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Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas soi-même », Me Prosper Farama

Publié le vendredi 23 novembre 2018 à 01h11min

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Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas soi-même », Me Prosper Farama

L’interrogatoire de l’ancien Bâtonnier Mamadou Traoré s’est poursuivi devant le Tribunal militaire ce jeudi 22 novembre 2018. Tout comme la veille, l’accusé n’a cessé de plaider son innocence. L’interrogatoire de l’ancien bâtonnier Mamadou Traoré s’est poursuivi devant le Tribunal militaire ce jeudi 22 novembre 2018. Tout comme la veille, l’accusé n’a cessé de plaider son innocence.

La cadence de l’audience du jour n’a pas beaucoup varié par rapport à la veille. Me Mamadou Traoré, tout comme au début de son interrogatoire, n’a fait que clamer son innocence. Malgré une fois de plus la lecture, par le parquet, des procès-verbaux de certains accusés qui accablent le client des bâtonniers du Niger et du Cameroun, Me Moussa Coulibaly et Me Patrice Monthé. C’est d’ailleurs à cette audience du jour que ces derniers ont formulé des observations suite aux interventions du parquet militaire et des avocats des parties civiles.

Pour les deux avocats, leur client n’a pas sa place à la barre. Le dossier que l’accusation brandit ne contient rien. Donc, il n’y a pas de raison qu’une personne si honorable se retrouve vilipendée, trainée devant cette juridique. Me Traoré n’a fait que jouer son rôle de conseil du président Macky Sall. « Les charges retenues contre le bâtonnier Traoré sont infamantes, injustifiées et infondées », lance le bâtonnier Coulibaly.

Des propos qui n’ont pas laissé indifférents des avocats des parties civiles. Pour Me Séraphin Somé, si tant est que ces charges, qui sont gravissimes, sont infamantes, elles le sont encore plus lorsque l’accusé est un homme de loi, un avocat. Dans le même élan, Me Prosper Farama dit ne pas être d’avis avec les avocats de l’accusé lorsqu’ils affirment qu’on attaque leur client. Et cela s’apparenterait à un crime de lèse-majesté, comme si l’avocat était Dieu.

« Dieu lui-même est attaqué et son fils Jésus a même été crucifié », lance Me Farama à ses éminents confrères. Pour lui, il n’y a pas matière à confraternité ou à confrérie en ces lieux. « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas soi-même », ajoute-t-il. Pour ainsi dire que nul ne peut se soustraire à la loi, ou se cacher derrière sa profession pour invoquer d’autres raisons.

Me Mamadou Traoré, accusé de complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, meurtre, coups et blessures volontaires, à la fin de son audition, s’est dit soulagé de quitter cette barre après avoir été chargé avec violence par le parquet militaire. Tout en remerciant le président du Tribunal pour son équité, en raison de certaines décisions rendues au cours de ce procès, il lui demande de garder ce cap pour dire ce qui est, condamner ceux qui ont fauté et acquitter ceux qui n’ont rien fait.

Appelé à la barre, le général Gilbert Diendéré sera finalement renvoyé du box des accusés et n’y reviendra sûrement que le lundi 26 novembre 2018. La raison donnée par Me Yelkouni, l’un de ses avocats, est que Me Mathieu Somé, qui défend également l’accusé, est malade.

Dans le but qu’il puisse être présent, il a été demandé au président Seidou Ouédraogo de sursoir à son audition. Requête acceptée par le maître des lieux. L’audience reprendra ce vendredi 23 novembre 2018 à 9h, avec la suite de l’interrogatoire de Faiçal Nanéma, qui avait été interrompu pour conflit d’intérêts de son avocat d’alors, Me Arnaud Sampébré.

Marcus Kouaman
(kmagju@gmail.com)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 23 novembre 2018 à 05:45, par taali soumaré laa maane sougri En réponse à : Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas sois même », Me Prospère Farama

    Maitre je conteste et je contesterai cette assertion. Il est prouvé que les fous qui pour la plupart ne se lavent jamais ont une longévité incroyable mais on n’a jamais soutenu que ce n’est plus la peine de laver leurs plaies. Trouvez une autre assertion inattaquable scientifiquement. Mais ici, c’est faut de que vous avez dit.

