« Aujourd’hui, c’est un jour d’espoir », a déclaré le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, Alpha Barry, au cours de la cérémonie de la pose de la première pierre du bâtiment R+1 de la Commission nationale pour les réfugiés (CONAREF).

Le ministre a confié qu’en juin 2017, il était de passage dans les locaux de la CONAREF où il a trouvé « le bâtiment dans un état de délabrement total ». Au regard de ce constat, le chef de la diplomatie burkinabè a pris l’engagement de construire des locaux convenables pour le personnel de la CONAREF.

Le ministre et la représentante du UNHCR posant la première pierre

A partir de la décision du ministre Alpha Barry, les agents de la CONAREF ont commencé par chercher le financement de ce projet. Le Haut-commissariat des Nations unies pour réfugiés (UNHCR) a accepté de financer entièrement la construction des nouveaux locaux.

A en croire les explications de la représentante du UNHCR au Burkina, Ioli Kimyaci, ce projet a un coût de 80 millions de francs CFA avec un délai d’exécution prévisionnel de cinq mois. « C’est un soulagement, car c’est depuis 2017 qu’on pensait réaliser ce bâtiment. Il y a eu des difficultés d’ordre administratif », a-t-elle souligné.

Le plan du nouveau bâtiment

Le nouveau bâtiment

Selon les techniciens de CADROS international SARL, l’ancien bâtiment, qui est composé de huit bureaux, va être sauvegardé et réhabilité. De l’avis du directeur général du bureau d’études et de suivi-contrôle, Guy Sanou, il y aura des parties qui vont être cassées pour pouvoir faire la jonction avec le nouveau bâtiment.

En ce qui concerne le nouveau bâtiment, il va comprendre un bureau au rez-de-chaussée, six autres bureaux à l’étage et une salle de réunion de 50 places.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net