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Situation nationale : « Au Burkina, on voit rarement des ministres démissionner par sens de responsabilité » (CFOP-BF)

Publié le mercredi 24 octobre 2018 à 00h51min

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Situation nationale : « Au Burkina, on voit rarement des ministres démissionner par sens de responsabilité » (CFOP-BF)

L’opposition politique, regroupée au sein du Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF), a animé, ce mardi, 23 octobre 2018, sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire. Cette sortie, dirigée par le président du Front patriotique pour le renouveau (FPR), Dr Aristide Ouédraogo, et celui du Parti national des démocrates sociaux (PNDS), Yumanli Lompo, a abordé la question de la sécurité, notamment l’attaque terroriste intervenue à Djibo le 18 octobre 2018, et la « déstabilisation » de mairies dirigées par l’opposition.

Dans la nuit du jeudi, 18 octobre 2018, la brigade de la gendarmerie de Djibo, dans la région du Sahel, a été l’objet d’une attaque terroriste qui a fait des dégâts matériels et permis la libération de prisonniers. Pour l’opposition, s’il est reconnu actuellement que le nord est une zone de prédilection des terroristes, le mode opératoire de l’attaque sus-mentionnée surprend. Retraçant les péripéties de cette attaque telles que relayées dans la presse, l’opposition se demande pourquoi une cinquantaine de terroristes étaient enfermés en un seul endroit, surtout dans une brigade de gendarmerie qui n’offre pas toutes les garanties de sécurité.

Le CFOP-BF note que depuis l’attaque, aucun haut responsable n’est allé remonter le moral des populations, certainement désorientées par la situation. « Les attaques se sont passées la semaine dernière. Nous sommes mardi, quel est le haut dirigeant de l’Etat qui est allé dans cette localité remonter le moral des populations ? (…). Le ministre de la Défense ne s’y est pas rendu lui-même pour remonter le moral des troupes ni pour encourager (…) les populations. Le ministre de la Sécurité, pareil », s’étonne Dr Aristide Ouédraogo.

« Dans tous les cas, ce ne sont pas les braves Forces de défense et de sécurité qui saignent chaque jour que Dieu fait, qu’il faut accuser. Ceux à qui nous demandons des comptes, ce sont les autorités civiles qui sont censées fournir les moyens de combat à nos Forces de défense et de sécurité. Il incombe également à ces autorités, non seulement de définir une stratégie victorieuse, mais aussi de mettre tout en œuvre pour que nos militaires et paramilitaires aient le moral haut », soutiennent les conférenciers. Ils estiment que cette situation sécuritaire actuelle est le résultat d’une « gouvernance défaillante ».

Pour l’opposition, il faut « limoger purement et simplement » le ministre de la Sécurité et celui en charge de la Défense et nommer « des spécialistes expérimentés et compétents ».
« La question de la sécurité est devenue si cruciale, que les deux ministères cités ne devraient pas être occupés par des copains et des compagnons politiques, de surcroît incompétents et amateurs en la matière », a réitéré l’opposition pour qui, les populations ne croient plus en la capacité du pouvoir de les protéger. Pourtant, selon les conférenciers, le Burkina regorge de personnes capables de donner satisfaction à la tête de ces départements ministériels.

« Au Burkina, on voit rarement des ministres démissionner par sens de responsabilité. Si les intéressés refusent de démissionner et que les autres se taisent, ils deviennent des complices », ont analysé les conférenciers, précisant n’être pas contre les personnes des ministres sus-pointés.

Le second point à l’ordre du jour est relatif à ce qu’ils ont qualifié de « déstabilisation des mairies dirigées par l’opposition ».

« En effet, après de vaines tentatives de faire tomber madame le maire de l’arrondissement 3, le MPP a entrepris une vague tentative de déstabilisation de la quasi-totalité des mairies dirigées par l’opposition politique dans le Kadiogo », informe l’opposition, relevant que « cette crise de folie » est consécutive à sa marche-meeting du 29 septembre.

