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Association africaine de l’eau : Encourager les contacts, les échanges entre les professionnels du secteur

Publié le mardi 26 juillet 2005 à 07h48min

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L’Association africaine de l’eau (AAE) tient du 25 au 29 juillet à Ouagadougou, la réunion de son Conseil scientifique et technique et de son Comité de direction. Un des temps forts de cette réunion est l’initiation d’une journée portes ouvertes sur l’AAE.

Examiner l’état d’avancement des actions recommandées par la réunion de Cotonou, surtout par rapport aux préparatifs du congrès d’Alger en février 2006, adopter un mode opératoire pour le fichier des experts de l’AAE afin de renforcer leurs capacités d’échanges, tels sont entre autres les objectifs de la présente session. Une session qui présente, selon le président du Conseil scientifique et technique, Binguitcha Faré, un enjeu capital dans la vie de l’AAE.

Pour lui, la rencontre de Ouagadougou va jeter les bases d’un partenariat tant attendu entre l’Organisation internationale de normalisation (ISO) et l’AAE. L’occasion a été "belle" pour M. Binguitcha Faré de saluer les actions du président Blaise Compaoré et du peuple burkinabè "pour les contributions efficaces et déterminantes de leur pays dans la politique africaine de l’eau".

Pour sa part, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, Ibrahim Kaboré, a affirmé que l’approvisionnement des populations en eau potable et l’assainissement de nos villes ont toujours occupé une place de choix dans la politique de l’Etat burkinabè.

Ceci, en raison de la position géographique de notre pays en plein Sahel. "Cette situation, caractérisée par une faible disponibilité des ressources en eau, impose à notre pays, plus de rationalité dans notre politique de mobilisation et de gestion de la ressource en eau", a-t-il dit. Et d’ajouter que la politique nationale de l’eau du Burkina tire ses fondements des réformes du secteur, engagées depuis 1998. Des efforts ont été déployés par le gouvernement pour mobiliser davantage de financements pour l’approvisionement en eau potable des populations.

Malgré ces acquis, les défis restent, selon M. Kabré, énormes pour l’amélioration de la desserte en eau de nos populations. D’où la nécessité "de développer une véritable expertise nationale et africaine dans ce domaine". C’est pourquoi, M. Kaboré a salué cette initiative de l’AAE. Afin de mieux faire connaître la structure, une journée portes ouvertes sur l’AAF a été initiée le 25 juillet 2005.

Diverses activités dont des conférences sur l’association, les objectifs du millénaire pour le développement... sont au programme de cette journée. En outre, une exposition sur le thème de l’eau en Afrique se tient du 25 au 27 juillet au Pacific hôtel.

Aïssata BANGRE
Sidwaya

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