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Tour du Faso 2018 : « J’ai plutôt bien vécu ma première expérience », Paul Daumont

Publié le vendredi 26 octobre 2018 à 22h29min

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Tour du Faso 2018 : « J’ai plutôt bien vécu ma première expérience », Paul Daumont

Il est la révélation de la première étape du Tour du Faso 2018. L’étape Ouagadougou-Manga, longue de 105 kilomètres, a été l’occasion pour Paul Daumont, environ 20 ans, de révéler au grand public ses talents de cycliste.

Après avoir remporté deux sprints intermédiaires (Kombissiri et Toécé), il s’est échappé sur une longue distance avant d’être repris à quelques mètres de la ligne d’arrivée. Pourtant, il vit sa première expérience avec le Tour du Faso. « J’ai plutôt bien vécu ma première expérience », confie-t-il.

Lefaso.net : Tu es à ton premier Tour du Faso, comment as-tu vécu la première étape ?

Paul Daumont : Je suis effectivement à mon premier Tour du Faso, ma première étape, je l’ai plutôt bien vécue. J’ai réussi à montrer que j’étais en forme aujourd’hui. Maintenant la chance ne m’a pas souri à 250 mètres de l’arrivée mais je suis quand même content pour une première expérience sur mes terres qu’est le Burkina Faso. J’ai déjà participé à d’autres tours au plan international mais celui-là a une valeur particulière parce que c’est notre pays et on a particulièrement envie de briller.

Tu as réussi une échappée sur une longue distance avant d’être finalement rattrapé avant l’arrivée. Qu’est-ce qui s’est véritablement passé ?

Le groupe qui me poursuivait roulait plus vite que moi. Ils étaient un groupe de plusieurs coureurs et les Allemands avaient un bon sprinter et il leur fallait rouler pour éviter que je parte. Ils se sont donc organisés pour me rattraper. Les autres membres de mon équipe se sont bien débrouillés parce que dans l’échappée qui me chassait on avait un élément de l’équipe A et un autre de l’équipe C et moi de l’équipe B.
C’est intéressant de voir autant de Burkinabè dans l’échappée principale et qu’on ait réussi à suivre le rythme. Cela veut dire qu’on est nombreux à être en forme.

T’attendais-tu vraiment au retour des autres coureurs ?

Oui, je m’y attendais. Parce que mon coach m’avait prévenu que ça roulait vite derrière et aussi je voyais le temps d’écart se réduire rapidement. Quand c’est ainsi, il faut prendre les bonnes décisions. C’est-à-dire ralentir, récupérer et pouvoir suivre un groupe qui va vouloir attaquer.
Parce qu’on sait qu’à chaque fois qu’une échappée se fait rattraper, il y a automatiquement une contre-attaque qui s’opère. C’est ce que j’ai essayé de faire et comme j’étais seul, il a fallu que je me batte pour repartir dans un autre groupe d’échappées. Ce groupe était celui qui s’est finalement imposé à l’arrivée.

Est-ce que le moral est encore haut ?

Oui. Il nous reste encore neuf jours, il y aura beaucoup d’autres occasions. Je le sais, je le sens. Cette année, l’équipe du Burkina est très forte. La fédération a mis le paquet dans la préparation des coureurs. On sent déjà que ça paie, on sent que les coureurs sont à l’aise dans le peloton. Aujourd’hui c’est la première journée, c’est la mise en jambes et je sais que ça va chauffer pour la suite.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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