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Gestion 2017 du gouvernement : Une « dégradation des indicateurs » dans la gestion financière et comptable

Publié le vendredi 30 novembre 2018 à 23h59min

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Gestion 2017 du gouvernement : Une « dégradation des indicateurs » dans la gestion financière et comptable

L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC) a rendu public, ce vendredi, 30 novembre 2018 à Ouagadougou, son rapport d’audit des ministères et institutions, gestion 2017. C’était à travers une conférence de presse au cours de laquelle les responsables de l’autorité de contrôle ont relevé une « dégradation des indicateurs » de bonne et saine gestion.

Pour mémoire, c’est en 2016 que l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC), à la demande du gouvernement de la Transition et de celui issu des élections de novembre 2015, a réalisé l’audit de la gestion 2015 du Premier ministère et des autres ministères. Positivement apprécié par le gouvernement et les partenaires au développement, l’exercice a été souhaité annuel. Dans le cadre donc de l’appui budgétaire de l’Union européenne dénommé « Contrat de bonne gouvernance et de développement du Burkina Faso » prévu pour s’exécuter sur la période 2017-2020, des mesures préalables au décaissement ont été arrêtées.

L’une de ces mesures est la réalisation de l’audit de la gestion de l’année N-1 du gouvernement. L’ASCE-LC, en tant que structure de contrôle et de lutte contre la corruption, a été chargée de la mise en œuvre de cette mesure. C’est ainsi que 24 équipes d’auditeurs ont été constituées en 2018 par l’ASCE-LC pour réaliser la mission d’audit de la gestion 2017 du gouvernement.

Cette mission, qui s’est déroulée du 1er février au 31 mars 2018, avait pour objectif général de mener des audits sur la gestion financière et comptable, exercice 2017, de la présidence du Faso, du Premier ministère, des départements ministériels et de quelques institutions (couvrant la période allant du 29 décembre 2016 au 31 décembre 2017) et de situer, le cas échéant, les responsabilités.

Les audits ont concerné les domaines des commandes publiques des structures concernées, les comptes de dépôt, les régies d’avances et caisses de menues dépenses, les carburant et lubrifiants gérés par les structures concernées.

Le rapport fait ressortir plusieurs anomalies. L’ASCE-LC attire donc l’attention des gouvernants et interpelle l’opinion publique à travers quatre principaux points.
Il s’agit, en premier lieu, de la « dégradation des indicateurs » de bonne et saine gestion. Le tableau de comparaison indique que dans le domaine des commandes publiques, le taux de dégradation est passé de 15, 45% en 2016 à 35,59% en 2017 ; soit un niveau de dégradation de 20, 13%.

Dans le domaine des comptes de dépôt, l’indicateur de 2016 affiche 0, 57% tandis qu’en 2017, il est de 2,25% ; soit 1, 68% de niveau de dégradation.
En ce qui concerne le domaine des régies d’avances, il était de 3, 77% en 2016 contre 17, 60% en 2017 ; soit un niveau de dégradation de 13, 83%.
Quant aux carburant et lubrifiants, l’indicateur 2016 était de 2, 20% tandis qu’en 2017, il est passé à 3, 11% ; soit un niveau de dégradation de 0, 91%.

Pour le contrôleur général d’Etat de l’ASCE-LC, Luc Marius Ibriga, l’explosion de la commande par les procédures exceptionnelles s’explique en grande partie par les commandes par entente directe (gré-à-gré) des ministères éligibles aux dispositions du décret du 14 juillet 2017 portant allègement des conditions de recours à la procédure d’entente directe pour la passation des marchés publics et délégation de service public dans la mise en œuvre des projets et programmes d’investissement pour une période de six mois à compter de la date de signature dudit décret. Il s’agit des ministères de la Santé, des Infrastructures, de l’Energie, de l’Education, de l’Agriculture, de l’Eau, de l’Enseignement supérieur et de l’Innovation.

A en croire les responsables de l’ASCE-LC, la dégradation des indicateurs en termes d’irrégularités commises dans la gestion d’une année sur l’autre corrobore la perception d’une augmentation des pratiques de corruption entre 2016 et 2017 publiée dans le rapport du REN-LAC (Réseau national de lutte anticorruption) sur l’état de la corruption au Burkina.

Une situation préoccupante qui est, selon eux, la résultante de l’impunité des pratiques de corruption au sein de l’administration. « Une reprise en main vigoureuse est indispensable, si l’on veut l’atteinte de l’objectif stratégique N°11 du PNDES (Plan national de développement économique et social, ndlr) à savoir ‘Promouvoir la bonne gouvernance politique et administrative’ », interpellent les contrôleurs de l’ASCE-LC.

