdissantes à tel point que vous ne pouvez pas entendre la voix de la raison. Raison pour laquelle je ne vous ai-je jamais répondu (ni personne d’autre d’ailleurs) afin de garder mon attitude de réserve avec vous. Il eut été donc mieux que vous ayiez la même délicatesse à mon égard. Cependant sachez aussi puisqu’on y est et comme vous l’avez très bien dit : « Mes arguments sont très lumineux » au point de vous éblouir car avec la haine et la vengeance qui vous étouffent cela ne vous permet pas de voir dans la lumière vive.

  • Le 30 décembre 2018 à 13:27, par Mechtilde Guirma En réponse à : Tribune : Les défis du Burkina Faso en 2019

    Très cher platitudes

    Alors que Dieu vous bénisse et se mette au devant de vos pas et les accompagne. Je m’inscris donc dans votre dynamique et vous inscris dans celle mes prières.
    Que Dieu vous bénisse encore, Vous Burkimbi de mon pays et avec la joie de vous revoir bientôt au Pays des Hommes intègre.

    En attendant, en cet aurore de la Nouvelle Année 2019, je vous souhaite une bonne et heureuse Année, plein de succès.

  • Le 30 décembre 2018 à 18:23, par Cheikh En réponse à : Tribune : Les défis du Burkina Faso en 2019

    Quant à moi, mes voeux sont simples et directs, en ce sens que la vérité n’a rien d’abstrait, elle est unique et concrète.
    *Sur le plan sécuritaire, je rejoins parfaitement leveridique, car il ne s’agit pas d’allouer tout notre budget aux FDS. Il s’agit ici de viser leurs besoins réels : - En leur affectant plutôt des drones et des hélicoptères. - En se persuadant qu’il y’a et qu’il y’aura toujours des complices au sein de l’armée. Par conséquent que ce soit ceux qui conçoivent les expéditions, qui les pilotent eux-mêmes physiquement sur le terrain, afin qu’en cas d’embuscade, ils encourent les mêmes risques que les pauvres innocents envoyés à l’abattoir. C’est ainsi qu’on saura qu’ils ne sont pas à la fois et des concepteurs et des indicateurs complices indicateurs des terroristes. *Sur le plan politique et économique : Qu’on cesse de privilégier le respect des normes internationales, au profit des besoins sociaux. Car celui qui ne gagne rien à manger, n’a que faire des notes du "doing business" de l’avis des "Institutions de Bretton-wood" ou de la construction d’un échangeur. *Sur le plan purement social, qu’on songe enfin à la réalisation de tout ce qui a été promis, que de continuer à gagner du temps, en allongeant la longue liste des promesses : (Un regard sur la revalorisation des salaires et pensions, sur la satisfaction des droits des déflatés qui attendent toujours, etc..)
    Autant de choses, pour un soulagement immédiat des souffrances de la population, que pour continuer dans la même ligne de politicaillerie, à bavarder et à philosopher interminablement.

  • Le 31 décembre 2018 à 09:49, par Zongo Michel En réponse à : Tribune : Les défis du Burkina Faso en 2019

    à mon avis pour relever surtout les défis sécuritaires au BF quatre stratégies s’avèrent nécessaires
    1-faire une campagne de tolérance zéro sur les crimes de sang et Economique, si nous avons voter les textes je croie que c’est pour qu’ils soit rendus opérationnels et non pour décorer l’effigie de notre pays.
    2- que chacun renonce à ses mauvaises attitudes, se mette à l’esprit qu’il est l’état peu importe là ou il est et qu’il a le devoir de cultiver le civisme et de respecter les textes en vigueur, si nous voulons montrons réellement que nous somme des hommes intègres et non des hommes d’intérêts.
    3- interdire toute prédication satanique sur l’islam si nous sommes ensemble et à cause de l’islam d’autre considère leur parents, amis ,proches de cafres, à cause de l’islam on refuge de manger cher ton ami, parents, oncle comment cette personne aura pitié de tué son frère puisse qu’il le juge de cafre : écouter une vérité qui ne se dit pas dans ce monde portant elle est la cause de tous ce qui nous arrive tous. qui tuent pour louer Dieu n’est pas étranger il le fait juste parce que son père était assassin dés le commencement. et voici ce qui était dit dans les derniers temps "les gens tuerons d’autre croyant adorer Dieu de cette façon" et ce qui ce passe dans ce monde actuelle çà nous m’étonne pas.
    4- recruter des contingents en vue d’organiser une campagne de couvre feu dans toute les localités du pays, compter sur les personnes de bonnes fois, que l’accès d’une ville à une autre ne soit autoriser que par l’autorisation préalable du chef de contingent après renseignement. mais je me réserve de certaine chose car tout n’est pas à dévoiler.merci et courage Excellence

  • Le 31 décembre 2018 à 09:52, par Zongo Michel En réponse à : Tribune : Les défis du Burkina Faso en 2019

    à mon avis pour relever surtout les défis sécuritaires au BF quatre stratégies s’avèrent nécessaires
    1-faire une campagne de tolérance zéro sur les crimes de sang et Economique, si nous avons voter les textes je croie que c’est pour qu’ils soit rendus opérationnels et non pour décorer l’effigie de notre pays.
    2- que chacun renonce à ses mauvaises attitudes, se mette à l’esprit qu’il est l’état peu importe là ou il est et qu’il a le devoir de cultiver le civisme et de respecter les textes en vigueur, si nous voulons montrons réellement que nous somme des hommes intègres et non des hommes d’intérêts.
    3- interdire toute prédication satanique sur l’islam si nous sommes ensemble et à cause de l’islam d’autre considère leur parents, amis ,proches de cafres, à cause de l’islam on refuge de manger cher ton ami, parents, oncle comment cette personne aura pitié de tué son frère puisse qu’il le juge de cafre : écouter une vérité qui ne se dit pas dans ce monde portant elle est la cause de tous ce qui nous arrive tous. qui tuent pour louer Dieu n’est pas étranger il le fait juste parce que son père était assassin dés le commencement. et voici ce qui était dit dans les derniers temps "les gens tuerons d’autre croyant adorer Dieu de cette façon" et ce qui ce passe dans ce monde actuelle çà nous m’étonne pas.
    4- recruter des contingents en vue d’organiser une campagne de couvre feu dans toute les localités du pays, compter sur les personnes de bonnes fois, que l’accès d’une ville à une autre ne soit autoriser que par l’autorisation préalable du chef de contingent après renseignement. mais je me réserve de certaine chose car tout n’est pas à dévoiler.merci et courage Excellence

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