  • Le 23 novembre 2018 à 08:06, par SOME En réponse à : Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas sois même », Me Prospère Farama

    «  Dieu lui-même est attaqué et son fils Jésus a même été crucifié », lance Me Farama à ses éminents confrères. Pour lui il n’y a pas matière à confraternité ou a confrérie en ces lieux. « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas sois même », ajoute-t-il. Pour ainsi dire que nulle ne peut se soustraire à la loi, ou se cacher derrière sa profession pour invoquer d’autres raisons. »
    Ehhhh bé ! Mon esclave là tu es fort deh ! ah la je suis fier de moi car j’ai fait du beau travail ! Mais je suis tres fier de toi car tu as bien ecouté mes cours et tu as bien etudié. Tu fais honneur ! J e parie que l’on arrive aux choses serieuses et que ca va chauuffe et on voir qui est garcon dans pays là
    SOME

  • Le 23 novembre 2018 à 08:12, par HUG En réponse à : Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas sois même », Me Prospère Farama

    Avocat des pauvres que DIEU te donne longue vie et beaucoup de santé pour votre engagement. Vous faites parti des rares Hommes de droit à défendre les pauvres personnes afin de les rétablir dans leur droit.

  • Le 23 novembre 2018 à 09:20, par Sidnaba En réponse à : Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas soi-même », Me Prosper Farama

    Félicitations à Me Farama. Tu es un vrai avocat digne et intègre. Ce bâtonnier se croît à travers ces vieux confrères qu’il est propre dans cette affaire où des familles ont été gratuitement endeuillées par la cupidité des hommes qui ont commis coup d’état le plus bête du monde. Courage Cher maître Farama que Dieu te protège de tous ces Juda pour le triomphe de la vraie justice.

  • Le 23 novembre 2018 à 09:23, par Ka En réponse à : Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas soi-même », Me Prosper Farama

    Merci maître Farama : Vous venez de dégager dans ce procès couverts de mensonges beaucoup d’ondes positives et de bonnes vibrations. La justice militaire pour sa crédibilité dans dans ce jugement ou chaque accusé se croit plus malin ou plus gradé en honneur que l’autre, ne devrait pratiquer aucun traitement de faveur à qui que soit. Tant que ces bâtonniers qui se croient des Dieux venus d’ailleurs pour défendre un menteur né, n’auront pas compris qu’ils doivent faire profil bas pour que leur client aie l’indulgence du peuple et les juges, et que toutes leurs gesticulations sont parfaitement contre-productives, le bâtonnier Traoré qui ment pour sauver sa peau sera condamner à la hauteur de ses actes.

  • Le 23 novembre 2018 à 09:36, par @@GOG En réponse à : Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas soi-même », Me Prosper Farama

    MR TAALI votre contre-exemple du fou ne marche pas.Trouvez l’exemple d’un homme aussi bien portant que Me Traoré.En général tout le monde sait que les fous sont protégés par Dieu dans leur handicap .Ils boivent les eaux souillées mais n’en meurent pas .Tu ne peux pas comparer un fou à un Traoré bien portant.Me FARAMA est plus intelligent que toi et Traoré.

  • Le 23 novembre 2018 à 09:38, par @@GOG En réponse à : Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas soi-même », Me Prosper Farama

    MR TAALI votre contre-exemple du fou ne marche pas.Trouvez l’exemple d’un homme aussi bien portant que Me Traoré.En général tout le monde sait que les fous sont protégés par Dieu dans leur handicap .Ils boivent les eaux souillées mais n’en meurent pas .Tu ne peux pas comparer un fou à un Traoré bien portant.Me FARAMA est plus intelligent que toi et Traoré.

  • Le 23 novembre 2018 à 10:16, par Merci En réponse à : Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas soi-même », Me Prosper Farama

    Mr TAALI vous avez mal lu et mal interprété l’assertion de Me FARAMA qui suggère que « si tu n’est pas propre, il n’est pas nécessaire que tu veuilles rendre propre ta plaie ». Courage et bonne inspiration Me FARAMA pour faire jaillir la vérité pour la JUSTICE.

  • Le 23 novembre 2018 à 10:27, par Le vérité blesse En réponse à : Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas soi-même », Me Prosper Farama

    Mon cher M. Taali n’a rien compris de l’assertion du grand Me FARAMA. En français simple, il veut dire que lorsqu’on est du domaine de la loi, on devrait être un modèle.
    Merci et bonne journée.

  • Le 23 novembre 2018 à 10:39, par bédjou En réponse à : Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas soi-même », Me Prosper Farama

    J’ai vraiment beaucoup de respect et d’admiration pour maitre FARAMA. Ces arguments sont limpides et bien à propos.