Par le deuxième point, l’ASCE-LC requiert l’effectivité et l’opérationnalisation des conseils de discipline au sein des administrations. Ici, l’autorité de contrôle interpelle le gouvernement et les partenaires sociaux sur la nécessité de rendre fonctionnels ces rouages essentiels de la bonne gouvernance. Dans le même ordre d’idée, la généralisation des Comités anti-corruption (CAC) dans l’administration pourrait prouver l’implication du gouvernement et des partenaires sociaux dans la lutte contre la corruption, de l’avis de l’ASCE-LC.

A travers le troisième point, les contrôleurs appellent à l’élaboration de manuels de procédures pour sous-tendre l’action de l’administration. « Le constat aujourd’hui est que bon nombre de nos administrations travaillent dans l’informel, dans l’improvisation en méconnaissance de la réglementation vigueur. L’expression la plus entendue quand des reproches sont faits à des agents est : ‘je ne savais pas, on n’était pas au courant’. Cette situation couplée à la tendance dans notre administration de travailler dans l’urgence conduit à des décisions de gestion en marge de la légalité : il faut faire, on va régulariser après », rapportent les équipes d’audit. D’où l’appel au gouvernement sur la nécessité d’élaborer un manuel de procédures pour encadrer et sous-tendre l’action de l’administration.

Enfin, l’ASCE-LC interpelle sur la mise en œuvre des recommandations. « L’exercice de l’audit N-1 n’a de sens que si les recommandations formulées par l’ASCE-LC sont suivies et mises en œuvre. Si on peut se féliciter de l’engagement du chef de gouvernement à veiller à cette mise en œuvre et à interpeller régulièrement les membres de son gouvernement à cet effet, reste qu’au bilan, les résultats sont mitigés », situe le contrôleur général d’Etat, Luc Marius Ibriga.

A ce sujet, l’ASCE-LC propose la tenue d’un cadre de revue des recommandations entre le gouvernement et elle, afin d’avoir un meilleur suivi de la mise en œuvre des recommandations et partant, améliorer l’indice PFA (section du programme, du budget et de l’administration, ndlr) du Burkina.

« Il importe que nous ayons tous à l’esprit que c’est en mettant fin à l’impunité et en tenant les corrupteurs et les corrompus responsables de leurs actes, que nous pourrons commencer à restaurer la confiance dans nos institutions », encourage le premier responsable de l’ASCE-LC, Luc Marius Ibriga.

• Télécharger l’intégralité du rapport au bas de l’article

O.O
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Vos commentaires

  • Le 1er décembre 2018 à 03:35, par Le Vigilent En réponse à : Gestion 2017 du gouvernement : Une « dégradation des indicateurs » dans la gestion financière et comptable

    Bonnes gens, je ne comprends pas la logique des conclusions de l’ASCE/LC qui consistent à dire que "puisque l’orthodoxie de la gestion du denier public n’a pas été respectée, il y a forcément corruption". Je pense quand même que de telles conclusions sont trop faciles et surtout hâtives. Pour être plus crédible, il aurait été plus judicieux de justifier ces conclusions par des exemples concrets de cas avérés et bien documentés de corruption ayant des liens directs avec les écarts de gestion constatés.
    A mon humble avis une institution prestigieuse comme l’ASCE/LC ne doit pas s’autoriser des affirmations non soutenues par des preuves concrètes, comme le font certains acteurs dont l’opinion n’engage que leur propre personne. La corruption est certes un mot à la mode actuellement dans notre pays, mais les institutions et/ou les personnes averties devraient éviter de l’utiliser à propos de tout et de rien.
    Est-ce que tout écart de gestion de la chose publique est forcement un cas avéré de corruption ?