« Le lundi 15 octobre 2018, c’est le maire de l’arrondissement 7 de Ouagadougou, par ailleurs président de la commission mobilisation de la marche-meeting des forces vives de la nation, qui a été visé par une motion de défiance fomentée par les conseillers municipaux MPP et alliés. Le motif principal avancé est que le maire a pris activement part à la marche-meeting de l’opposition », ont révélé les conférenciers, informant plus loin que la motion a échoué.

« Au moment où tout le monde s’accorde sur le fait qu’au regard de la situation nationale, marquée par des attaques terroristes, l’unité nationale est plus que nécessaire, pour le MPP, ce qui est important, c’est comment faire pour rester au pouvoir en déstabilisant l’opposition dans toutes les sphères de décisions, notamment à l’Assemblée nationale, les mairies, les partis politiques », déplore Yumanli Lompo. Pour l’opposition, ce comportement anti-démocratique du MPP risque de mettre en péril la paix au sein des communautés et faire reculer la démocratie locale.

Tout en réaffirmant sa solidarité à ses maires et conseillers « victimes » de ces actes, l’opposition appelle les communautés concernées par ces actions de déstabilisation à soutenir les maires et à être vigilantes pour contrer toute action de velléité que le MPP et ses alliés viendraient à initier.

O.O
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 24 octobre 2018 à 00:00, par haha En réponse à : Situation nationale : « Au Burkina, on voit rarement des ministres démissionner par sens de responsabilité » (CFOP-BF)

    le dernier qui a demissionné les Burkinabé ont trouvé cela tellement louche qu’ils ont jugés qu’il voulait plutôt trouver une autre facon de "mangé".
    a croire que si une culture du mangé et du béni oui oui est installé tout le reste est suspect
    demandé au pauvre Barry Tahirou

  • Le 24 octobre 2018 à 02:09, par Ma part de vérité En réponse à : Situation nationale : « Au Burkina, on voit rarement des ministres démissionner par sens de responsabilité » (CFOP-BF)

    CFOP ah bah !!! Toujours pleurnicheries sur pleurnicheries. C’est même une très bonne raison de garder les présents ministres de la défense et de la sécurité, tout simplement parce que c’est le CFOP qui demande leur départ. Vous êtes des ennemis du peuple burkinabé. Pourquoi voulez-vous qu’on vous écoute, des fossoyeurs comme vous ? On vous connait assez, c’est poussé à la faute pour s’en délecter par la suite. Voici votre stratégie mise à nue. Restez tranquilles le pays est en de bonnes mains. Amen ! Amen ! C’est moi que vous le dis.

  • Le 24 octobre 2018 à 06:26, par Atrap Le Moize En réponse à : Situation nationale : « Au Burkina, on voit rarement des ministres démissionner par sens de responsabilité » (CFOP-BF)

    Quand un président dit et soutien fièrement qu’il ne veut aucun homme de tenue dans le gouvernement alors que ce sont ces mêmes hommes de tenue sur qui repose la sécurité la sécurité du pays, que voulez-vous ???? Pendant que les hommes de tenue risquent leur vie et versent leur sang, au plus haut sommet de l’Etat, ceux qui sont leurs ministres de tutelle réclament des postes ou il y a de l’argent pour continuer à détourner et manger tranquillement et tout ça, après cette insurrection et tout ce que le pays a traversé qui aurait pu servir de leçon aux gouvernants actuels !!!!!!
    En Afrique, nous avons les dirigeants que nous méritons.

