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Gouvernance démocratique au Burkina : L’ambassadeur des Etats-Unis et le porte-parole de l’opposition échangent autour des préoccupations nationales

Publié le mercredi 14 novembre 2018 à 00h30min

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Gouvernance démocratique au Burkina : L’ambassadeur des Etats-Unis et le porte-parole de l’opposition échangent autour des préoccupations nationales

C’est accompagné d’une délégation de sa chancellerie, que l’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina, Andrew Young, a été reçu, ce mardi 13 novembre 2018 en fin de matinée, au siège du Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) par le premier responsable de l’institution, Zéphirin Diabré. Au menu de l’audience, des préoccupations liées à la vie de la nation.

C’est dans une ambiance bon enfant, que les deux personnalités se sont, après environ 45 minutes d’échanges, adressées à la presse pour livrer la quintessence de leurs échanges.

« Nous avons des conversations dans tous les domaines et j’apprécie beaucoup son rôle comme chef de file de l’opposition politique. Cela fait partie de l’apprentissage ; parce que moi, je suis étranger ici et le chef de file m’a accueilli ce matin avec de l’eau de l’étranger qui renforce cette formidable caractéristique de ce pays. Je suis donc ici pour apprendre, et aussi pour représenter mon pays pour faire avancer nos intérêts communs et dans ce sens, nous avons des concertations avec toutes les organisations de la société. C’est dans cette dynamique que j’ai eu ces échanges et d’autres équipes ont des échanges ailleurs dans d’autres domaines… », a situé le diplomate américain, Andrew Young, dans un ton parfois humoristique.

« C’est un énorme plaisir de continuer la concertation avec monsieur Zéphirin Diabré, le Chef de file de l’opposition politique au pays des Hommes intègres, le Burkina Faso. (…). J’ai beaucoup aimé la conversation avec le chef de file de l’opposition politique sur toutes les questions qui concernent le Burkina Faso (les questions politiques, sécuritaires, sociales, les questions de développement…). Cela fait partie d’un dialogue continu et aussi des priorités de l’Ambassade des Etats-Unis au Burkina Faso. Nous soutenons comme priorité numéro 1, la démocratie au Burkina ; une démocratie pour laquelle les Burkinabè ont montré leur bravoure, leur engagement. Vous avez (s’adressant aux Burkinabè, ndlr) lutté contre des défis énormes pour la mise en œuvre de votre démocratie », a jaugé l’ambassadeur, qui souligne « apprécier beaucoup » les conseils du porte-parole de l’opposition, sa façon de gérer sa responsabilité au service de la démocratie.

Marque de solidarité face au contexte sécuritaire difficile

La question sécuritaire a également été abordée par ces deux personnalités et sur ce point, l’ambassadeur a exprimé sa solidarité au peuple burkinabè face à ce contexte difficile. « Nous voulons exprimer notre solidarité avec les membres des Forces de défense et de sécurité qui se sacrifient pour défendre ce pays. Nous exprimons, ensemble, notre solidarité avec les civils qui ont subi des dégâts énormes, et ça nous touche au plus profond de nous. Nous exprimons ensemble la solidarité avec les fonctionnaires, les représentants de l’Etat, qui ont été touchés gravement par cette situation difficile. Nous partageons le même sentiment et sommes solidaires de tous les Burkinabè », a confié Andrew Young.

Pour le porte-parole de l’opposition, Zéphirin Diabré, c’est un plaisir d’accueillir de nouveau le diplomate (il avait été reçu en mai 2017) dans la « maison commune » de l’opposition.
« J’apprécie le rôle que joue son pays comme partenaire au développement du Burkina Faso et plus singulièrement dans le domaine de la promotion de la bonne gouvernance et de la démocratie », a magnifié le chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso, se félicitant de l’esprit de cette démarche.

Sur la préoccupation liée à la sécurité, Zéphirin Diabré a expliqué que c’est un souci énorme pour le pays aujourd’hui et qu’il était, de ce fait, important qu’elle s’invite dans les échanges. « Nous sommes certes inquiets, mais confiants que le Burkina Faso réussira à se sortir de cette situation », conforte M. Diabré.

