Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
« Contre les menées impérialistes et pour ma liberté, la démocratie et le progrès social véritable en Afrique ». C’est sous ce thème que se tiendra la 3ème édition des « journées anti-impérialistes », le 1er décembre 2018. Cette journée, initiée par plusieurs organisations de la société civile, vise à protester contre le pillage des ressources et la mal gouvernance. Elle sera marquée par plusieurs manifestations dont un panel sur le thème, des fora dans la ville de Ouagadougou, etc. L’information a été donnée ce mercredi, 21 novembre 2018 à Ouagadougou par les organisateurs.
L’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ), l’Union Générale des Etudiants Burkinabè (UGEB), les Comités de défense et d’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire (CDAIP), la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), le Manifeste des intellectuels, le Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP), l’association KEBAYINA des femmes du Burkina, le Syndicat national des artistes musiciens du Burkina Faso (SYNAMUB). Ce sont, là, les organisations porteuses de cette offensive contre l’impérialisme, initiées depuis 2016 sous la dénomination de « journées anti-impérialistes ».
2018 marque la troisième édition et se tient autour du thème : « Contre les menées impérialistes et pour la liberté, la démocratie et le progrès social véritable en Afrique ». Un choix qui trouve sa justification dans le contexte international marqué par la reconquête des territoires à travers un repositionnement géo-stratégique des puissants États sur fond de rivalités inter-impérialistes dans le seul et unique but d’exercer un contrôle politique et militaire sur le monde, expliquent les organisateurs dans la déclaration liminaire. « Pour atteindre leurs objectifs, les États impérialistes n’hésitent pas à financer les guerres réactionnaires comme c’est le cas en Syrie, au Yémen, en Irak, en Libye, etc.
En Afrique, la situation n’est guère reluisante. Les rivalités impérialistes pour la domination des pays africains sont de plus en plus perceptibles sur toutes les parties du continent. Ainsi, les décisions les plus importantes touchant aux aspects économique, militaire, scientifique et culturel du continent ne peuvent être prises sans injonction des pays dominants qui installent, font et défont les chefaillons africains aux pouvoirs », restituent les conférenciers pour qui, le terrorisme sert en réalité de prétexte pour l’installation des bases étrangères avec pour finalité de piller les ressources de l’Afrique. Cet impérialisme agit par exemple via ses valets locaux, à l’image des assemblées nationales qui ne légifèrent pas pour interdire l’installation des bases étrangères sur leur sol. « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays », proteste le porte-parole de ces organisations, Ouiry Sanou.
Ainsi, sur le plan économique, il dénonce « le pillage » des ressources des pays africains par les multinationales impérialistes et ce, avec la bénédiction et la complicité des élites dirigeantes au pouvoir. « Au Burkina Faso, ces multinationales sont présentes dans la plupart des secteurs vitaux de notre économie nationale avec un faible contrôle de l’État sur leurs activités (notamment dans les domaines des mines, du coton, du chemin de fer, etc.). Pouvons-nous imaginer que pendant que le secteur des mines produit d’importantes quantités d’or, nos populations peinent à satisfaire les besoins les plus élémentaires à savoir : se loger, se nourrir, bénéficier de soins et d’une éducation de qualité ? Dans l’agriculture, les statistiques démontrent l’arriération de notre pays qui n’a jamais bénéficié de politiques favorables », étayent les conférenciers.
Ceux-ci notent également qu’au Burkina, 64% des paysans cultivent toujours avec la daba, trois producteurs sur mille disposent de tracteurs ou de motoculteurs, 84% des paysans n’ont que leur tête comme moyens de transport, un seul paysan sur mille dispose de motopompe pour l’irrigation, etc. Cette situation traduit sans ambiguïté l’absence de vision pour une véritable agriculture destinées à nourrir les Burkinabè. « Non contentes de cette situation, les autorités avec la complicité des firmes textiles font peser sur nos braves paysans des dettes non justifiées renforçant ainsi leur situation déjà précaire », soutient M. Sanou.
