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Ecole privée de santé Sainte-Edwige : La 11e promotion s’engage à lutter contre le cancer du sein et du col de l’utérus

Publié le dimanche 28 octobre 2018 à 16h34min

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Ecole privée de santé Sainte-Edwige : La 11e promotion s’engage à lutter contre le cancer du sein et du col de l’utérus

La 11e promotion des élèves de l’Ecole privée de santé Sainte-Edwige s’est engagée à combattre le cancer du sein et du col de l’utérus chez la femme. La cérémonie officielle de prestation de serment est intervenue ce jeudi 25 octobre 2018 à Ouagadougou, sous la présidence du Pr Nicolas Méda, ministre de la Santé, et en présence de la marraine Sika Kaboré, épouse du chef de l’Etat.

« Lutte contre le cancer du sein et du col de l’utérus chez la femme ». C’est sous ce nom de baptême que les élèves de l’Ecole de santé Sainte-Edwige ont effectué leur sortie de promotion. Sous une pluie bienfaisante, les 564 sortants ont juré de servir la nation avec dignité et intégrité. Les nouveaux agents sont composés entre autres d’attachés de santé (1re promotion), d’infirmiers d’Etat, d’agents itinérants de santé, de garçons et filles de salle, formés pendant trois ans pour certains (2015-2018), et deux ans pour d’autres (2016-2018).

Un temps d’apprentissage qui fait de cette 11e promotion, des agents de qualité, selon le délégué, Oumarou Zongo. Tout en remerciant la fondatrice de l’école, le corps professoral et tous ceux qui œuvré à leur formation, il a reconnu que leur nom de baptême est une interpellation pour l’engagement dans la lutte contre ces cancers de la femme. Ce qui justifie le choix de leur marraine qui se bat déjà dans ce domaine avec sa Fondation Kimi.

Dans le même élan, Edwige Ilboudo/Diallo, directrice-fondatrice de l’Ecole privée de santé Sainte-Edwige, a remercié la marraine ainsi que les autorités présentes à cette cérémonie annuelle de prestation de serment. Pour elle, en treize ans d’existence (ouverture en 2005), l’école a mis à la disposition du ministère de la Santé 4 772 agents qui se sont illustrés aux différents examens nationaux.
« Pour cette année, les résultats sont encore éloquents », a-t-elle souligné. Que ce soit au siège à Ouagadougou ou à la représentation de Dédougou, les taux de succès sont parfois de 95% ou 100%.

La marraine, Sika Kaboré, tout en saluant la fondatrice et le corps professoral de l’école, a félicité ses filleuls pour le choix du nom de baptême. Pour elle, ce choix devrait les obliger à s’investir pleinement dans leur tâche, quand on sait qu’il y a 528 000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus chaque année.
Ce qui classe ce cancer au quatrième rang mondial des cancers les plus fréquents chez les femmes. Cela, après les cancers du sein, du poumon et le cancer colorectal.

« Cette maladie ne saurait rimer avec condamnation à mort, même dans les pays pauvres. Des outils de dépistage peu coûteux et des pratiques faciles existent aujourd’hui et peuvent réduire sensiblement les décès qui y sont liés », a-t-elle indiqué.

Chaque année, dans le cadre d’Octobre rose, l’épouse du chef de l’Etat organise, à travers la Fondation Kimi, la Semaine du ruban rose, qui s’est tenue cette année à Manga. C’est donc une occasion pour des campagnes de sensibilisation, de dépistage et de prise en charge des lésions précancéreuses chez les femmes et les jeunes filles.

Pour le Pr Nicolas Méda, ministre de la Santé, la problématique de la satisfaction des besoins en ressources humaines en quantité et en qualité, ainsi que leur gestion, est une préoccupation majeure pour le gouvernement. Il a donc profité de l’occasion pour féliciter cette initiative privée de former du personnel paramédical et des sages-femmes et maïeuticiens d’Etat.
« Selon les spécialistes de la santé, le cancer du col de l’utérus cause le décès d’une femme toutes les deux minutes dans le monde », a-t-il laissé entendre. Pour lui, le nom de baptême s’inscrit en droite ligne des grandes orientations-clés du PNDES et du programme présidentiel.

Marcus Kouaman
(kmagju@gmail.com)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 29 octobre 2018 à 10:20, par Leho En réponse à : Ecole privée de santé Sainte-Edwige : La 11e promotion s’engage à lutter contre le cancer du sein et du col de l’utérus

    À quoi bon blaguer ces nouveaux sortant en disant que le gouvernement prendra en compte la problématique de l’intégration dans la fonction publique. Illustrations : Mesures nouvelles, intégration des AIS, session de 2017, 150 postes à pourvoir, en 2018 c’était 100 postes et cette année c’est seulement 20 postes. Quand on sait que Ste Edwige a une couvée d’au moins 300 sortants cette année, faites le décompte des autres écoles de formation en santé privée et expliquez-moi la logique.

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