    • Le 24 octobre 2018 à 13:09, par Mafoi En réponse à : Situation nationale : « Au Burkina, on voit rarement des ministres démissionner par sens de responsabilité » (CFOP-BF)

      Comparaison n’est pas raison mais dans d’autres pays des militaires se font massacrer alors que leurs ministres de tutelle sont des généraux galonnés jusqu’aux mâchoires.Alors tu dis quoi ?Aussi si je pousse ton raisonnement jusqu’à l’absurde,il nous faudra une sommité de la médecine comme ministre de la santé pour sauver ces milliers de pauvres Burkinabè qui meurent bêtement chaque jour dans ces mouroirs appelés pompeusement des hôpitaux et pourquoi pas cet oiseau rare en agronomie à la tête du ministère de l’agriculture pour qu’enfin tous les Burkinabè et sans exception puissent avoir ce fameux 3 repas décents par jour ?En tout cas dans l’attente de ta réaction,il se trouve que des militaires français sont massacrés au 4 coins du monde et ont comme ministre,une dame qui ne sait même pas comment manier une arme et pourtant les partis politiques français toute tendance confondue ne passent pas leur temps à ce qu’on coupe sa tête.C’est dire que nos politiciens manquent cruellement de hauteur mais quand des citoyens comme ce @Atrap Le Moize sont là à leur emboîter le pas,c’est le comble et c’est à désespérer

  • Le 24 octobre 2018 à 07:07, par Xeno En réponse à : Situation nationale : « Au Burkina, on voit rarement des ministres démissionner par sens de responsabilité » (CFOP-BF)

    De toutes façons politiciens et ministres c’est même pipe même tabac. Est-ce que vous même vous assumez vos erreurs ? Vous passez le temps à vous balader de parti en parti sans aucune dignité encore moins rendre le mandat de député ou de maire lorsque vous êtes à la peine ou rejeté. Vous cfop on vous paye pour venir faire un semblant d’opposition. Vous les partis politiques on vous payé pour faire de la politique. Refusez tout ça. Chacun court derrière son gombo. La culture de la démission ne concerne pas uniquement les ministres. Vous êtes tous pareils...donc commencez par donner l’exemple.

  • Le 24 octobre 2018 à 07:23, par Le corse En réponse à : Situation nationale : « Au Burkina, on voit rarement des ministres démissionner par sens de responsabilité » (CFOP-BF)

    Le burkina est un pays où le sentiment national est très fort , demander de l aide à l ex puissance coloniale est presque inconcevable .
    Il en résulte une situation de crise majeure , depuis des mois , à l Élysée, on s agace ,de se voir refuser , des propositions d assistance , par l état major burkinabé.
    Mis à part , à la mi septembre , 2 mirages 2000 , ont détruit, une colonne , de combattants dans le nord , apparemment une trentaine de djiadhistes sont morts et ensuite début octobre les helicopteres français, sont intervenus , avant qu’ il ne soit lancée, une mission de reconnaissance conjointe ,dans les zones ,forestières, de l est du pays .
    Jeudi , le ministre des affaires étrangères, Jean Yves le drain , est venu , dresser le bilan actuel inquiétant , de la situation sécuritaire, dans le pays.
    À ce jour , le Burkina, est devenu , le maillon faible , du Sahel.
    Les groupes terroristes , tels que ansaroul islam , et les combattants de l état islamique , prenne t de l ampleur .
    Cette pénétration djiadhistes, a grave le vide administratif, économique et social du Nord et de l est , alors que la population , se considère , déjà comme marginalisée , par le pouvoir central .
    L accord bilatéral de défense, signé fin août, avec la Russie, complique la donne.
    Le président élaboré, reçu le 17 décembre , à l Élysée, devra expliquer ,ces choix .

    Alors que la france ,forte de 4000 soldats , (avec des forces spéciales aux portes de ouaga ), propose , le renforcement d une coopération militaire en matière de formation et d équipements.
    La réalité, est que l armée Burkinabé , est inopérante, elle n a pas appris , à faire face , à un ennemi extérieur, aussi determine ,dans un contexte géographique, aussi complexe.
    Pourquoi les équipes, du gign envoyées par la France, pour palier , les prises d otage , ont été renvoyées, à la maison , pourquoi , refuser , une aide , aussi précieuse ??
    La politique et la guerre , ne font pas toujours , bon ménage , chacun son rôle !
    Il serait triste et peut être, irréversible, que le Burkina s enlise, dans une situation , qui est en train, de lui échapper, un peuple merveilleux , qui n a pas besoin , de difficultés supplémentaires.