  • Le 23 novembre 2018 à 11:00, par Kado En réponse à : Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas soi-même », Me Prosper Farama

    Merci Maitre. Vous ete un digne Fils du Burkina. Que Dieu continue de vous donner la force et le courage de defendre les pauvres, les orphelins et les veuves de notre pays.

    Quand a mr traore, je ne sais par quel chemin il a obtenu le titre de batonier mais je pense que c’est par un raccoursi

  • Le 23 novembre 2018 à 11:36, par LA LUMIERE En réponse à : Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas soi-même », Me Prosper Farama

    JE COMPRENDS POURQUOI LES Macky Sall ET AUTRES PRÉSIDENTS DE LA SOUS RÉGION SONT VENUS VALIDER, ENCOURAGER CE FAMEUX COUP D’ETAT. C’EST JUSTEMENT AVEC LA COMPLICITÉ DE CET ANCIEN BÂTONNIER ME TRAORE QUI NE PENSE QU’AU POUVOIR . VIVEMENT QUE LA JUSTICE SOIT RENDUE A NOS MARTYRES. FÉLICITATION ME FARAMA POUR VOTRE INTÉGRITÉ ET VOTRE SENS PROFOND DE TOUJOURS DIRE LA VÉRITÉ MÊME AUX PERSONNES QUI SE DISENT DES DIEUX SUR TERRE.

  • Le 23 novembre 2018 à 11:39, par tapsobayassiriki En réponse à : Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas soi-même », Me Prosper Farama

    Voici l’arrogance personifiée. L’attitude des avocats de Traoré n’est rien d’autre que du mépris à l’égard de l’institution judiciare Burkinabè . Pour preuve, cette assertion de leur part « Les charges retenues contre le bâtonnier Traoré sont infamantes, injustifiées et infondées » votre client est t-il plus honorable que Bill Cliton ? Et pourtant il a été accusé , est -til ausi honorable que Dominique strauskane ? N’avez vous pas vu que malgré la présomption d’inoncence , il été menoté . ? Le discours d’arrogance que vous tenez ne fait pas honneur à la profession d’avocat. Etes vous entrain de dire que l’avocat a droit de faire tout ce qu’il veut en raison de sa qualité ? Vous foutez une mauvaise publicité a cette noble profession, Je pense que vous et votre client traoré sont les contres exemples de ce que doit etre le défensseur de la veuve et de l’orphelin puisque vous suportez un individu sur qui pèse de graves supçons de dérives qui ont été à l’origine que des femmes et des enfants se retrouvent subitement veuves et orphelins . Vous disposez de relais dans le monde pour faire pression sur mla justice et sachez que Dieu jugera cet homme arrogant . Dite moi, si traoré étais devant un tribunal francais, vous aurez le même langage et le même ton ?Je pense que cette attitude est insultante et irespectueux à l’egard de la justice du Faso ? je vous apprend que si traoré est un dieu pour vous , il n’est pas ainsi pour nous burkinabè.Monsieur un peux de dignité et de respect

  • Le 23 novembre 2018 à 12:34, par SOME En réponse à : Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas soi-même », Me Prosper Farama

    "il n’y a pas matière à confraternité ou à confrérie en ces lieux." maitre faramana je me permets de vous signaler que vous vous trompez grossierement. C’est tout a fait le contraire : tout se joue dans la confraternité et la confrérie de francs macons, entre freres francs macons. Vous le savez mais vous savez aussi que vous ne pouvez le dire. Je le comprends parfaitement.

    Toutes ces declarations, toutes ces interventions de Macky sall yayi boni, de tous ces avocats conseillers de leurs freres francs macons, etc tout cela sans exception entre dans le cadre de la solidarite franc maconique qui repond a l’appel de leur frere franc macon blaise compaore. Et ils visent à pour punir leurs freres roch salif simon etc d’avoir chasse leur frere blaise. Alain coeffe travaille d’arrache pied il ne dort pas.

    Je vous ai dit que tout se joue ailleurs. Roch lui meme n’a aucun interet a voir ce proces aboutir, etc. Integrez consciemment et pleinement cette dimension de la franc maconnerie et vous comprendrez beaucoup de choses. Levons nous et battons nous sinon nous n’obtiendrons rien. N’attendrons rien de ces gens là. D’ailleurs je ne me fais pas d’illusion que cette intervention ne soit pas publiée
    SOME

  • Le 23 novembre 2018 à 13:05, par Sawadogo Abdoul Kader En réponse à : Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas soi-même », Me Prosper Farama

    Courage et bon vent à toi Maitre FARAMA ! Vive la justice au Faso

  • Le 23 novembre 2018 à 13:06, par Achille De TAPSOBA En réponse à : Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas soi-même », Me Prosper Farama

    Merci me Farama et bravo à vous. On vous respecte.

