Institut supérieur d’études de protection civile : Des stagiaires en fin de formation reçoivent leurs parchemins
L’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC) a organisé, le vendredi 23 novembre 2018, la cérémonie de sortie des stagiaires de commandement de secours et ceux de recherche, causes et circonstances d’incendie. Les impétrants ont bénéficié, au cours de leur stage, de la formation pédagogique. Elle a été administrée par des experts français. C’est le directeur de cabinet du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation qui a présidé la cérémonie de sortie.
L’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC) ne manque pas à sa devise « Former pour sauver ». Il a organisé, pour la deuxième fois, le stage de commandement des opérations de secours. C’est un stage de haut niveau qui a regroupé 24 stagiaires venus de douze pays d’Afrique. La formation a débuté le 5 novembre 2018. Une semaine après, c’était le tour d’autres officiers, au nombre de 23, venus de douze pays d’Afrique, d’être accueillis à l’ISEPC pour un stage sur recherche, causes et circonstances d’incendies. Leur formation a pris fin le vendredi 23 novembre 2018 et a été sanctionnée par la remise de diplômes.
Les résultats sont satisfaisants. Le taux de réussite est supérieur à 78%. Selon le lieutenant-colonel Bachelot, directeur des études de l’ISEPC, seulement dix personnes ont échoué pour insuffisance de résultats. Au vu des résultats satisfaisants, le directeur de cabinet du ministre de l’Administration territoriale, Brice Emmanuel Sawadogo, a félicité les lauréats pour les résultats obtenus. Il a également salué les efforts fournis tant par l’administration de l’ISEPC que par les experts français au cours de la formation.
Désormais, selon le lieutenant-colonel Abel Zongo, directeur de l’ISEPC, les officiers sont en mesure de commander des opérations d’envergure en tenant compte de la dimension interservices et de gérer la communication de crise, suite à la survenue d’une catastrophe de grande ampleur. La deuxième catégorie de stagiaires est aussi capable de chercher les causes et circonstances des incendies à travers une observation, une analyse et une interprétation des traces et indices.
Les impétrants, tout heureux, ont remercié les différents acteurs qui ont contribué à leur formation. Le représentant des lauréats, le colonel Alexis Nang, de nationalité gabonaise, a rassuré les instructeurs qu’ils n’ont pas prêché dans le désert. Les connaissances acquises, selon lui, seront utilisées dans leurs pays respectifs afin de bien accomplir leur mission traditionnelle qui est « la protection des personnes et la sauvegarde des biens ». Il faut noter que parmi les dix qui ont échoué, il n’y a aucun Burkinabè.
Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net