  • Le 24 octobre 2018 à 07:25, par Bougoumbarga En réponse à : Situation nationale : « Au Burkina, on voit rarement des ministres démissionner par sens de responsabilité » (CFOP-BF)

    Oh ! qu’on ne nous rabâche pas les oreilles avec l’Affaire de Taïrou Barry. Considérer sa démission comme une bravoure de sa part, c’est insulter l’intelligence des lecteurs. On devra comprendre son cas, comme bien d’autres personnes avant lui, que ce jeune homme s’est vu "Démissionné de son poste" par son parti plutôt que de son propre chef. Sa récupération par le MPP par contre peut et doit être retenue comme une idiotie de sa part et surtout une "trahison idéologique" étant donné qu’il s’était fait voter sur la base d’un programme de société, d’une vision de développement du PAREN qu’il défendait et qui étaient différents de ceux du MPP. Là, c’est une lâcheté et la recherche du "Gain facile" puisqu’il lui fallait un point de chute douillet. D’ailleurs depuis l’air du CDP quand les actuels MPP étaient les plus grands penseurs, ils avaient retenu et fait voter des Textes de lois contre le "Nomadisme politique". Aujourd’hui, ce sont eux qui l’appliquent. Quelle honte !

  • Le 24 octobre 2018 à 08:10, par HUG En réponse à : Situation nationale : « Au Burkina, on voit rarement des ministres démissionner par sens de responsabilité » (CFOP-BF)

    Vous avez raison car dans les pays démocratiques comme en France deux ministres de Macron ont démissionné. Mais que voulez vous ? Aux États Unis d’Amérique lorsqu’on vous nomme ministre vous devenez pauvre et c’est quand vous quitter votre fonction que vous pouvez devenir riche. A analyser ?mais dans les pays africains c’est le contraire donc ils sont très rares à démissionner car les intérêts égoïstes et personnels priment sur les intérêts communs. C’est la réalité au GONDOANA de Mamane

  • Le 24 octobre 2018 à 08:16, par soutong nooma En réponse à : Situation nationale : « Au Burkina, on voit rarement des ministres démissionner par sens de responsabilité » (CFOP-BF)

    Dites plutôt qu’au Burkina Faso, on voit rarement des hommes politiques par sens de responsabilité

  • Le 24 octobre 2018 à 09:14, par maan ne sugri En réponse à : Situation nationale : « Au Burkina, on voit rarement des ministres démissionner par sens de responsabilité » (CFOP-BF)

    Vous deviez tous savoir et comprendre que l’humilité et la modestie sont une vertu, les Hommes politiques n’ont aucun gène à baigner dans la médiocrité, dans l’insuffisance des résultats. Sinon le Président devrait faire des remontrances aux ministres défaillants et ces derniers ne devraient pas attendre un remaniement pour quitter mais démissionner dès lors que rien ne va et parfois de par sa faute le pays peut rentrer en crise. Pourtant ce sont desdits chrétiens mais leur repentir est inexistant, ils ne voient que les biens matériels et financiers et surtout les honneurs non mérités de ce monde. Ils exigent d’être placés aux premières tables des festins et autres cérémonies grandioses. Alors seigneur change le coeur de nos chrétiens mais également de tous les fils du Burkina Faso. Démissionné est un acte d’ humilité et de reconnaissance qu’on a jamais été le centre du monde mais un pauvre serviteur de Dieu. Ceux qui refusent sont des gloutons et des matérialistes et Dieu nous attends tous.

