L’Examen périodique universel (EPU) est un mécanisme qui permet au Conseil des droits de l’homme d’examiner la situation des droits de l’homme dans l’ensemble des Etats membres de l’Organisation des Nations unies. Le Burkina Faso s’est soumis à ce mécanisme pour la 3e fois, le 7 mai 2018. A l’issue de la présentation du rapport dont l’adoption est survenue le 20 septembre 2018, le ministre en charge des Droits humains, René Bagoro, a indiqué que le Burkina Faso a été félicité pour les efforts accomplis dans l’amélioration de la situation des droits humains. « Pour en témoigner, plus de 80 Etats, institutions et OSC ont pris la parole pour féliciter le Burkina Faso », a-t-il précisé.

Au cours de cette séance, le ministre Bagoro a fait savoir qu’en plus des encouragements reçus, des recommandations ont été faites afin de poursuivre les efforts entrepris. Ce sont au total 204 recommandations adressées dont 184 ont été acceptées et 20 ont été notées. Une « recommandation notée » est un terme diplomatique désignant tout simplement le rejet.

Ce présent atelier vise à assurer une large diffusion et une appropriation des différentes recommandations issues du 3e passage du Burkina à l’EPU. Selon le ministre des Droits humains, René Bagoro, il va s’agir d’approfondir la réflexion sur la mise en œuvre des différentes recommandations afin de susciter des perspectives.

Pour les organisateurs, les travaux, qui vont se dérouler durant deux jours à Ouagadougou, ne sont qu’à la première phase. En effet, il est prévu une série de six sessions de restitution au profit des acteurs intervenant dans le domaine des droits humains et de la gouvernance locale. Ces sessions se tiendront dans les régions du Centre, des Hauts-Bassins, du Plateau Central, du Centre-Est, du Nord et des Cascades.

Il faut rappeler que c’est dans le souci d’améliorer la situation des droits humains dans tous les pays que l’Assemblée générale des Nations unies, dans sa Résolution 60/251, a adopté, le 15 mars 2006, l’Examen périodique universel (EPU). Cet examen est à l’origine de la création du Conseil des droits de l’homme.