Sur le plan militaire, ces organisations pointent une « violation grave » de la souveraineté des pays africains avec la présence de bases militaires impérialistes sur le territoire. « Sous le prétexte de la lutte contre le terrorisme, l’armée française a multiplié ses interventions dans certains pays africains (Mali, Niger, Burkina). La France dispose d’une présence militaire permanente au Burkina qui lui permet de mener de façon libre des opérations sur notre territoire. C’est ce qui a d’ailleurs permis l’exfiltration de Blaise Compaoré en octobre 2014, en pleine insurrection alors que le peuple attendait qu’il réponde de ses actes. L’armée américaine, quant à elle, a installé depuis 2010 un centre d’écoute et d’espionnage sur le territoire Burkinabé. Cette présence militaire fait peser des dangers sur la sécurité des pays sans que les interventions ne fassent reculer le terrorisme. Au contraire, chaque jour les forces de défense et de sécurité font face à des attaques de plus en plus meurtrières », exposent-elles. Toujours dans leur dynamique de diagnostic de la situation, il ressort également que l’on assiste à la perte continue des valeurs culturelles africaines sous l’influence des moyens de propagande des puissances impérialistes.
Plain-pied dans la situation nationale, Ouiry Sanou et ses camarades pointent des pratiques qui, de leur avis, visent à saper les acquis chèrement engrangés par le peuple. « Le pouvoir MPP et alliés déploient actuellement une batterie de mesures répressives contre les luttes populaires. Des organisations authentiques sont actuellement les cibles à abattre du pouvoir MPP et alliés. Leur seul crime c’est le fait qu’elles se battent pour la défense et l’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire d’octobre 2014 et du putsch manqué de septembre 2015. Nous notons également la remise en cause des libertés démocratiques dont celle de la presse et syndicales par ces nouveaux anciens dirigeants, cas de l’interdiction des sit-in, des procès contre les journalistes, des campagnes d’intoxication contre l’Organisation Démocratique de la Jeunesse du Burkina Faso (ODJ). Ce sont là les signes d’un pouvoir en manque d’équilibre qui tente de mettre un frein au mouvement populaire en cours et d’extirper l’esprit de l’insurrection au sein de notre peuple pour mettre en œuvre la feuille de route impérialiste, la restauration d’un État néo-colonial plus fort », relèvent-ils.
L’analyse de la gouvernance inspire également les conférenciers à affirmer que Blaise Compaoré est parti (du pouvoir), mais les maux qui ont conduit à son départ demeurent. « C’est donc un système qu’il faut combattre », réitèrent-ils avant d’émettre plus loin : « La prochaine insurrection sera la bonne ».
Pour les organisations initiatrices des « journées anti-impérialistes », avec cette situation pas reluisante, il n’y a ni d’avenir ni de perspectives pour les peuples et, particulièrement, la jeunesse populaire, en dehors de la lutte pour la rupture « avec ce système exploiteur et oppresseur ».
C’est pourquoi pensent-elles que pour réussir cette lutte pour une vraie émancipation et pour un progrès social véritable en Afrique, ces peuples se doivent non seulement d’unir leurs forces, mais aussi de s’instruire des luttes victorieuses et historiques des autres peuples à travers le monde.
A en croire les organisateurs, ces « journées anti-impérialistes » se veulent donc un cadre de réflexion, de formation, d’élévation de la conscience politique et idéologique du peuple et de la jeunesse d’ici et d’ailleurs pour des luttes émancipatrices efficaces au Burkina, en Afrique et dans le monde.
C’est dans cette dynamique, qu’elles invitent les populations, notamment la jeunesse, à prendre part massivement aux activités de la 3ème édition des « journées anti-impérialistes » et de solidarité avec les peuples en lutte d’Afrique. Ce rendez-vous 2018 se tiendra le 1er décembre prochain et sera marqué par un panel autour du thème central, des animations de stands et un concert au Centre national des arts du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) et des fora dans la ville de Ouagadougou.
Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 22 novembre 2018 à 02:41, par BONJOUR En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
Des vendeurs de vent. Il y a impérialisme quand des gens acceptent leurs dominations par d’autres. Vous devez commencer à vous en prendre d’abord à vos pieds nickelés qui vous dirigent.