  • Le 1er décembre 2018 à 06:25, par maan ne sugri En réponse à : Gestion 2017 du gouvernement : Une « dégradation des indicateurs » dans la gestion financière et comptable

    Je vais dire une chose qui peut ou ne pas plaire aux hommes politiques aux commerçants verreux et aux fonctionnaires malhonnêtes, inconscients crapuleux et vampires. Tous ceux qui construisent leurs richesses sur du faux c’est comme un homme qui construit son château sur du sable. Les mossis disent "la simple rosée le fera crouler" ou même la simple salive fera tomber cette maison. Ce sont ces burkinabés corrompus jusqu’aux jongles qui nargent et se moquent du peuple. Au soir ou encore à leur dernier souffle , ils verront la dernière bande du film de leur vie et il leur sera trop tard. Ils rejoindront ainsi, le riche du pauvre Lazare et ils grinceront les dents ensembles. Ils ont fait le choix de vivre intensément sur terre, advienne que pourra mais ils n’auront pas ce choix d’aller au paradis, ils seront forcés de rejoindre tous les gloutons, ceux qui ont spolié les veuves, les veufs, les orphelins et les personnes handicapées. Ils ont pris la grosse part qui revenait aux autres, Dieu leur donnera la grosse part de souffrance qu’ils ont fait endurer aux autres. C’est pour cela, je me plainds pas, je ne me lamente pas, je ne me flagelle pas des comportements d’autrui, chacun sera servi à la hauteur de ces oeuvres sur cette terre. Que ce qui croient, croient mais que ceux qui refusent de croire persistent et signent et campent sur leur position, ils seront surpris et les malheureux sur cette terre deviendront des heureux au ciel et ceux qui font la ripaille dur cette terre, deviendront des affamés au ciel. A bon entendeur, salut et bonne poursuite et courage aux pilleurs effrénés et atteints de boulimie. Dieu sauve nous de ce choix insensé et irréfléchi.

  • Le 1er décembre 2018 à 08:07, par bamos En réponse à : Gestion 2017 du gouvernement : Une « dégradation des indicateurs » dans la gestion financière et comptable

    Bonjour comment vous allez ASCE/LC je vous demande de venir à la Dgttm pour faire un Audit sur les fond d équipement de 2013 à 2018 et un audit à mis parcours sur le projet de modernisation et securisation des titres de transports. Le ministre Soulama a pris l avion pour signer le contrat en France aujourd’hui nous ne voyons rien.Le projet n a même pas pris en compte l existant a la Dgttm 15 milliards et on ne peut pas faire l interconnexion Dgttm douane oni impôt police et chaque fois on dit que l état veut lutter contre le faut et la fraude. La douane connaît les itinéraires et les destinations des fraudes.la gendarmerie connaît les fraudeurs la gendarmerie connaît les destinations et les itinéraires. L ex Sg le Dgttm savent les problèmes. ILS ont même donné des instructions pour favoriser la fraude. Chaque année la Dgttm reçoit plus de 800000000 de frs pour les fond d équipement .En plus l argent des transformations des véhicules il y a beaucoup de choses à dire.Donc il faut un audit pour situer les responsabilités. La Dgttm aujourd’hui c est la boite où les choses ne sont pas transparent. C est la corruption le clientélisme la délation qui marchent.

  • Le 1er décembre 2018 à 08:54, par sidbala En réponse à : Gestion 2017 du gouvernement : Une « dégradation des indicateurs » dans la gestion financière et comptable

    Le RENLAC doit aussi voir du cote des sites d’or. Le même gouvernement du mpp a pris les mines dor en otage. Il faut que les FDS fassent beaucoup attention les présumés terroristes sont le fait du gouvernement qui veut a tout prix piller les richesses du pays.
    Il faut que le peuple se lève rapidement et chasser ces malpropres du pouvoir sans quoi on ne se remettra jamais.
    Comme la communauté internationale ne veut pas les accompagner ils trouve la solution du terrorismes pour s’enrichir.
    Les vrais terroristes du pays c’est le gouvernement actuel qui l’alimente à ses propres fins.

  • Le 1er décembre 2018 à 09:15, par ss En réponse à : Gestion 2017 du gouvernement : Une « dégradation des indicateurs » dans la gestion financière et comptable

    Bon travail ! mais malheureusement vos recommandations ne sont jamais appliquées.

  • Le 1er décembre 2018 à 09:59, par PIONG YANG En réponse à : Gestion 2017 du gouvernement : Une « dégradation des indicateurs » dans la gestion financière et comptable

    La seule question que je pose à l’ASCE-LC, c’est : QUI EST LE RESPONSABLE DIRECT ? Par ce que tant que nous n’avons personne comme responsable de la mauvaise gestion, votre travail est inutile et ne sert qu’a informer dans le vague. Si a l’issu du rapport de 2016, les responsabilités étaient située et des individues punis, nous n’en serons pas là.

