LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Tour du Faso 2018 : « Nous allons travailler à protéger le maillot jaune », Martin Sawadogo, directeur technique national

Publié le dimanche 28 octobre 2018 à 11h15min

PARTAGER :                          
Tour du Faso 2018 : « Nous allons travailler à protéger le maillot jaune », Martin Sawadogo, directeur technique national

Le maillot jaune est maintenant la propriété des Burkinabè. Mathias Sorgho, à l’issue de la deuxième étape, endosse la tunique la plus convoitée du Tour du Faso. Pour le directeur technique national de la Fédération burkinabè de cyclisme, Martin Sawadogo, l’objectif est désormais clair : protéger le maillot jaune et améliorer le temps.

Lefaso.net : Quelle analyse peut-on faire de l’étape du jour ?

Martin Sawadogo : L’étape était capitale pour nous Burkinabè. Nous l’avons donc prise au sérieux. Comme vous le savez, le Maillot jaune est notre objectif sur ce tour. Nous l’avons recherché à la première étape et malheureusement nous avons été classés troisièmes au général.

A la lumière de cette course, nous avons mis en place une stratégie basée sur les bonifications pour obliger les autres équipes à travailler. Cela s’est avéré payant. Parce que nous nous étions dit qu’à l’approche de l’arrivée, les équipes continentales allaient chasser les hommes de tête et les Etalons encore en jambes allaient se charger de finaliser la course. C’est exactement ce que nous avons fait.

Qu’est ce qui a fait la différence pour les Burkinabè ?

Notre objectif était de rechercher les bonifications qui pouvaient influencer le classement général au temps. Pour cela, il fallait choisir quelqu’un qui n’était pas loin du premier. Raison pour laquelle, nous avons choisi Seydou Bamogo qui était à huit secondes du Maillot. Vous avez dû remarquer que Salifou Yarbanga, durant l’étape, a préféré l’accompagner sinon qu’il était aussi en mesure de remporter des sprints intermédiaires. La stratégie s’est avérée payante.

Par contre, à l’arrivée de la première étape, Paul Daumont, après une longue échappée, a été repris à quelque 250 mètres de la ligne. Comment expliquez-vous cela ?

Avant de répondre, je voudrais vous rappeler que Paul Daumont est rentré récemment du Centre mondial de cyclisme de la Suisse. Ce qui explique en partie sa forme physique. Mais pour la première étape, il a rencontré deux difficultés majeures : le vent qui lui venait de face et le fait de courir seul.

En plus de cela, il avait parcouru une longue distance et lorsqu’il s’est rendu compte que l’écart avec le peloton s’était totalement réduit, il a ralenti. Et je crois que cela a été bénéfique pour lui. Parce que s’il forçait, il pouvait avoir des difficultés à la deuxième étape.

La troisième étape va se disputer sur 90 km. Quel sera l’objectif ?

Vu la distance relativement courte, il n’est pas évident d’avoir des échappées. Mais nous allons travailler à conserver le maillot jaune et si une opportunité se présente, nous allons essayer d’améliorer le temps. Nous n’allons pas beaucoup forcer. On va gérer la course, éviter que quelqu’un parte donc nous allons contrer à tous les niveaux.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

 LeFaso TV