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Gestion des zones humides : Le Burkina veut passer à l’action

Publié le dimanche 11 novembre 2018 à 17h30min

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Gestion des zones humides : Le Burkina veut passer à l’action

Mieux prendre en charge les zones humides du Barrage de Samandéni dans la région des Hauts Bassins et de la Vallée de la Nouaho dans la région du Centre-Est, tel est l’objectif poursuivi par le Burkina en adhérant au projet « Gestion durable des zones humides pour le renforcement de la sécurité alimentaire et la résilience des écosystèmes en Afrique de l’Ouest » (GDZHAO) piloté par le Centre de surveillance écologique basé au Sénégal. En vue de partager l’information sur les buts du projet, l’Institut géographique du Burkina (IGB) a organisé, ce vendredi 9 novembre 2018, un atelier au profit des acteurs intervenant dans ces zones.

Les zones humides des bassins de Samandeni et de Bagré connaissent plusieurs difficultés : menace de la durabilité des cours d’eau, mise à eau du barrage de Samandeni, stagnation du courant hydrologique, prolifération d’espèces aquatiques gourmandes en oxygène, ensablement des cours d’eau, pollution des eaux, etc. Conscient de cette situation, l’Institut géographique du Burkina (IGB) a soumis et obtenu, en partenariat avec six autres partenaires des pays de la sous-région, le financement d’un projet visant à assurer la pérennité de ces zones et accroître leur apport dans la sécurité alimentaire et la protection de l’écosystème.

Le projet, dénommé « Gestion durable des zones humides pour le renforcement de la sécurité alimentaire et la résilience des écosystèmes en Afrique de l’Ouest » (GDZHAO), est financé par l’Union européenne en partenariat avec l’Union africaine. Sa mise en œuvre est assurée par les structures membres du consortium auquel appartient le Burkina.
« Le projet de GDZHAO constitue une opportunité pour le Burkina d’améliorer la gestion durable de ses zones humides et de renforcer les capacités de ses gestionnaires à travers l’utilisation des technologies géospatiales », a fait remarquer Hamidou Nagabila, représentant du ministre des Infrastructures.

La principale activité du projet sera le partage d’informations sur ces zones humides obtenues grâce à la technologie géospatiale avec l’appui de sociétés européennes.

Pour un déroulement sans difficultés du projet, il était normal de mettre les acteurs au même niveau d’information. D’où l’atelier de Ouagadougou qui a réuni, outre les experts, des représentants des collectivités locales.
« C’est dans le but d’assurer le partage des informations sur ledit projet dans son contenu au niveau national et impliquer toutes les parties prenantes qu’est organisé le présent atelier sous le leadership de l’IGB », a ajouté le représentant du ministre.

En rappel, le Burkina compte 20 sites inscrits sur la liste des zones humides d’importance internationale (sites Ramsar) ayant une superficie de 914,536 hectares.

J.T.B
Lefaso.net

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