  • Le 1er décembre 2018 à 13:37, par KONE En réponse à : Gestion 2017 du gouvernement : Une « dégradation des indicateurs » dans la gestion financière et comptable

    IL faut analyser les écarts négatifs liés a la dérations des indicateurs comptables et de gestion qui sont sans nul doute liés au nom respect des principes de gestion efficace visant le respect scrupuleux des objectifs des structures de gestion de la déontologie de l’éthique et des procédure d’octroi des marchés public . il réduirai la corruption et les pratiques de mauvaise gestion visant a dilapider ou a confondre le patrimoine de la structure avec celui des autorités qui la dirige
    Il désormais pour les responsable l’obligation de résultat et l’obligation de compte rendu sinon ils perdre leurs postes car le Burkina est pauvre et les besoins physiologique des populations de base qui consiste a manger dormir boire seulement sont ressentis par 99% de la population suivant la hiérarchie des besoins de Maslow Abraham qui dit que les besoins sont catégorie en etage et le premier étage sont les besoins primaire
    Au second niveau les besoins de sécurité et le troisième niveau les besoins d’appartenance quatrième niveau les besoins de réalisation de soi et les besoins d’estime il dit aussi que si un homme n a pas encore satisfait les besoins du premier étage où se trouve 99§% des burkinabè manager dormir boire , on ne peut accéder a ceux du deuxième etage encore moins ceux plus en haut des etages
    C’est donc dire que nous ne pouvons pas tolérer l’impunité des crimes économique du pillage des ressources issues de la contribution des contribuables aux finances publique s et se taire pendant la moitié des populations n’arrive pas a avoir deux repas par jour
    Les plus haute autorités devront mettre un accent particulier sur les indicateurs de performance en mettant et nommant ceux qui peuvent les améliorer et non ceux qui peuvent les conduire vers l’enfer
    Il y va de la cohésion sociale de la stabilité macroéconomique de la lutte contre l’incivisme de la justice sociale de la mobilisation de l’énergie pour promouvoir une croissance durable et inclusive dans notre pays qui en a temps besoins
    Mais il y a un préalable lutter contre l’insécurité et promouvoir l’inclusion des fils et filles du pays a travers le pardon la vérité et la réconciliation l’esprit patriotique au Burkina basé véritablement sur l’intégrité dans toute les activités économiques et sociales
    Il faut cultiver l’excellence comme esprit la productivité la recherche de qualité la réduction des couts de production l’accessibilité la compétitivité de nos entreprises et société d’états la bonne gouvernance plutôt que de valoriser la médiocrité auquel cas nous contribuerons a pérenniser notre place de dernier pays au monde du point de vue de la pauvreté

  • Le 1er décembre 2018 à 17:05, par Le malade mental En réponse à : Gestion 2017 du gouvernement : Une « dégradation des indicateurs » dans la gestion financière et comptable

    Vous les gens de l’ASCE-LC vous perdez votre temps à rapporter surtout sur la corruption.Je le dis parce que les détournements et la corruption se font dans les DAF et SAF des ministères et vous le savez .Le jour ou vous allez traduire un DAF ou CSAF devant un tribunal , tout le monde croira à votre sincérité dans la lutte contre la corruption.Nous sommes fatigués de vos multiples rapports sans vraies suites.Courage à vous quand-mème pour se sport qui distrait bien .

  • Le 2 décembre 2018 à 05:24, par Bangda En réponse à : Gestion 2017 du gouvernement : Une « dégradation des indicateurs » dans la gestion financière et comptable

    Nathalie SOMÉ, après un beau rapport de votre institution et une enquête judiciaire bien menée par le Juge d’instruction SOULAMA a t-elle été jugée ? M. IBRIGA vous perdez votre temps avec vos équipes et notre temps. Voyez-vous, le Mpp, pour vous faire peur vous flanque d’un adjoint comme si le poste de Président du Faso ne pouvait pas se passer de la nomination de shérif Sy comme haut représentant du PF. Commencez déjà par ce poste, vous allez découvrir des choses minables. On ne parle même pas des fonds secrets du CNT de shérif Sy où la loi dit qu’il ne faut pas investiguer. Pauvre Burkina des prédateurs qui ne l’emporteront pas dans leur tombe. Les gens du Mpp comme les autres gouvernants sont venus se servir et non pour servir la cause du peuple burkinabé. Donc chassons ce Mpp en 2020 si ce CDP photocopie y arrive...