  • Le 24 octobre 2018 à 15:38, par Djamana Tigui En réponse à : Situation nationale : « Au Burkina, on voit rarement des ministres démissionner par sens de responsabilité » (CFOP-BF)

    Peine perdue !!!!!!
    Le vrai moraliste, est toujours celui qui est hors de l’action. On aurait souhaité l’un d’entre vous aux affaires après cette sortie médiatique. Est ce même la peine ? Puisqu’on n’aura plus l’occassion de vous demander si vous vous souvenez, de ces propos tenus. Ha !!!!! oui c’est comme cela que ça fonctionne dans nos pays !!!!!! Heureusement que le peuple, le vrai a commencé à se rendre compte de vos tactiques. Ainsi par une deduction mathématique dite la méthode par reccurence, viendra un jour où ces genres de propos ne seront que du ridicules, si ils ne le sont pas encore totalement.

  • Le 24 octobre 2018 à 17:04, par Alexio En réponse à : Situation nationale : « Au Burkina, on voit rarement des ministres démissionner par sens de responsabilité » (CFOP-BF)

    Pourquoi les Ministres ne demisssionnent pas par sens de responsabilite ? Si vous voyez notre mentalite africaine et la dissequee, vous allez voir que la response se trouve la-bas endormi qui demande un reveil national pour son changement. Les structures familliales et sosiales toutes confondues n arrange pas un Ministre de demisionner pour vivre dans la pegre.

    Malheureusement le goulot de chaine est aux pieds de tut un chacun. Le pouvoir est une merite sosial pour la majorite des burkinabe. Pour ne pas dire des africains.

    La conquete du Naam est le but final des politiciens en politique. La solidarite de la politique politicienne aidant n acceptera cette sortie. La morale c est pour le citoyen lamda et non ceux qui sont au sommet de l Etat. Parce que le pouvoir corrompre. C est tout simple que cela.

  • Le 25 octobre 2018 à 13:06, par l’Homme de reo En réponse à : Situation nationale : « Au Burkina, on voit rarement des ministres démissionner par sens de responsabilité » (CFOP-BF)

    Aussi « Au Burkina, on voit rarement un président de parti politique démissionner par sens de responsabilité » .

  • Le 25 octobre 2018 à 13:36, par Alas Gore En réponse à : Situation nationale : « Au Burkina, on voit rarement des ministres démissionner par sens de responsabilité » (CFOP-BF)

    Une chose est de demander la démission de tel ou tel ministre, mais une autre est de proposer un nom ou des noms. Depuis que l’opposition nous rabâche les oreilles en exigeant la démission des deux ministres, qui proposent-ils en leurs lieu et place ? Ne ramenons pas la situation sécuritaire actuelle de notre pays à un problème d’individu. La critique est facile

  • Le 25 octobre 2018 à 16:53, par YAAM SOBA En réponse à : Situation nationale : « Au Burkina, on voit rarement des ministres démissionner par sens de responsabilité » (CFOP-BF)

    Il va falloir que certains burkinabé mettent de côtés leurs esprits partisans et accepter la réalité. Les conférenciers du CFOP ont raison de dénoncer l’amateurisme du gouvernement quant à la situation sécuritaire délétère qui prévaut dans notre pays. Qu’on se dise la vérité en face, le ministre de la défense est incompétent, car il n’a ni le profil, ni les connaissances dans le domaine. Le Burkina Faso regorge assez de filles et fils compétents pour ce ministère.

  • Le 25 octobre 2018 à 16:58, par Nahouri Fils En réponse à : Situation nationale : « Au Burkina, on voit rarement des ministres démissionner par sens de responsabilité » (CFOP-BF)

    Même les diplomates occidentaux confirment que le régime Kaboré est incapable d’assurer la sécurité du pays. Dans un récent article de RFI, il est mentionné : « Le président burkinabè Roch Marc Christian Kabore apparaît dépassé, allant même jusqu’à accuser les « nostalgiques » de l’ancien régime de Blaise Compaoré qui voudraient déstabiliser son gouvernement. « Ce n’est pas une thèse qu’on considère crédible », juge un haut responsable français.