2. Le 22 novembre 2018 à 07:30, par Tengbiiga En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
Ce texte est sans aucun doute du PCRV. Meme si le contenu du message est pertinent, il n’en demeure pas moins que le PCRV doit faire son auto-critique sur son attitude pendant la revolution du Capitaine Thomas Sankara et sa haine contre Sankara quand toute la jeunesse africaine se reconnait dans les valeurs que le père de la revolution Burkinabè a pronées.
Ce parti qui se dit revolutionnaire préfère le nom Haute Volta (nom donné par l’imperialisme) au nom Burkina Faso simplement parce que c’est qui l’a trouvé et pas. Chers amis du PCRV, la revolution communiste est terminée. Regardez l’Albanie "bastion inexpugnable" (dernier pays en Europe sur tous les plans), la Chine et la Russie (devenues realistes) etc .. et vous comprendrez qu’il faut arreter de lire Marx et Lenine. Ils ont eu raison a un moment donné de l’histoire, mais plus aujourd’hui. Inventons notre propre chemin. Soyons plus imaginatifs et cessons de copier les autres.
3. Le 22 novembre 2018 à 08:01, par Ka En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
Merci Oumar de suivre de près ces futurs héritiers de Thomas Sankara pour nous éclairer d’avantage de leurs intentions qui promettent, même s’ils ne le savent pas : Pour l’instant, le problème est de savoir si c’est de la sincérité ou si c’est de la farine verser par des manipulateurs a leurs actions de lutter contre la nouvelle forme de l’impérialisme qu’instaurent nos propres frères assoiffés de la corruption, le pouvoir sans partage, la mal gouvernance et la criminalité gratuite. Encourageons-les pour les obliger à se tourner réellement sur les idées de l’idéologue Thomas Sankara a éradiquer l’injustice pour construire un nouveau Burkina dans un monde meilleur.
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4. Le 22 novembre 2018 à 08:15, par Nopogo En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
Et si demain la France retirait toute présence au Mali, Burkina et Niger, ça irait mieux pour la sécurité interne de ces pays et de leurs habitants ? En tout cas, la majorité des Français serait ravie car ça ferait d’énormes économies sur le budget de ce pays ! CQFD...
Le 22 novembre 2018 à 17:43, par madi En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
Nopogo, je vois que tu ne connais pas grand chose , cite-moi une seule richesse dont dispose la France et qui lui permettrait de vivre sans l’exploitation des richesses des pays africains, la France ne tiendrait pas un an si les Africains arrivaient à la priver de l’exploitation du sol, du sous sol, des matières premières. L’industrie française ne vitq ue grâce à ces richesses que lui bradent nos actuels dirigeants contre leur pérennisation au pouvoir. CQFD
5. Le 22 novembre 2018 à 08:40, par TANGA En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
Bravo à vous tous ; Vous avez dit haut ce que nous autres pensons bas.
Nul doute que ces les mêmes Français qui arment les terroristes ; eux et les américains. Nous avons la preuve pour les américains en Syrie et pour les français au Burkina même et avec Boko Haram.
Au Mali, ce sont les français qui donnent les lieux à ratisser par les militaires Africains et c’est encore eux qui communiquent ces positions aux djihadistes (les Tchadiens en ont fait les frais au Mali).
Camarades, nos pays ne peuvent pas être sauvés par ceux là même qui nous ont toujours brimé. Il nous faut donc nous organiser afin d’être libres.
Pourquoi ne pas faire des structures populaires sans communiquer son organisation et son fonctionnement aux états car nous savons que la plus part de nos dirigeants sont des VENDUS.
Il faudra que nous évitions de nous attaquer directement aux bases des étrangers (français et américains) si non, avec la collaboration de nos dirigeants vendus, ils nous déclareront bandits et nous attaquerons. CE QUE NOUS DEVONS FAIRE INDIVIDUELLEMENT ET COLLECTIVEMENT, C’EST DABORE NE PAS COLLABORER AVEC EUX, Ne pas leur rendre services (louer prêter, vendre acheter, faire amitié ; faire qu’ils se sentent persona non gratta partout (au marché, en boîte dans la rue...)