O.O
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 14 novembre 2018 à 08:29, par HUG En réponse à : Gouvernance démocratique au Burkina : L’ambassadeur des Etats-Unis et le porte-parole de l’opposition échangent autour des préoccupations nationales

    Avec la bravoure et le courage on chassé du pouvoir le mentor de ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui. Mais qu’est ce que les autorités du pays ont fait de notre insurrection, de notre combat farouche contre le coup d’Etat.
    Les tares qui poussé le peuple à chassé du pouvoir Blaise compaoré sont revenues voire avec force : nomination de complaisance, affairisme, clientélisme, musèlement des syndicats, corruption, gabegie, discrimination entre les fonctionnaires.... le tout accompagné d’une VIE CHERS jamais égaler. augmentation du prix du pain, augmentation du prix du carburant de plus de 10%.

    Hier j’écoutais à la télé un député du MPP parler des fonctionnaires comme quoi le pouvoirs du MPP a beaucoup dépensé avec la fronde sociale. Monsieur le député ne parlez pas de fonctionnaire en général, il fallait être véridique, honnête et dire que vous avez augmenter le train de vie de certains fonctionnaires (enseignants, agents de santé, magistrats, GRH, inspecteurs et contrôleurs de travail, financiers, policiers....). Certains fonctionnaires n’ont rien eu en matière de vos augmentations c’est pourquoi votre gestion est chaotique car ils n y a pas de sous fonctionnaires. Certains ministres ont emprunté la voie de l’intimidation et autres pour résoudre pour les problèmes des travailleurs comme au ministère de la femme avec des suspensions d’agents qui laissent à désirer. Le fait de ne pas faire une communication orale en conseil de ministre pour expliquer l’acte semble donner raison à ceux qui pensent ainsi

  • Le 14 novembre 2018 à 11:22, par SOME En réponse à : Gouvernance démocratique au Burkina : L’ambassadeur des Etats-Unis et le porte-parole de l’opposition échangent autour des préoccupations nationales

    ca y est les manoeuvres recommencent et on reprend les memes et on continue ! Roch ayant plus que decu, il faut revenir aux anciens amours et relancer l’ancienne version. Tant pis pour le pays. Diabre a appris un peu de son premier echec, il espere qu’il ne sera plus laché. Mais vu ce qu’il ya devant lui, c’est a dire rien !, il a de quoi bien esperer ! Pathetique ! Pauvre burkina ! Pauvre afrique ! Peuple prenez vous en charge N’attendez rien de vos soi disants dirigeants actuels
    SOME

  • Le 14 novembre 2018 à 22:56, par Dibi En réponse à : Gouvernance démocratique au Burkina : L’ambassadeur des Etats-Unis et le porte-parole de l’opposition échangent autour des préoccupations nationales

    Vu celui qui est à sa droite et derrière sur les photos, l’homme lige d’AREVA se prépare à son nouvel adoubement. Et ce n’est pas la première fois qu’on le voit en pareille compagnie.
    Il ne change pas de camp, mais seulement de parrain en bon féal zélé et douteux.
    Le peule burkinabè est averti :
    - l’alternance néocoloniale et affairiste n’est porteuse d’aucune alternative.
    Na an lara, an sara !
    La patrie ou la mort !

  • Le 14 novembre 2018 à 23:21, par Adoume En réponse à : Gouvernance démocratique au Burkina : L’ambassadeur des Etats-Unis et le porte-parole de l’opposition échangent autour des préoccupations nationales

    Zeph tu voix ça fait la 2e fois qu’il vient te recadrer. 2017 apres la maison du peuple et aujourd’hui après la place de la révolution. Je t’ai toujours conseillé de faire attention au CDP. tu voix bien maintenant que Ouali avait raison. Trop tard !

  • Le 15 novembre 2018 à 08:08, par HUG En réponse à : Gouvernance démocratique au Burkina : L’ambassadeur des Etats-Unis et le porte-parole de l’opposition échangent autour des préoccupations nationales

    Pour recadrez quelqu’un est ce qu’on se déplace pour se rendre chez la personne qu’on veut recadrez ? Si tel est le cas c’est que la personne a recadrer est très très très importante sinon la personne qui veut recadrer appelle généralement la personne à recadrer. Je n’ai pas de parti politique c’est une question d’analyse approfondie

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