    Kaboré n’a pas accompagné Le Drian au point presse qui a suivi leur rencontre. Certains y ont vu la crainte d’avoir à répondre à des questions sur la gestion de la crise. « La population a peur, » juge un journaliste burkinabè sous couvert de l’anonymat, pour lequel le silence de Kaboré est « un aveu de faiblesse ». Kaboré « ne peut rien faire, il n’a pas les moyens ! », estime la source diplomatique française de haut rang. »

  • Le 25 octobre 2018 à 17:02, par Tambi En réponse à : Situation nationale : « Au Burkina, on voit rarement des ministres démissionner par sens de responsabilité » (CFOP-BF)

    Il faut que le MPP accepte les critiques de l’opposition. les critiques sont une forme de conseils et de propositions. avec plus de 220 écoles fermées dans le nord du Burkina, et 40 000 personnes déplacées dans la région vers Djibo, peut-on dire que la situation va bien ? En tant normal, des têtes de ce gouvernement devraient tomber, ils ont leur part de responsabilité dans toutes ces défaillances sécuritaires.

  • Le 25 octobre 2018 à 17:09, par Caesar En réponse à : Situation nationale : « Au Burkina, on voit rarement des ministres démissionner par sens de responsabilité » (CFOP-BF)

    Les attaques se sont passées la semaine dernière. De la semaine dernière, nous sommes à mardi, quel est le haut dirigeant de l’Etat qui est allé dans cette localité remonter le moral des populations ? Pas un seul Le ministre de la défense ne s’est pas rendu lui-même pour remonter le moral des troupes ni pour encourager et remonter le courage des populations. Le ministre de la sécurité, pareil ». Voici ce qui montre que le ministre de la défense n’est pas un bon manager et n’est pas l’homme qu’il faut à ce poste.

  • Le 26 octobre 2018 à 08:17, par Thom En réponse à : Situation nationale : « Au Burkina, on voit rarement des ministres démissionner par sens de responsabilité » (CFOP-BF)

    Vous demander aux enfants de décortiquer des arachides sans les manger. Compétent ou incompétent, mettez un militaire au ministère de la défense, un gandarme à la sécurité c’est tout. Ce n’est pas qu’ils sont plus compétent mais c’est leurs places. Blaise craignait pour sa vie, voilà...

  • Le 27 octobre 2018 à 11:09, par Baroudeur En réponse à : Situation nationale : « Au Burkina, on voit rarement des ministres démissionner par sens de responsabilité » (CFOP-BF)

    Ce que le commun des mortels ne sait pas encore certains politiciens véreux ne savent, l’aide de la France est un poison. C’est eux qui arment aliment le terrorisme au Burkina Faso. La mauvaise politique de la France a l’egard Des états colonisés par elle les rattrape. La visite de Drian c’est juste pour dépeindre un tableau sombre de notre situation sécuritaire et favoriser leur retour. La Russie est un grand concurrent pour eux de même que la Chine. Il faudra qu’on sache choisir ce qui est bon pour nous et ne pas se laisser dicter notre avenir. Nous sommes au Burkina, nous connaissons nos réalités et priorités. Il faut se battre et cesser de nous lamenter. Les positions des détachements français au Burkina sont à revoir et toutes leurs activités subordonnées au contrôle d’un centre des opérations national et géré uniquement par les soldats burkinabé.
    Les partis politiques doivent s’abstenir d’inviter le colon pour nous aider. Ils ont créé la même situation et se sont implantés en refusant à l’armée Malienne d’acceder à une partie de leur territoire pendant qu’ils d’exploiter les ressources. Soyons vigilants et évitons de se faire arnaquer.

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