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Projet d’urgence pour les dépenses récurrentes (PUFDR) : La Banque mondiale apporte plus de 57 milliards de francs CFA au Burkina

Publié le mercredi 5 décembre 2018 à 23h32min

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Projet d’urgence pour les dépenses récurrentes (PUFDR) : La Banque mondiale apporte plus de 57 milliards de francs CFA au Burkina

Le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement a procédé à la signature d’un accord de financement avec le représentant résident de la Banque mondiale, le lundi 3 décembre 2018, à son cabinet. Le financement est sous forme de don non-remboursable.

Le lundi 3 décembre 2018, le ministère de l’Economie, des Finances et du Développement a procédé à la signature d’un accord de financement avec la Banque mondiale. Cet accord est relatif au financement du Projet d’urgence pour les dépenses récurrentes (PUFDR) et est « un don non-remboursable », selon la patronne du département de l’Economie, Hadizatou Rosine Coulibaly. Le montant est d’environ 57,85 milliards de F CFA. « Ce chiffre porte à 400 milliards de F CFA le total des accords signés en 2018 avec la Banque mondiale », ajoute le ministre.

La présente aide est destinée à soutenir l’amélioration de la sécurité alimentaire et l’offre des services sociaux de base en matière de santé et d’éducation dans les régions touchées par la crise alimentaire que sont le Nord, le Sahel, le Centre et l’Est du Burkina Faso.

Pour le représentant résident de la Banque mondiale, Cheick F. Kanté, « en plus du contexte déjà difficile au Burkina marqué par une instabilité au plan sécuritaire, le gouvernement doit également gérer les effets d’une crise alimentaire dans les zones en difficulté, avec son corolaire de flambée des prix des denrées alimentaires. Les prix des céréales ont augmenté de 40% à 50% en 2018, par rapport à 2017.

Le risque de famine et de malnutrition a été déclaré dans les trois régions et 2,6 millions de personnes étaient vulnérables à l’insécurité alimentaire dans 83 des 351 communes du pays, obligeant la SONAGESS à utiliser ses réserves stratégiques. (…). Alors, il y a la nécessité de reconstituer les stocks nationaux de céréales, pour répondre aux besoins immédiats et futurs en matière de sécurité nutritionnelle des démunis ».

Selon le ministre de l’Economie, « le PUFDR, prévu pour une durée de trois ans, s’articule autour de quatre axes majeurs à savoir le paiement des dépenses courantes, le réapprovisionnement du stock de la SONAGESS, l’assistance technique pour un déploiement renforcé des ressources de l’Etat et la gestion du programme ». Il s’exécutera à travers l’unité de coordination du Projet de gouvernance économique et de participation citoyenne (PGEPC), sous la tutelle technique du ministère en charge de l’Economie.

La particularité de la présente convention est qu’il s’agit d’un prêt non-remboursable et que 80% du montant total sera décaissé avant le 31 décembre 2018.
En rappel, le nombre de conventions signées cette année 2018 entre la Banque mondiale et le ministère de l’Economie est de dix, pour un montant total d’environ 400 milliards de F CFA.

Etienne Lankoandé (Stagiaire)
Lefaso.net

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