La patrie ou la mort, Nous vaincrons !
Le 22 novembre 2018 à 17:32, par PICARD En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
pauvres crétins de gauche qui s’imaginent que la France a intérêt à entretenir la braise au Burkina. La France a un budget très limité et se passerait bien de l’aide au Burkina, et autres pays du Sahel, qui lui coûte cher. Elle le fait pour limiter l’extension du terrorisme qui mine la France comme le Burkina.
je précise que je sui français ET burkinabè et marié à une burkinabè.
Le 23 novembre 2018 à 10:10, par @@GOG En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
MR PICARD , ce que tu dis est vrai.D’ailleurs avec quoi le Burkina va -t-il se défendre si ces puissances se retiraient du Burkina ?
N’est-t-il pas mieux à l’heure actuelle dans notre état d’impuissance de louer la présence au Burkina de ces forces étrangères qui nous épaulent face au terrorisme ?L’autre veut que les terroristes prennent notre territoire mais ça ne marchera pas comme cela.Peut-être devons-nous même solliciter l’aide de la RUSSIE ? Contrairement à toi PICARD je suis burkinabè et je partage ton idée.N’en déplaise.
6. Le 22 novembre 2018 à 09:24, par talbi En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
Ah c’est anarchiste du PCRV, vraiment ce disque anti imperialiste est rayé. ko un pays serieux ne confie pas sa securité a un autre pays, ko apres 50 ans d’independance on continue d’utiliser le français comme langue officiel, ko l’education burkinabé est sous kl’influence de la culture occidentale et puis blabalalaba....... tchrrrrrrrrr !!!!!!! c’est facile de critiquer
7. Le 22 novembre 2018 à 09:50, par LE RUSSE En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
Des politiciens déguisés en acteurs de la société civile si non comment peut on tout peindre en noir alors que chacun s’exprime comme il veut sans être inquiété ; en matière de sécurité même l’Europe à besoin de l’Amérique pour sa protection , la Coré du sud est sous protectorat américain .Si aujourd’hui le Ruanda est cité comme exemple en matière de développement s’est bien parce que des acteurs pourris comme vous non pas leur place ; quant vous refusez de financer votre développement ,quant vous soulever la population pour qu’elle refuse de payer la taxe de résidence mais où voulez vous que l’État trouve les moyens nécessaire au financement du pays ? Vous envoyer par vos actes les gouvernants à la mendicité ; en conclusion pour mois c’est bien vous autres faut types déguisés en acteurs de la société civil qui sont les ennemis du Burkina. Faso
8. Le 22 novembre 2018 à 09:53, par LUI En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
Dans une théorie idéologique ça se comprend.Mais la réalité en est autrement.La même France à un moment donné fut sauvée par d’autres pays lors de la 2ème guerre mondiale.lorsque vous prenez des pays comme l’Irak,l’Afghanistan et même le Mali à côté,il a fallu l’intervention étrangère pour maintenir ces états dans leur forme actuelle.Ces pays auraient beau clamer leur nationalisme ou leur patriotisme ;seul, la gangrène djihadiste serait à la commande de ces états.Notre monde est devenu tellement monolithique avec des intérêts qui entremêlement de telle sorte que certaines théories quoique nationaliste pussent tenir .
9. Le 22 novembre 2018 à 10:02, par YAWOTO En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
Belle initiative. Il est temps que cette jeunesse africaine soit conscientisée et se réveille car l’heure est grave. Le capitalisme est en pleine crise et tous les pays qui ont adopté ce système économique sont aux abois. L’impérialisme utilisera tous les moyens pour s’approprier les ressources naturelles des pays les plus faibles. Pour le pétrole, c’est l’IRAK, la LYBIE, etc. La prochaine cible sera l’IRAN un gros morceau dur à avaler d’oû la lenteur de leur intervention. Pour les ressources minières on tente de mettre tous les pays africains qui en ont sous contrôle. Nos chefs d’état ne sont que des valets locaux de l’impérialisme (ont-ils le pouvoir de s’émanciper sans le soutien de leur peuple ? NON ! le contrôle économique passe par les multinationales, et si le président n’est pas d’accord, il est débarqué par une rébellion au mieux ou au pire assassiné.
