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Centre de santé de Gampéla : De l’eau potable pour les patients

Publié le vendredi 2 novembre 2018 à 23h27min

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Centre de santé de Gampéla : De l’eau potable pour les patients

Le président de l’Association « Terre des plumes », Pascal Plumet, a procédé, ce vendredi 2 novembre 2018, au lancement des travaux d’extension pour l’alimentation en eau potable du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Gampéla, un village de la commune de Saaba. Le projet est financé à hauteur de 1 300 000 F CFA sur fonds propres de l’association.

Depuis plusieurs années, Gampéla est traversé par la conduite d’eau de l’ONEA provenant du barrage de Ziga. Paradoxalement, le CSPS de ce village n’est pas desservi en eau courante. Soucieuse du bien-être des habitants, l’Association Terre des plumes (ATP), qui est présente au Burkina Faso depuis 2005, a jugé nécessaire de doter cette formation sanitaire d’eau potable.

Le démarrage effectif des travaux d’extension pour l’alimentation en eau est intervenu ce vendredi 2 novembre 2018, en présence d’une délégation de l’association conduite par Pascal Plumet et de nombreux autres invités. Dans son intervention, le représentant du chef de Gampéla a souhaité la bienvenue aux bienfaiteurs d’un matin. Il a, en outre, adressé ses remerciements aux membres de l’ATP pour avoir choisi le CSPS de son village.

Pour les bénéficiaires, ce geste de solidarité vient contribuer à la qualité des soins. « L’adduction d’eau va nous permettre d’augmenter l’hygiène au niveau du CSPS qui, faut-il le souligner, est un élément très important dans la chaine épidémiologique », a avoué l’infirmier-chef de poste de Gampéla, Jean Dieudonné Nadembéga. Désormais, le problème d’eau est un lointain souvenir au CSPS de Gampéla mais d’autres difficultés existent.

Il s’agit en effet de l’absence de clôture. « L’espace n’est pas limité. Si nous avons un mur, ça va nous permettre de savoir jusqu’où nous sommes limités et éviter aussi que les gens viennent s’installer dans la limite de la formation sanitaire », a plaidé M. Nadembéga. Puis de poursuivre : « Les bâtiments qui servent d’office pour la maternité et le dispensaire ne répondent pas aux normes du ministère de la Santé. Si nous avons l’occasion que ces bâtiments soient normalisés, ça serait avec plaisir ».

Le partenariat entre Gampéla et l’ATP est vieille de 10 ans. « Je crois que c’est la relation directe et des échanges avec le major, le conseiller et le représentant du chef qui nous a amenés à nous intéresser particulièrement au village et à y rester sur des actions qui concernent ses habitants. Ça aurait pu être un autre village mais c’est au regard de la qualité d’accueil que nous avons eue ici qui a fait que nous nous sommes intéressés à Gampéla », a ajouté le président de l’association pour justifier le choix du CSPS de Gampéla.

Selon Pascal Plumet, l’adduction d’eau potable est financée à hauteur de 1 300 000 F CFA, sur fonds propres de l’association. « On avait fait appel à des aides qu’on n’a pas eues. Par contre, tous les membres de l’association en France se sont engagés à tout faire pour réussir à collecter les fonds nécessaires pour accompagner le CSPS de Gampéla », a-t-il indiqué.

A l’avenir, les projets de l’association consisteront à mettre en place progressivement un lieu qui permettra d’accueillir les élèves en besoin de soutien scolaire ; les adultes pour des cours d’alphabétisation menés par des professeurs burkinabè ; les enfants pour des activités extra-scolaires sur des thématiques liées à l’éducation à l’environnement, à la culture et à la citoyenneté.

Le moment tant attendu de la cérémonie du jour a été la remise de matériel médical, de livres, de layette au profit des nouveau-nés. M. Nadembéga a, pour sa part, reçu un ordinateur flambant neuf.

Aïssata Laure G. Sidibé
Photos : Bonaventure Paré
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 3 novembre 2018 à 11:38, par tengbiiga En réponse à : Centre de santé de Gampéla : De l’eau potable pour les patients

    Comment voulez-vous qu’on ne classe pas parmis les derniers de la planete si le Burkina n’est pas capable de faire alimenter um centre de santé pour 1.300.000 F. Il faut une ONG pour le faire et le publier dans des journaux. Que c’est triste !

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