  • Le 2 décembre 2018 à 18:22, par le soucieux En réponse à : Gestion 2017 du gouvernement : Une « dégradation des indicateurs » dans la gestion financière et comptable

    Bien dit Bamos. La corruption est à ciel ouvert à la DGTTM. Logiquement qu’elle est la structure qui doit délivrer un certificat ou attestation de résidence ? C’est bien les Mairies, mais vous constaterez avec moi que le commissariat central délivre des attestations de résidences pour accompagner par exemple l’établissement des permis internationaux moyennent environ 5mil. Les mairies ne se plaignent pas et c’est de l’argent que la police utilise pour faire quoi ou bien ça rentre dans les caisses du trésor. Payer un véhicule, vous allez utiliser une fausse attestation de vente (signée sur place par les "coqseurs dehors) pour avoir une vraie carte grise. Et personne ne dit mot. Même l’ASCE-LC doit être au courant et ne dit rien. Les transports et la dgttm préfèrent les agents recrutés par les petites portes sans initiatives (les responsables pourraient faire ce qu’ils veulent avec les agents "moutons"). Que Dieu sauve les agents de la dgttm. Ecoutez bien ce que dit maan ne sugri surtout les responsables.

  • Le 2 décembre 2018 à 23:12, par Wendlasida En réponse à : Gestion 2017 du gouvernement : Une « dégradation des indicateurs » dans la gestion financière et comptable

    Je voudrais faire une remarque sur le terme " niveau de dégradation en pourcentage " . Pour ce qui concerne par exemple le domaine des commandes publiques, il est écrit : " le taux de dégradation est passé de 15, 45% en 2016 à 35,59% en 2017 ; soit un niveau de dégradation de 20, 13%."
    J’ aurai préféré qu’on dise que le taux de dégradation est de 20, 14 points ( soit 35,59- 15,45) au lieu de 20,13% car si c’est en pourcentage il faudrait faire :[ (35,59 - 15,45)/15,45]x100= 130,36%
    Ma seconde intervention concerne la cause même de ces dérives. Et il est dit ceci : " Pour le contrôleur général d’Etat de l’ASCE-LC, Luc Marius Ibriga, l’explosion de la commande par les procédures exceptionnelles s’explique en grande partie par les commandes par entente directe (gré-à-gré) des ministères éligibles aux dispositions du décret du 14 juillet 2017 portant allègement des conditions de recours à la procédure d’entente directe pour la passation des marchés publics et délégation de service public dans la mise en œuvre des projets et programmes d’investissement pour une période de six mois à compter de la date de signature dudit décret." S’il est donc avéré que ces dispositions qui devraient apporter des solutions à des problèmes, sont au contraire la véritable source des problèmes il faut tout simplement rapporter ces genres de textes qui n’apportent que plus de mal que de bien à l’Etat et au peuple.
    Troisièmement, je voudrais dire que nous ne devions pas être du tout surpris par ce qui se passe actuellement dans la gestion de la chose publique et c’est le contraire qui nous aurait surpris ( agréablement) car on ne fait pas du neuf avec du vieux, à vin neuf outre neuve ! Sinon dites-moi en vérité , dans cette équipe gouvernementale, qui n’a pas trempé ses babines voire même en profondeur dans la soupe de Blaise COMPAORE. Certains en étaient même les grands préparateurs voire les premiers et les meilleurs cuisiniers de cette soupe puante de Blaise ( souvenez-vous tout simplement de : " l’article 37 est anticonstitutionnel !" Qui l’avait dit ? . Et alors vous pensez quoi ? Qu’ils changent systématiquement maintenant d’un jour à l’autre. Non c’est vouloir se mentir soi-même que de vouloir croire à cela. Ce sont tous des loups de la même jungle. Comme disait quelqu’un en Mooré :"y a bag nè babi" littéralement " c’est le chien et ses chiots". Wend na yid songda ! Que Dieu nous y aide , notre secours est dans le nom du Seigneur....

  • Le 3 décembre 2018 à 03:54, par EBENEZER En réponse à : Gestion 2017 du gouvernement : Une « dégradation des indicateurs » dans la gestion financière et comptable

    L’expression la plus entendue quand des reproches sont faits à des agents est : ‘je ne savais pas, on n’était pas au courant’
    L’État doit mettre les hommes ou les femmes qu’il faut à la place place qu’il faut autrement dit le mossi musulman du plateau central aura purement et simplement raison quand il dit à peu près ceci : l’Afrique(y compris le Burkina Faso bien sûr) brille par sa médiocrité.
    Je suis sûr que les ressources humaines sont disponibles ; donc c’est à l’État de les utiliser à bon escient après une enquête de moralité.

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