Exemple : le FMI , BANQUE MONDIALE, ou directement ces pays prédateur finance un Echangeur du nord à 70 milliards. Le marché est accordé à une multinationale de ces pays qui récupère les 70 milliards ( quelques miettes en terme de salaires et d’achat de matériaux restent chez vous). Et vous devez rembourser 70 milliards donc au finish l’échangeur aura rapporté presque 70 milliards à ces bâtards. L’idée de feu Salif DIALLO en terme d’endettement massif est mauvaise, c’est vendre le pays aux multinationales et comme on ne pourra pas rembourser c’est ensuite leur permettre de venir piller nos ressources naturelles en faisant des concessions sous contraintes. Il y a une nécessité de constitutionnaliser l’insurrection comme un moyen du peuple de chasser tous les valets locaux de l’impérialisme.
10. Le 22 novembre 2018 à 10:21, par Karim En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
La tenue de ces activités montre qu’il y a toujours des patriotes dans ce pays. Ceux qui ont abandonné la lutte, allez vous reposer et laissez ceux qui veulent continuer la lutte poursuivre le travail salvateur de conscientisation des masses populaires. Ceux également qui pensent que des pays comme le notre ne sont pas dominés par l’impérialisme, qu’ils continuent de le penser. Mais nous sommes convaincus que tôt ou tard, le peuple avec à sa tête la classe ouvrière, aura le dessus. Bravo à ceux là qui osent et qui croient à la victoire.
11. Le 22 novembre 2018 à 10:27, par s En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
Seul le travail peut faire développer l Afrique. La chine n a pas fait autant de bruits ni de haine pour se développer.
12. Le 22 novembre 2018 à 10:40, par Un Burkinabê En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
@ Tanga : ce que vous oubliez est que ce ne sont pas les Français ni les Américains qui nous tuent. Les Français et les Américains vendent aussi des armes aux asiatiques et sud américains ; y avez vous vu des djihadistes. La solution est que les Africains doivent retourner vers nos ancêtres et cultuted et abandonner les "prophètes révélés" tranquile.
Pour réussir il faut utiliser la tactique du zéro. En cas d’attaque terroristes en finir avec tout ce qui bouge dans le dit périmètre !
Le 22 novembre 2018 à 15:34, par NS En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
« Pour réussir il faut utiliser la tactique du zéro. En cas d’attaque terroristes en finir avec tout ce qui bouge dans le dit périmètre ! » Ma foi ! Si ça continue comme ça, en tout cas c’est certain qu’à un moment donné il n’y aura plus le moindre djihadiste sur la terre ! Puisqu’à un certain moment il n’aura plus d’être humain parce qu’ils sont tous finis avec avec les djihadistes !
13. Le 22 novembre 2018 à 11:44, par TRAORE En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
Sauf celui qui n’a rien à foutre qui prendra part à cette journée anti-impérialiste. Aucun pays, surtout africain ne se suffit à lui-même pour assurer sa sécurité à l’heure du terrorisme. Votre dénonciation n’est pas la bienvenue. Qui d’entre vous peut renoncer à la langue française ou anglaise par exemple qu’il a apprise de l’Occident ? Vous êtes contre l’impérialisme et l’impérialisme vous nourrit, vous habille, vous aide dans tel ou tel domaine, vous vend ses armes de guerre puisque vous ne les fabriquez pas, etc etc. Ne semez pas la honte pour nous ici.
14. Le 22 novembre 2018 à 13:11, par Raogo En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
Je suis d’accord avec vous mais si le BURKINA ne le fait pas maintenant il risque être dans la situation du mali il y a quelques années.