  • Le 23 novembre 2018 à 13:58, par HUMBLE TU DORT En réponse à : Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas soi-même », Me Prosper Farama

    juste vous dire que maitre Farama meme est entre ; ; ; ;1 il ne se lave pas et il veux soigne (un aveugle qui veux accompagner un aveugle voyer vous meme) ;aaaaah que cesse hypocrisit bientot vous comprendez ;bavocahytique, qu’il est , 2 maitre Fararama est une plai granener,,,vous le saurez bientot par par TGY

  • Le 23 novembre 2018 à 16:25, par armel En réponse à : Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas soi-même », Me Prosper Farama

    Parlant de francs-maçons, il faut éviter d associer le nom de Son Excellente R

    och Kabore.Tous ceux qui sont bien informés ici savent qu ils ont tout fait pour le recruter en vain.Parlons de ce que nous savons.

  • Le 23 novembre 2018 à 18:30, par Vérité En réponse à : Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas soi-même », Me Prosper Farama

    Il y en a qui son vraiment tarés ! Cher Taali, le fou ici c’est qui ? C’est comme lorsqu’on dit " celui qui n’a pas encore traversé le fleuve ne se moque pas de celui qui se noit." Peux- tu empêcher un fou de se moquer de celui qui se noie ? D’ailleurs il croira que ce dernier s’amuse !

  • Le 23 novembre 2018 à 18:38, par Frère En réponse à : Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas soi-même », Me Prosper Farama

    Mr Armel, nous sommes heureux de savoir que Rock N’est pas des leurs. Demeurons unis dans la prière. Ils sont vaincus dans le nom de Jésus !

  • Le 23 novembre 2018 à 18:42, par Vérité En réponse à : Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas soi-même », Me Prosper Farama

    En attendant, Me FARAMA est le defenseur de la veuve et de l’orphelin au Burkina. Bien sûr, il constitue une gangrène pour l’oppresseur.

  • Le 23 novembre 2018 à 18:49, par Le financier En réponse à : Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas soi-même », Me Prosper Farama

    Si j’ai compris Me Traoré etait après 23 heures à kosyam comme conseil de Macky Sall.c’est foutaise ou c’est amusement. Macky Sall qui est venu pour la mediation avait besoin d’un avocat et pour quoi, Me Traoré est-il un avocat spécialisé en mediation ou en coup d’état bête. Qui était le conseil de Yayi Boni, ou bien lui n’en avait pas besoin. Les hommes de tenue ont fini de nous servir leurs salades. Maintenant c’est au tour des avocats. Aiiiie prendre l’avion pour venir sortir de tels propros. Après la honte de Macky Sall, un autre djanbar qui n’a pas peur du ridicule. Heureusement qu’il y a des personnes comme Me Farama pour porter honneur à la profession d’avocat. Je crois que les membres du crin de thé du Colonel Aziz Traoré notamment Bamba, Traoré André Abdoul Karim (qui a fui le pays), Me Traoré, ont joué à l’opportuniste et voila le revers de la medaille. Ah wouou, vous aviez joué bidé rèk.

  • Le 23 novembre 2018 à 20:28, par Ka En réponse à : Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas soi-même », Me Prosper Farama

    A toutes et tous les internautes de bonne foi, il est temps que nous apportions des critiques fondées et constructives a ce qui nous arrive après plus de 30 ans des jugements expéditives sans aune d’entre nous n’a pu lever le doigt. J’ai vu maître Farama Prosper accusé et mettre à l’ombre par le régime Compaoré par ce qu’il disait tout haut ce que d’autres juristes disent tout bas.

    Aujourd’hui ce valeureux avocat juriste des pauvres a la trempe de Norbert Zongo, veut dire à ses collègues qui n’osent le croire, qu’il est particulièrement la preuve que le Burkinabè est en train de tourner la page des procès expéditifs et dignes des états d’exception. Et ces bâtonniers de pacotille, ces généraux de paillettes, comme Diendéré doivent se réjouir de ce procès avec leurs mensonges à la pelle car ils sont sûrs qu’ils ne connaîtront pas le sort qu’eux avaient réservé à Thomas Sankara, au commandant Lingani et au Capitaine Zongo. La tenue même de ce procès, sous ce format, est une avancée de notre démocratie. Et les premiers qui doivent être reconnaissants sont ce faut bâtonnier menteur, et ses amis Gilbert Diendéré, le bamboula, Dao, Kieré Djibril Bassolé, Hermann Yaméogo, Koné. Car, des putschs supposés ou réels, le Burkina en a connu à profusion, mais avec un procès comme celui-là, on a n’en jamais connu que des fusillades des supposés accusés à la sauvette.

