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La 5e session ordinaire de la Conférence nationale de la décentralisation (CONAD), qui s’est ouverte le matin du vendredi 2 novembre 2018 à Ouagadougou, s’est achevée dans l’après-midi avec le lancement officiel du cycle III de la décentralisation et la remise de ses référentiels à tous les acteurs concernés. La session était placée sous le thème « Les référentiels de la décentralisation au Burkina Faso : des réformes majeures pour des collectivités territoriales performantes ». La cérémonie de clôture a été présidée par le chef du gouvernement, Paul Kaba Thiéba, représentant le président du Faso.

Selon le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, le Burkina Faso s’est engagé dans la décentralisation avec pour but d’améliorer la fourniture de services de base aux populations et leur offrir un cadre institutionnel propice à l’enracinement de la démocratie. C’est pourquoi, dit-il, après plus de deux décennies de mise en œuvre du processus de décentralisation du cycle I et II, des acquis et des insuffisances ont été relevés permettant de dégager des enjeux et des défis pour le cycle III.

Et l’enjeu central de cette troisième phase, pour Paul Kaba Thiéba, c’est l’approfondissent de la Politique nationale de la décentralisation et son appropriation par la population, pour plus d’efficacité. « Parce que nous sommes convaincus qu’à partir de Ouagadougou, on ne peut pas gérer avec efficacité les biens et services publics de l’Etat dans les localités les plus éloignées du Burkina Faso. Et il était important, dans le cadre de la gestion de notre pays, que les populations, à travers leurs élus, soient mises à contribution », explique le Premier ministre.

Paul Kaba Thiéba Chef du gouvernement

Outre cela, il a indiqué que les orientations de ce nouveau cycle visent à doter le processus de décentralisation en cours au Burkina Faso de référentiels stratégiques et prospectifs innovants. Des nouveaux référentiels renvoyant ainsi à une vision prospective de la décentralisation (horizon 2040), une Politique nationale de décentralisation et une stratégie décennale de mise en œuvre de cette politique assortie d’un plan d’action quinquennal.

Et à cet effet, les actions prioritaires de ce nouveau cycle de la décentralisation, pour le chef du gouvernement, sont entre autres « la vulgarisation des référentiels de la décentralisation, l’élaboration de la loi de programmation financière, la relecture du Code général des collectivités territoriales et du Code électoral pour prendre en compte les réformes prévues par les référentiels ». Et au-delà de ces actions, le premier responsable du département concerné, Siméon Sawadogo, a montré que c’est aussi le portail à un très grand niveau de la décentralisation et au transfert des compétences et des ressources. Ce qui engage donc tous les acteurs que sont le gouvernement, le secteur privé, les Organisations de la société civile (OSC), les responsables de l’administration, les partenaires techniques et financiers, à faire en sorte que ce référentiel puisse connaître un succès.

Siméon Sawadogo ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation

Toutefois, en attendant l’effectivité de la loi de programmation financière, le Premier ministre a instruit tout le gouvernement de procéder aux transferts des ressources aux collectivités territoriales dans les meilleurs délais, pour plus d’efficacité.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 3 novembre 2018 à 21:59, par armel En réponse à :

    A quoi sert la relecture des textes si,pour des raisons politique,vous refusez de les appliquer ?La preuve,le code des collectivités en vigueur dit qu il faut avoir la capacité morale pour être maire.Or celui de l arrondissement 07 est un délinquant condamné par la justice.En de tel cas,selon le code,c est le ministre de tutelle qui le destitue.Or mr KERE qui est la personne qui est responsable de ce dossier,est de l opposition et induit les ministres en erreur.il prétend que le maire condamné a fait appel et qu il attend ce jugement pour décider.Ce qui est un manque de volonté d agir,et une mauvaise foi,puisque selon le code,même poursuivi par un tribunal correctionnel,on peut plus être maire.Et surtout,la fonction publique n a pas attendu pour le chasser de la fonction publique.La loyauté de mr KERE vis a vis des différents ministres chargés de la décentralisation est discutable

  • Le 5 novembre 2018 à 09:27, par La règle de 5 pour le Faso En réponse à :

    Il est temps de passer à 15 Regions, 50 Provinces et 500 departements ou Communes. Ce projet est dans les bureaux du Ministère de l’Administration Territoriale et de la Decentralisation depuis Janvier 2014 avec l’ancien regime. Un projet qui a sucité beaucoup d’interêt de la part de la population en son temps. L’Administration est une continuité pour ce qui est des bons projets comme celui-ci.
    A bon entendeur, avançons !

  • Le 5 novembre 2018 à 12:26, par HUG En réponse à :

    Augmenter le nombre de régions, de provinces et de département contribuerait à augmenter la masse salariale car il faut nommer des gouverneurs, préfets et autres. Or, l’idée est de travailler à reduire cette masse salariale

    • Le 5 novembre 2018 à 14:18, par La règle de 5 pour le Faso En réponse à :

      C’est vrai que l’idée est de travailler à reduire la masse salariale. Mais on pourrait reduire cette masse salariale autrement ; en decidant de ne plus recruter des préfets car 500 préfets plus 500 maires, ça fait 1000 agents pour le même boulot. D’ailleurs, à quoi servent les préfets lorsqu’il y a des maires ? Par exemple on entend parler du maire de Ouagadougou mais le préfet de Ouagadougou, est ce qu’il existe même ? Si oui, son job, c’est quoi même ?

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