15. Le 22 novembre 2018 à 13:19, par POLO En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
TANGA : quand arrêterez-vous de vomir vos âneries gratuites sur le financement des actes terroristes par la France ?? Il est vrai que lorsque je lis en bas d’article "La patrie ou la mort nous vaincrons !", je m’attends au pire... Je l’ai dit mille fois sur ce forum : oui, que l’armée française QUITTE le Sahel en vitesse (ainsi que la Centrafrique à la solde des Russes) et que l’argent économisé rentre dans nos caisses vides pour la santé, l’éducation, les routes... Et que les Burkinabè se débrouillent seuls puisque, selon certains, ils en SERAIENT capables !
16. Le 22 novembre 2018 à 14:35, par att En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
Le peuple n’a plus confiance aux autorités. Il y a trop de taxes,et les dépenses qui ne sont pas raisonnable.nous avons l impérialisme dans nos pays,que nous devrions commencer à combattre l’Afrique à mal à son élite.
17. Le 22 novembre 2018 à 14:38, par att En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
Le peuple n’a plus confiance aux autorités. Il y a trop de taxes,et les dépenses qui ne sont pas raisonnable.nous avons l impérialisme dans nos pays,que nous devrions commencer à combattre l’Afrique à mal à son élite.
18. Le 22 novembre 2018 à 14:48, par TERMINATOR En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
POLO, c’est la France qui a besoin de nous, nous n’avons pas besoin de la France qui n’est pas le seul pays au monde. Qu’elle guerre elle a gagné sans l’aide des africains ? Qu’elle ressource elle a sans le pillage des africains ? Qu’elle s’en aille avec ses bases militaires et même ses ambassades et merde !!! Tu te crois à qu’elle époque ? Nous payons pour cette soi-disant présence et ne prend pas les gens pour des cons !!!
Le 22 novembre 2018 à 17:41, par polo En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
"Qu’elle s’en aille !" : mais on ne demande que cela !!! Est-elle la seule à piller l’Afrique ?? Arrête de prendre les gens pour des cons !!
Peut-on me dire qui exploite les minerais du Burkina ? Allez, cite les noms des pays !! Qui doit accueillir les enfants des familles nombreuses burkinabè sur son sol ??
Sais-tu comment s’appelaient les soldats africains combattant dans l’armée allemande en 1914-18 ? Les Ascaris. Sais-tu que des Ghanéens ont dû combattre pour les Anglais ? Et les Belges ? Et les soldats noirs de l’armée portugaise durant la décolonisation
OUI, pour la énième fois : que la France parte !!!!! Et qu’elle laisse la place aux Chinois et aux Russes qui sont en embuscade !!!
Le 22 novembre 2018 à 18:15, par polo En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
Comme je ne sais plus si j’ai expédié mon message, je le tape à nouveau.
"Qu’elle s’en aille !" : mais ON NE DEMANDE QUE CELA !!! "Quelles ressources a-t-elle sans le pillage des Africains ?" (je corrige les fautes) : est-elle la seule à piller l’Afrique ?? Arrête de prendre les gens pour des cons !! Cite-moi la nationalité des pays qui exploitent le sous-sol burkinabè (l’or en particulier) : j’attends la liste !!!
Comment s’appelaient les soldats africains de l’armée coloniale allemande en 1914-18 ? : les Ascaris. Les Anglais ne sont-ils pas venus chercher les Ghanéens ? Et les Belges ? Et les Portugais de 1960 à 1975 ? Quels pays africains demandent à la France de se retirer ? Cite-les ! Hélàs, AUCUN !!!
Sache que si l’on faisait voter les Français sur le maintien ou non des bases militaires en Afrique, le résultat est connu d’avance !!
Pendant ce temps, qui doit accueillir les enfants des familles nombreuses sahéliennes sur son sol ????
JE N’IGNORE PAS LA DETTE QUE LA FRANCE A ENVERS LES VALEUREUX TIRAILLEURS AFRICAINS ! Mais j’avoue que j’ai du mal à accepter que mes impôts servent à protéger des individus de ton espèce qui prend les gens pour des cons !!!