    Je profite dire aux détracteurs de Roch Kaboré qui disent qu’il manipule cette juridiction militaire pourtant qui fait de son mieux, de revoir leur copie. Personnellement je suis parmi les déçus de ce régime dont a titre personnelle n’a pas continuer le bon travail fait par la transition pour une alternance politique saine sans ceux qui ont poussé l’introverti dans la fournaise. Mais Roch Kaboré, un petit frère mouta mouta est un homme de parole. Mais au Burkina aucun représentant de la nation ne trouvera reconnaissance du bien qu’il fait, et même moi qui voit la réalité et veut le dire, il trouvera encore des internautes bornés qui diront que je découle pour le MPP.

    Pour vous dire mes amis d’internautes de bonne foi de se souvenir des paroles de Roch Kaboré a sa prise de pouvoir. Je cite mot pour mot de qu’il a dit au peuple Burkinabé.

    "La réconciliation nationale reste un enjeu majeur que nous devons réussir, dans l’intérêt supérieur de la nation.’’

    ‘’’La justice militaire, une juridiction d’exception, doit solder une longue série de dossiers, dont principalement ceux du putsch manqué de septembre 2015 et de l’assassinat du "père de la révolution" Burkinabè, le capitaine Thomas Sankara, tué lors du coup d’Etat qui porta l’ex-président Blaise Compaoré au pouvoir’’

    "Nous devons tout faire pour que la justice soit rendue dans toutes (les) affaires sensibles pour aider notre peuple à se réconcilier avec son histoire, pour ramener la paix des cœurs et créer les conditions propices à la contribution de tous les Burkinabè à l’œuvre de construction nationale."

    Votre vieux Ka à enregistrer ces dires en mémoire pour voir si ces paroles prononcé devant le peuple sera la parole du Christ qui sauvera le Burkina dans une réconciliation nationale apaisée et durable. Ma surprise du jour en jour c’est que la justice suive son rôle. Car des putschs manqués qui ont donné lieu à un procès juste et équilibré, sauf oubli ou omission de ma part, l’on peut dire que le Burkina n’en a point connu. Celui d’aujourd’hui est le premier. Sous Lamizana, des proches de Maurice Yaméogo, accusés d’avoir tenté un coup d’Etat, avaient été jugés à la sauvette et jetés en prison. Sous le capitaine Thomas Sankara, des Burkinabè accusés du même crime, après un simulacre de procès dans l’enceinte du camp Guillaume Ouédraogo, ont été fusillés au grand désarroi de leurs proches. Mais la palme d’or des exécutions sommaires liées à des putschs supposés ou réels, revient au régime de Blaise Compaoré et de ses complices Diendéré Gilbert et de son frère François Compaoré et sa belle-mère Gando. Et celui qui était à la manoeuvre, ironie de l’histoire, est le Général Diendéré.

    A partir du 26 Novembre 2018, il reste à souhaiter que toutes les zones d’ombres qui l’entourent, soient élucidées. C’est en cela que l’on peut dire que l’heure de vérité a sonné. L’on peut également affirmer que la Justice Burkinabè joue aussi sa crédibilité. Et au-delà de cette institution, c’est tout l’édifice démocratique que nous sommes en train de construire, qui sera évalué.

    Comme Roch Kaboré l’a dit au journal ‘’’Le pays’’’ Nous ne faisons pression sur personne. La Justice est libre de faire ses investigations Nous n’avons pas intérêt à travailler en sous-main. Cela ne profite à personne. Le peuple Burkinabè veut savoir la vérité sur un certain nombre de crimes politiques et économiques. Nous avons un devoir et c’est celui de faire en sorte qu’à tous les niveaux, il puisse y avoir la justice qui nous permette de savoir comment les choses se sont passées.

    Et votre Vieux Ka d’ajouter ce qu’il a toujours confirmé sur le forum de Lefaso.net, le site d’information du Burkina très lu à travers le monde : ‘’’’La première cause qui mine le développement d’un pays, c’est sa justice ! La première cause qui crée des crises sociales dans un pays, c’est sa justice !’’’’ Il faut que nous réglons face-à-face cette justice mortel pour explorer d’autres voies profitables aux citoyens et non aux criminels en puissances enfermés dans leur égoïsme.

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