19. Le 22 novembre 2018 à 15:33, par saw En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
Je suis un homme qui n’aime pas la homme. Mais je préfère en toute humilité demander de l’aide à la France que de laisser les salopards gagner du terrain.
Un père de famille ( RMCK ) doit savoir mettre son égo de coté et voir l’intérêt général de la famille ( nation ). Moi je suis prêt à accepter cette honte et voir mes enfants grandir dans un pays de paix. Demain nos enfants feront surement mieux que nous car ces même enfants qui savent que leurs parents ont subit cette honte travailleront à relever le défi sécuritaires. Pendant la première et la seconde WW la France n’a pas eu honte demander l’aide des américains et même des africains. Ce qui veut dire que les soldats Français qui viennent pour nous aider sont des descendants de ceux que nous nos grands parents sont allés défendre. Notons que 2153 burkinabés sont morts lors de la première WW sur le sol français ( source RFI ). Donc l’entraide entre la France et le Burkina n’a pas commencée aujourd’hui. seul le travail sauvera l’Afrique mais demander de l’aide à plus fort que soit n’est pas un honte. C’est du réalisme.
20. Le 23 novembre 2018 à 08:28, par Le juste En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
Je voudrais demander a ces gens la, de ne pas nous divertir. Nous voyons actuellement la politique americaine de Donald Trump qui dit que les contrats bilaterales n’ont de valeur que si cela arrange le peuple américain. Ces gens que je connais tres bien prennent souvent l’avion en direction de ces pays qu’ils critiquent. Pour montrer leur bonne foie je demanderai a ces gens de ne pas sortir du Burkina et d’aller combattre les terroristes sur le terrain. Je leur ferais reverence s’ils arrivaient a heradiquer ce fleau qui est mondial au Burkina.
Le 23 novembre 2018 à 10:40, par polo En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
Merci pour ce message et vous voyez "juste". "...d’aller
combattre les terroristes" dites-vous : mais n’est-ce pas trop leur demander ?
21. Le 23 novembre 2018 à 14:29, par YAWOTO En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
Plutôt que de venir s’installer pour nous aider à nous défendre, donnez nous plutôt le matériel et assurer la formation et nous saurons nous défendre. En plus ceux qui nous attaquent n’ont pas autant de moyens que ces pays occidentaux + les USA que ces derniers ne puissent pas les neutraliser au Mali et dans la bande sahélo sahrienne s’il ya une réelle volonté politique.Ce sont les même en tuant KADAFI, SADAM Hussein, en intervenant en Afghanistan et en Somalie etc qui ont provoqué cette situation.
C’est clair il y a une volonté de recolonisation de l’Afrique pour ses ressources. Les africains sont plus éduqués, voyagent, sont informés à travers les médias, donc rien ne sert de vouloir leur servir des salades comme arguments du genre "s’installer pour nous aider à combattre le terrorisme". Coopération gagnant gagnant oui, mais recolonisation et exploitation NON !
22. Le 23 novembre 2018 à 15:07, par billy billy En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
si on n’avait pas une aide extérieur actuellement vous porterez de longues barbes et des pantalons courts. Chacun dort dans sa villa et veux lutter contre le terrorisme, vous les OSC vous êtes jeune donc vous pouvez vous enrôler dans l’armée pour sauver le BF. MERCI
23. Le 23 novembre 2018 à 17:59, par soorepanoomé En réponse à : Situation nationale : « Un pays sérieux ne confie jamais sa sécurité à un autre pays » (organisations de la société civile)
Je profite pour attirer l’attention du gouvernement du Burkina du Burkina Faso sur le Kolgwéogo Kolgweogo. je pense que c’est mieux de dissoudre le kolgweogo. ce sont les vrais bandits qui se convertissent en kolgwéogo pour régler leur compte avec .........., ils tortures des innocents. Depuis les nombreuses attaques que le pays subi, c’est qu’elle jour qu’un Kolgwéogo a arrêté un terroriste ou déjouer le plan des terroristes. les dosos sont à Bobo y’a longtemps, mais on a jamais entendu dire qu’ils ont tirer un arme sauvagement sur quelqu’un.